Santiago a réussi avant-hier soir un petit exploit dont il n’est pas peu fier : il est parvenu à se débarrasser du bandage qui entourait tout le bas de son corps, en le faisant glisser petit à petit jusqu’au bout de sa queue.
Ce petit coquin s’est planqué derrière le rideau de nos étagères de vêtements pour le faire. Il devait craindre qu’on essaie de l’en empêcher. Quoi qu’il en soit, à un moment, Anti a tiré le rideau et Santiago était allongé là, l’air naturel. L’air vraiment naturel, puisqu’il n’avait plus son bandage qui était posé un peu plus loin.
Il faut dire que ce dernier était un vrai calvaire. Non seulement ça lui comprimait toute la zone abdominale mais en plus, il puait de plus en plus. Santiago étant dans l’impossibilité de s’accroupir avec une seule jambe libre (qu’en plus il ne pouvait même pas replier), lorsqu’il faisait pipi, cela souillait une bonne moitié du bandage. Et, bien sûr, c’était impossible à nettoyer. Le vétérinaire nous avait expliqué qu’il n’y avait pas de risque d’infection, mais quand même.
Santiago a toujours la patte gauche repliée contre le corps, heureusement – c’est indispensable pour la convalescence de sa luxation. Elle est retenue par une petite bande qui maintient la cuisse collée contre le mollet. Mais rien à voir avec ce bandage infect qui le rendait vraiment malheureux. Et, de fait, à peine s’est-il retrouvé sans que Che s’est à nouveau allongé contre lui pour lui faire des mamours et des léchouilles partout.
Là, le petit Santiago, il n’en pouvait plus de bonheur, vous pouvez nous croire. Il était enfin de nouveau aimé par son frère et par les autres minous. De toute évidence, c’est le bandage et ses odeurs désagréables qui les repoussait. Plus de bandage, plus d’ostracisme. Il est redevenu un chat presque comme les autres.
Ça lui a redonné du poil de la bête, si on ose dire en voyant sa peau rasée toute rose sur laquelle son pelage commence à peine à repousser. Il fait des progrès rapides avec sa patte fracturée. Il arrive de mieux en mieux à la plier, même si ce n’est encore que partiellement. Et il arrive désormais à faire ses besoins sans se salir, ce qui compte pour son moral autant que cela le ferait pour celui d’un humain.
Sa jambe gauche sera définitivement libérée samedi matin chez le véto de quartier. Notre véto à domicile nous a assuré qu’il retrouverait très vite l’usage parfait de ses deux jambes sans avoir à faire de rééducation. Les chats ont cette capacité de récupération rapide que les chiens n’ont pas. Il nous tarde de le voir gambader à nouveau.
Très belle journée à vous
Bèbès !!! Ce matin, nous avons fait une nouvelle série de photos de mamours plus tendres les uns que les autres… C’était trop bien. Vivement samedi qu’ils puissent à nouveau jouer ensemble !
anti
Bien joué Santiago, non mais!!! Et, bonne nouvelle, c’est bientôt samedi 🙂
Et, aussi ce matin, on a vu Santiago gambader à toute vitesse à travers le séjour sur trois pattes, avec des allures de kangourou, c’était trop bien !