Mission accomplie, la neuvième nouvelle de J’ai encore treize envies est écrite. Juste quelques petits détails de style à fignoler et je pourrai commencer à penser à la dixième (même si je ne reprends pas le train d’ici là).
Le thème de cette nouvelle s’inspire de recherches tout à fait sérieuses des entreprises pharmaceutiques sur les problèmes d’érosion du désir féminin. Après la découverte fortuite et le succès commercial des molécules de l’érection, il était logique que cette industrie s’intéresse aussi à l’autre moitié de l’humanité. Sauf que chez une femme, le fonctionnement est biologiquement beaucoup plus compliqué – et beaucoup moins mécanique – que chez une homme. En fait, et ce n’est pas une image, le désir, c’est dans la tête, aussi bien pour les femmes que les hommes. Des récepteurs qui semblent agir directement sur la libido ont effectivement été identifiés depuis quelques années dans une zone particulière du cerveau et ce sont les mêmes chez tous les mammifères, humains compris. Pour autant, il n’existe encore aucun candidat-médicament efficace en la matière. Qu’on s’en désole parce qu’on aimerait bien en avoir ou qu’on s’en réjouisse parce qu’on pense qu’un tel sujet ne devrait pas être médicalisé est une autre question.
La nouvelle s’intitule Matin, midi et soir. Comme une prescription médicale, vous l’avez compris, mais aussi comme un couple à la sexualité débridée. Deux chercheurs (un homme et une femme) vont découvrir par accident la molécule-miracle après laquelle ils courent depuis des années. N’oublions pas qu’il s’agit d’un conte érotique et vous imaginerez comment ils vérifient l’efficacité de ladite molécule. Quant à ce qu’ils vont ensuite décider d’en faire, vous le saurez en lisant la nouvelle lorsque cela sera possible – ce qui ne devrait plus trop tarder.
Pendant que j’écrivais ma petite histoire à l’aller et au retour de mon trajet en train entre Nîmes et Paris, la collègue qui m’accompagnait lisait devinez quoi ? Les voyageurs au sang d’or. Elle a été, en effet, parmi les premières personnes à acheter le livre. Elle m’a dit beaucoup aimer la façon d’écrire de Kathy, pleine de poésie et si propice à la rêverie.
Justement, à ma descente du train vers 19h30, j’ai parcouru les quelques centaines de mètres qui me séparaient de la librairie L’Hors du Temps, où Kathy dédicaçait son livre et présentait une petite conférence sur les Roms, leur histoire, leur culture et leurs croyances. Anti, Kathy et moi avons ensuite évoqué, avec une émotion intacte, la richesse des échanges que nous avons eues il y a un peu plus d’une semaine avec ces voyageurs au cœur d’or qui nous ont offert si spontanément leur humanité avec une générosité sans limite.
Très belle journée à vous
Alors « Les voyageurs au sang d’or » voyagent par le train maintenant ! :+)
Et les lecteurs peuvent prendre le livre aussi, matin, midi et soir ! :+)
Excellent !
Que du bon dans cette note d’accueil ! D’ailleurs, tu devrais nous en faire une matin, midi et soir 😉
anti
Mdrrr Kathy !
« Que du bon dans cette note d’accueil ! D’ailleurs, tu devrais nous en faire une matin, midi et soir »
Non aux cadences infernales !
Anna, accueil à toute heure mais bon quand même
MDR!!! et bravo à tous! Vivement un instant de calme et d’une main les voyageurs, de l’autre les envies.. çà sent déjà le paradis!
Si tu lis les Envies toute seule, pense à garder une main libre 😉
C’est vrai que c’est difficile de dire comme pour le vélo « et maintenant sans les mains! arf.
..c’est plus sage de trouver un compagnon de lecture, tu as raison Anna…