On n’ose pas encore y croire mais il semble qu’Aung San Suu Kyi va être libérée aujourd’hui, après 15 années d’emprisonnements et d’assignations à résidence dont la dernière arrive à expiration.
Certaines sources affirment que l’ordre de libération est signé depuis quelques jours.
La probable libération d’Aung San Suu Kyi pose la question de ses intentions face aux défis qui l’attendent : de la contestation des résultats des élections de dimanche – les premières en vingt ans – à la possible réorganisation d’une opposition divisée.
Sa détermination et sa combattivité sont intactes.
« Elle va faire de la politique », assure Maung Zarni, analyste à la London Schools of Economics. Mais de quelle façon, et avec qui ? « Si elle veut se battre contre le nouveau gouvernement, elle devra d’abord s’assurer de renforcer les partis d’opposition », plaide Pavin Chachavalpongpun, de l’Institut des études sur l’Asie du Sud-Est à Singapour. Et recruter « de nouveaux et jeunes hommes politiques pour s’assurer que quelqu’un mettra en œuvre son message ».
Outre Aung San Suu Kyi, il y a aujourd’hui en Birmanie au moins 2200 prisonniers politiques.
Sources : Ouest-France et divers autres quotidiens
Ca y est, ELLE EST LIBRE !
Une foule en liesse est venue assister à l’évènement.
Ça pour une bonne nouvelle ! C’est une bonne nouvelle !!!
anti, Sans d’Sous oKi !!!
C’est une bonne nouvelle. Une meilleure serait que la junte particulièrement brutale qui saigne ce malheureux pays depuis 50 ans rende le pouvoir aux civils.
RANGOUN (Reuters) – Aung San Suu Kyi a lancé dimanche un appel à la liberté d’expression en Birmanie et exhorté ses partisans à défendre leurs droits et ne pas perdre courage, dans son premier grand discours public après sept années d’assignation à résidence.
L’opposante s’est également déclarée prête à dialoguer avec les pays occidentaux pour une levée des sanctions qui frappent le pays dirigé depuis 48 ans par les militaires, si tel est le « souhait véritable » du peuple birman.
« La démocratie, c’est quand le peuple surveille le gouvernement. J’accepterai que le peuple me surveille », a déclaré l’opposante devant le siège de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), face à une foule de plusieurs milliers de personnes.
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