J’étais hier en déplacement près de Nice pour mon boulot, avec un aller-retour en voiture faute de trains pratiques. La journée s’est plutôt bien passée. Au retour, la route était déjà très chargée et plusieurs carambolages provoquaient des petits bouchons entre Nice et Cannes. Le gros du trafic ne commence pourtant que demain.
Il me tardait de rentrer et de retrouver la quiétude de la maison et la présence d’Anti. Elle portait une robe superbe. Elle avait passé quatre heures dans la journée à décaper notre grand escalier au Karcher, lui donnant une netteté que je ne lui avais jamais connue. Les parties peintes ont révélé une couche ancienne de peinture orangée. Elle forme avec le blanc cassé qui la recouvre partiellement un ensemble chaleureux.
Une surprise m’attendait sur la table : le dernier CD de Prince. Il est diffusé en France avec le numéro de cette semaine de Courrier International, sans aucun supplément de prix, conformément à la volonté de l’artiste qui teste ainsi un nouveau mode de distribution, toujours à la recherche d’innovation. Autant dire qu’il va rapidement devenir un collector. Je l’ai écouté une première fois. Ce n’est probablement pas le meilleur opus qu’il ait composé, mais même un Prince moyen est supérieur à beaucoup de ce que bien d’autres musiciens font de meilleur. La première chanson s’intitule Compassion et la dernière Everybody loves me (tout le monde m’aime), ce qui donne bien le ton et l’atmosphère, chaude et joyeuse, qui baigne toutes les plages. Attention, plusieurs minutes après le dernier titre se trouve une pépite cachée, Laydown, peut-être bien mon morceau préféré. Je vais réécouter tout ça dans les jours qui viennent, j’en reparlerai probablement.
J’ai préparé un petit cocktail à base de téquila et nous l’avons siroté sur la terrasse, en reparlant de notre premier 21 juillet et de plein d’autres moments magiques avant et après notre rencontre. Voilà bien un sujet dont nous ne nous lassons jamais. Est-ce une clé du bonheur que d’évoquer souvent les épisodes les plus heureux que l’on a connu ? Je me le suis demandé mais je pense qu’en ce qui nous concerne, l’inverse est encore plus vrai : c’est parce que nous avons une conscience aigüe de notre bonheur permanent que nous avons tout le temps ces souvenirs heureux qui reviennent dans nos conversations, aussi présents que s’ils venaient de se produire.
Dans la soirée, Brisou alias Grisou est venu faire son petit tour bi-quotidien. Il passe en effet désormais tous les matins et tous les soirs, à l’heure où il sait que nous offrons une tournée générale de thon à nos minous. Nous ignorons toujours de chez quel voisin il vient mais après tout, cela nous est indifférent. Il se sent chez nous comme chez lui et les autres chats l’acceptent bien, à part un ou deux petits accrochages sans gravité.
Pendant que j’écris ces mots à la nuit tombée, Anti regarde pour la énième fois Danse avec les loups, probablement le meilleur rôle qu’ait jamais joué Kevin Costner. Santiago est allongé sur elle. Tout est calme.
Ce matin, toute la végétation était couverte de gouttelettes d’eau. Ce n’est pas arrivé souvent depuis le début de l’été. Petite pluie ou rosée abondante, le jardin remerciait le ciel.
Très belle journée à vous
Elle est déjà belle la journée en lisant ton mot d’accueil !
Ah la la !!! L’horreur !!! Tu veux me gâcher ma journée ou quoi ! Qu’est-ce que je vois ? J’ai oublié de peindre 10 cm² sous le radiateur de la cuisine !!! Damned !!! Comment ça, si on est pas à plat ventre sur le sol ça ne se voit pas ? Hein ? C’est pas grave ? Bon d’accord.
Allez, maintenant que me voilà rassurée, je vais aller me faire un p’tit café 😉
anti, Râ sûr et plus si affinités
« J’ai oublié de peindre 10 cm² sous le radiateur de la cuisine !!! »
Non, non, pas du tout, c’est Brisou qui a léché le mur. Ça se voit très bien sur sa langue.
Anna, pas plat ventre