Voici maintenant quelques semaines que le roman « Voyageurs au sang d’or » est sorti.
Vous avez été nombreux et nombreuses à choisir de faire un bout de route en leur compagnie. Les premiers retours sont très chaleureux. Vous aimez l’histoire que raconte le livre, vous êtes touchés par l’écriture de Kathy Dauthuille, vous aimez la couverture du livre, sa mise en page aussi et surtout, vous vous ouvrez plus encore sur le monde des gens du voyage.
Lors des séances de dédicaces au Festival Drom et aux Saintes Maries de la Mer où le livre a connu un grand succès, de nombreux manouches et gitans sont venus nous trouver Kathy et moi pour nous remercier.
Peu d’entre eux savent lire mais ils tenaient à nous dire combien ils étaient touchés par le fait que d’une part, Kathy ait écrit une histoire – et pas un nouveau livre d’histoire – sur eux, sur leur vie et d’autre part, par le fait qu’un éditeur se soit intéressé à cette histoire.
Parmi ceux qui savent écrire, plusieurs sont venus à ma rencontre avec des projets d’édition. Celles et ceux qui ont la chance de connaître des représentants du peuple Rom ont aussi envie de raconter la richesse que représente leur amitié.
Retour en images, extraits et paroles de lecteurs sur ces journées d’intenses émotions partagées.
Fin avril 2010, réception des ouvrages en présence d’Atawallpa Oviedo, dont Kathy Dauthuille a traduit plusieurs ouvrages en français
FESTIVAL DROM – MAI 2010
Chère Kathy ! Voila, j’ai bien lu ton livre en y retrouvant tout ton univers et celui-ci,
magnifiquement « éclairé » par ce regard que tu portes sur les gens au « sang d’or ».
Il semble en effet que l’or coule à travers tes pages.
Quel amour tu portes à ces voyageurs si « à part » pour le commun des mortels !
Peut-être es tu toi même de la race de ces baladins à l’idéal élevé, tissant leur propre route de la vie, de la voie.
Comment accepte-t-on ton livre (dans le milieu des « roms ») ? Je suppose qu’ils doivent bénir ton écriture.
Donc, bravo ! Les couvertures sont très bien.
Bonne journée et bravo et merci encore.
J. Maillet (journaliste)
J’ai commencé cette nuit ! J’en suis à la page 82 et je me régale.
J’aime le style et la forme.
J’ai l’impression d’être emmenée dans la lente pérégrination,
que l’on me tient la main pour cheminer avec ces voyageurs au sang d’or.
J’aime la relation entre Yerko et le gadjo Aurélien, rencontre entre deux mondes.
J’ai envie de privilégier la poursuite de la lecture de nuit, uniquement.
Je ne sais pourquoi, l’ambiance feutrée et intime de la nuit me parait plus propice à ce voyage initiatique.
M.-A. – Paris
Manitas de Plata aux Stes Maries de la Mer ému de retrouver ses mots dès les premières pages des Voyageurs au Sang d’Or
Kathy Dauthuille & Manitas de Plata
Kathy Dauthuille & Manitas de Plata
Je l’ai lu d’une traite, du début à la fin. Kathy Dauthuille dit au début qu’il s’agit d’une épopée, c’est exactement le terme qui s’impose.
Ce texte est plus un chant poétique épique et humaniste qu’un roman au sens habituel du terme. On se laisse porter, bercer, prendre à travers deux générations d’une famille Rom, entre Espagne et Saintes-Maries-de-la-Mer, en suivant les évènements insouciants comme des plus tragiques qui rythment la vie du clan. Un livre atypique, inclassable, fort et beau.
A. Galore – Gard
Manitas de Plata, el Mario & Kathy Dauthuille
el Mario & Kathy Dauthuille
J’ai lu « Les Voyageurs au Sang d’Or » cet après midi, face à la mer, devant un ciel qui res-semblait sérieusement à celui de la couverture… mais les seules roulottes que j’y ai vu passer étaient celles de mon imagination au rythme des mots de Kathy Dauthuille. Ça me semblait un bel endroit pour le découvrir. Outre les mots riches de poésie et les montagnes d’informations que j’y ai apprises (je ne verrai plus les Saintes de la même façon la prochaine fois, j’ai particulièrement aimé les ciels que Kathy peint tout au long du livre. Un très beau voyage, une épopée que l’on rejoint l’espace de deux générations et qu’on aimerait accompagner encore un peu.
V. M. – Gard
J’ai fini la lecture des « Voyageurs au Sang d’Or ». J’ai fait un voyage magnifique grâce à cet ouvrage remarquable. J’avais l’impression d’être dans la roulotte avec eux ! Je suis très heu-reuse d’avoir fait plus ample connaissance avec le peuple Rom… et désire encore davantage un jour participer aussi au pèlerinage des Saintes Maries de la Mer.
B. Berger – Allemagne
Franc succès du livre aux Saintes Maries de la Mer
J’ai acheté le livre de Kathy aux Saintes Maries de la mer, qu’elle m’a dédicacé. J’ai été captivée dès les première lignes, j’ai trouvé dans ces pages tant de choses qui m’ont ramené à ma propre histoire, à ma propre expérience parmi le peuple gitan !
J’ai souvent eu la gorge serrée et les larmes aux yeux…
Evelyne (Débla chez les Tziganes)
PRESENTATION & DEDICACE à la LIBRAIRIE L’HORS DU TEMPS – Mai 2010
… les écrits restent et j’ai repris votre livre avec joie, comme la madeleine de Proust,
avec la joie des souvenirs qui affleurent que je croyais à jamais perdus.
Joie aussi de vous savoir heureuse dans votre retraite nîmoise,
joie de savoir que l’écriture vous habite encore, joie de voir que vous y réussissez
et que vous avez trouvé un éditeur qui réalise, ma foi, de bien beaux ouvrages
(la photo de couverture, pleine d’horizons et de rêves est magnifique).
J-F Maury – Auteur de la Préface – Nord
Par trois fois, ils plongèrent l’objet de leur vénération dans les vagues et par trois fois le ressortirent ruisselant d’eau, plus rayonnant que jamais après le bain lustral, retournant au bain initial qui jadis fit échouer la protégée par prédestination en cette terre des Bouches-du-Rhône.
Le soir, se répercutaient sur la plage les sons rythmés ou les longs accords graves des guitares, des violons, des tambourins et des luths.
C’était un foyer de musique, de diversités instrumentales, d’expression directe, de modulations, qui prenait le public et l’entraînait dans toute une sorte de chocs, de murmures, de surprise, d’extase.
Des groupes s’étaient formés autour de l’église et les jeunes dansaient la rumba gitana en entrant et sortant tour à tour des cercles improvisés.
Ainsi roms, manouches et gitans passaient les jours à goûter cette ambiance chaleureuse, à retrouver de vieilles connaissances, à se perdre en palabres, à se nourrir d’amitiés, de gaieté et de danse.
Des tziganes entonnaient des arpèges de l’international hymne à la route et ceux qui venaient de Yougoslavie étaient encore empreints de l’atmosphère de fête de la Saint-Georges ; par intervalles, ils interprétaient à l’accordéon, avec de profonds accents mélancoliques, des bribes du chant Ederlezi.
où la conduit le vent,
joue l’orgue de barbarie.
Ederlezi.
Le chant sacré annonce le printemps
et le fleuve millénaire
porte les torches en veilleuses.
Au bord du Gange inversé,
les cornes sourdes retentissent
tandis que monte l’hymne
aux forces telluriques.
Il n’est ni jour ni nuit
quand la brume se déchire
Ederlezi.
Ô fête rituelle
à la poignante nostalgie !
Le cœur des tziganes
s’ébranle et dérive
au son des tambours qui cognent
et des clochettes qui tintent.
Une même onde de bonheur
les enserre et les porte
quand l’émoi collectif
s’empare de leur cœur
et résonne dans leur sang…
Ederlezi.
Les Saintes-Maries étaient une perle jetée dans le monde, un Éden, une halte dans leur course effrénée autour de la terre ; l’îlot sacré où tous accosteraient, l’Atlantide éphémère des gitans, la pierre d’onyx dans les sillons de la terre, le soleil de la mémoire, le sanctuaire de l’oubli, le tombeau des croisades fluctuantes, le sarcophage de leur croyance.
Extrait des Voyageurs au Sang d’Or de K. Dauthuille pp.124-126. Plus d’informations sur le site des Éditions du Puits de Roulle.
anti
Crédit Photo Editions du Puits de Roulle © S.L, R.L. et G.P
Trop bien, cette rétrospective de ces dernières semaines, si riches en belles émotions !
Génial à revoir !
Quel bel ensemble ! images, textes images… textes, images, textes….. et je refais défiler.
Ce sont de magnifiques souvenirs et d’émouvants témoignages que je fais partager aux miens, à mes amis et à la famille de Manitas.
« Ma chère Kathy,
Combien de fois n’ai-je pas fait ce rêve, publier un livre à mon nom, pouvoir le toucher, pouvoir lire ce que j’ai écrit avec le regard d’un étranger, pouvoir être ailleurs, là-bas dans la librairie, ou à côté, entre les mains d’une lectrice admirative, posé sur une table de nuit pour accompagner le rêve des autres.
Je vous admire de l’avoir réalisé et vous remercie d’avoir maintenu ma préface, désormais anachronique pour le retraité que je suis devenu !
Dans ce monde de l’image, voici que vous vous en forgez une.
Curieusement, une image de voyageuse, liée aux gens du voyage, vous qui avez davantage voyagé dans votre tête qu’avec vos valises, une image de diseuse de bonne aventure, vous à qui la chance n’a pas toujours souri.
Et il est vrai que la seule aventure qui dure est celle de l’imaginaire.
La raison est ennuyeuse, elle se porte comme un cafard à la Cioran, une fatalité de Cassandre, avec sa pesanteur qui dure comme la mauvaise haleine, alors que l’émotion folâtre dans les prairies d’herbes folles et de fleurs improvisées, avec des chemins que l’on trace soi-même dans la virginité du coeur et dont on laisse le sillage derrière soi comme une marque d’identité.
Ayant fait des enfants et publié des livres, vous vous inscrivez dans le temps.
C’était là le sens de la fête. Manitas de Plata y était présent, chapeau courbé mais front haut sous des cheveux d’argent, porteur du chant qui se transmet et témoin que des mains peuvent être musique.
Et il y avait les tentes de première alliance, non pas celle de Moïse, mais celle qui relie la joie des hommes pour la léguer à ceux qui viendront.
Sachez mon affectueux souvenir.
Jean-François MAURY »
Merci pour ce partage Kathy.
« Combien de fois n’ai-je pas fait ce rêve, publier un livre à mon nom, pouvoir le toucher, pouvoir lire ce que j’ai écrit avec le regard d’un étranger, pouvoir être ailleurs, là-bas dans la librairie, ou à côté, entre les mains d’une lectrice admirative, posé sur une table de nuit pour accompagner le rêve des autres. »
Il écrit toujours aussi bien ce monsieur…
« Trop bien, cette rétrospective de ces dernières semaines, si riches en belles émotions ! »
A qui le dis-tu 😉 !
anti
Comme tout cela est joliment écrit!
encore merci Kathy, Anti, pour cette belle aventure …. »la seule aventure qui dure est celle de l’imaginaire »…
« J’ai réussi à trouver le temps de me plonger dans ton livre. Je me suis régalée. Ce livre te ressemble, plein de poésie et de liberté. J’ai senti ce vent passer tout au long de l’ouvrage et il est entré en résonnance avec mon propre désir. Merci de ce superbe cadeau. »
Jeanne P (Nîmes)
Mmmmm… Et pour Kathy ? Hip ! Hip ! Hip ! Hourra !
anti
Je viens d’ajouter le commentaire de Débla reçu ce jour, dans le corps de la note. Très émouvant :
J’ai acheté le livre de Kathy aux Saintes Maries de la mer, qu’elle m’a dédicacé. J’ai été captivée dès les première lignes, j’ai trouvé dans ces pages tant de choses qui m’ont ramené à ma propre histoire, à ma propre expérience parmi le peuple gitan !
J’ai souvent eu la gorge serrée et les larmes aux yeux…
Evelyne (Débla chez les Tziganes)
Kathy merci pour vos mots. J’ai lu votre livre, j’ai découvert une culture, un peuple fascinant. Vous racontez avec beaucoup d’amour, de respect et de poésie. J’ai beaucoup aimé vous lire.
Quelle satisfaction pour moi d’avoir des retours aussi positifs ! Franchement cela me va droit au coeur.
Débla, vos paroles m’émeuvent et me remplissent de joie.
Aurélie, ce que vous dites me touche profondément.
Vos témoignages à toutes et tous font partie de ma récompense.
Et avec ma récompense il y a celle de l’Editrice et celle de Anna.
merci pour ces belles photos qui récompensent ton travail,à juste titre.Que de chemin parcouru,depuis que nous étions petites filles dans les rues de BUN..!Mais j’avais déjà compris combien tu étais ouverte à l’autre.Tu possédais des parents merveilleux de tolérance.Ils doivent se réjouir de ton parcours.Je te dis mon admiration et mon amitié .maithe.
Merci Maïthé, mon amie de la montagne !
Oui, nous parlions beaucoup et échangions beaucoup dans les rues de ce village pyrénéen dont je garde un très beau souvenir. Nos lettres étaient nombreuses aussi d’un bout à l’autre de la France.
Une amitié durable dans le temps, enracinée dans cette vallée que tu aimes tant.
Merci pour ton inébranlable fidélité qui me touche profondément.
» Ma compagne a beaucoup aimé votre dernier livre et, comme elle est passionnée
de danse, elle a envoyé à toutes ses amies ce passage :
« Extraits du livre hommage au peuple Rom: « Les voyageurs au sang d’or » de
Kathy Dauthuille
« Comme vous avez joué (de l’orgue) pour moi, moi je danserai pour vous.
– Quel beau cadeau! Vos danses délient tant de noeuds! Elles sont pure
espression, c’est la respiration du ciel et de la terre, de l’eau et du feu.
Tous les éléments y sont en harmonie: le profond, l’authentique, le vrai s’y
associent.
– La danse naît du croisement des énergies, des premiers mouvements du sacré.
– Je vais vous dire; nos danses ont autant d’importance que les symphonies
par un simple maître des orgues parce qu’elles vous relient à un passé
lointain, à une mémoire ancienne, à vos racines perdues dans la nuit des
temps et qu’elles exaltent votre identité. »
Tara sourit de reconnaissance et s’en fut dans une sublime euphorie qui la
fit chanter les rues et balancer ses étages de volants dans une vive
allégresse. »
Régor »
Mmmm… Trop bien !
Sur ce, je vais danser dans l’eau et prendre un bain bien mérité 😉
anti
Très bel hommage de Régor, bravo à toi, merci à lui !
Voici quelques échos reçus après la diffusion de l’extrait sur la danse
gitane :
« Merci pour la transmission de ce beau texte sur la danse gitane Oui c’est
bien la combinaison céleste des 4 éléments; je la resssens bien ainsi. D’une
simplicité sans chichi ni faire valoir. La VIE quoi! Je te souhaite de
danseer la VIE …’ (A. de S.,Nice)
« Que c’était beau ! » (Luisa, Saint-Gilles-Croix de Vie)
« Merci, et pour la danse et pour la femme…Poésie et pensées qui donnent un
souffle refraichissant dans un temps très chaud désormais… » (Marina, Rome)
« Merci pour ces douces lignes. » (Nadine, Paris)
Ça fait vraiment plaisir à lire ! Merci Kathy de partager ces moments d’émotion avec nous.
anti
Oui, on ne se lasse jamais de mots comme ça 🙂
Voici un autre commentaire :
« Dans les livres de fiction, il faut trouver un bon début et une bonne fin et on peut être déçu par la fin. Là non, je trouve la fin bonne car elle reste ouverte sur d’autres possibilités et qu’elle ouvre des horizons vers autre chose.
J’ai apprécié la boucle avec l’histoire des orgues, avec la malédiction sur la femme, puis le rachat avec l’orgue limonaire et que je n’ai compris qu’à la fin. La boucle est bouclée.
Pourquoi aussi le prénom Aurélien ? est-ce intentionnel puisque dans la langue des oiseaux, on a « l’or » (le métal des rois) et le mot « lien » ?»
A. S.
J’adore cette dernière question ; comme si Aurélien (nom que j’avais mis dans la première version portant à l’époque un autre titre), trouvait tout-à-coup son sens ! C’est comme un signe magique puisqu’il y a un écho qui se réalise hors du temps entre « l’or » des voyageurs et le » lien » de la maison d’édition qui est « Quand le lien se fait livre » !
De quoi réfléchir !
L’or est lien ! Très joli !
Alors, mon mari et moi pensons à des vacances un peu particuliers… Nous avons loué une roulotte que nous allons utiliser comme une maison pendant les six semaines. Nous sommes en train de cherche où aller. Maintenant, je trouve ce livre comme inspiration. Je vais le chercher aujourd’hui, et bien sûr je vais tirer une mille milliards d’idées…!
Super idée de vacances ! Vous allez probablement croiser sur votre route d’autres gens du voyage, n’hésitez pas à aller à leur contact. Ils seront ravis de vous donner des idées, des tuyaux, etc.
Eh bien voilà une idée qui m’enchante !
Vous nous direz vos expériences.
Je vous souhaite un magnifique voyage en lecture comme sur les chemins.