Le chapitre 2 des Neuf soeurs est écrit. Tiens, parce que c’est vous, je vais vous donner un petit extrait. Si, laissez, c’est pour moi. Ah, j’oubliais juste une petit détail : c’est le seul passage du chapitre qui justement n’est pas de moi. Suis-je drôle, des fois. Bon, sans rire, ce texte est tout simplement sublime. Le voici :
La roue de l’existence tourne éternellement.
Tout meurt, tout refleurit,
Le cycle de l’existence se poursuit éternellement.
Tout se brise, tout s’assemble à nouveau,
Le même édifice de l’existence se bâtit éternellement.
Tout se sépare, tout se salue de nouveau,
L’anneau de l’existence demeure fidèle à lui-même éternellement.
À chaque moment commence l’existence
Autour de chaque ici se déploie la sphère là-bas.
Le centre est partout.
Le sentier de l’éternité est tortueux.
D’après vous, de qui peuvent être ces mots ? Sans tricher, hein, y a pas jeu à chercher des bouts de phrases avec Google. Donnez juste votre avis. Il s’agit d’un écrivain très connu dans le monde entier et l’extrait vient de son livre le plus célèbre (mais pas forcément le plus connu).
Il faut dire que ce monsieur est du genre écrivain maudit. Il a été dit sur lui absolument tout et et n’importe quoi. Et quand je lis des phrases comme celles-là, je me dis que beaucoup auraient une opinion bien plus nuancée – et positive – de cet auteur si on le lisait sans connaître les casseroles qu’il traîne.
Allez, lancez-vous. Vous avez même le droit de proposer plusieurs noms (sauf Anti qui connait la réponse). La photo ? Oui, c’est lui, âgé de 17 ans, méconnaissable.
En fait, je vais vous donner une autre info sur ce chapitre deux (toujours sans révéler son contenu, vous me connaissez) : il met en scène un tout nouveau Grand Méchant Qui Fait Trop Peur.
Il y a eu Samyr en méchant récurrent de plus en plus disjoncté, dans trois de mes romans.
Il y a eu Azhargül, dans un seul livre, mais vraiment le genre de mec que vous ne voudriez pas croiser même en plein jour dans un endroit plein de monde, alors la nuit dans un lieu désert, vous imaginez.
Il y a maintenant Raziel qui, sur bien des aspects, est bien pire que les deux autres réunis.
Son nom est emprunté à l’un des dix archanges dont parle la Kabbale. Mais le Raziel de mon livre n’a vraiment rien d’un ange. Ben oui, quoi, pas de thriller sans méchant. Celui-là est vraiment stimulant – en terme d’écriture, je veux dire. D’ailleurs, j’ai déjà en tête ce qui se passe juste après. Si je trouve le temps, j’écris le chapitre 3 dans le weekend.
Sans oublier que dimanche, je mets La veuve obscure en ligne.
Très belle journée à tous
Fastoche. Nietzsche. Ainsi parlait Zarathoustra. Aucun mérite. Je l’ai entendu hier. (suite à une écoute de France Culture suivie elle-même d’une discute avec un voisin prof de philo).. Par hasard.
Mais bon, j’aurais pu aussi « faire Google… » (je viens de vérifier) … ç’eût été moinssss drôle.
Zoroastre..donc Zarathousra.. t’as tout bon et toi t’as du mérite!-)
c’est pas du mérite, c’est du bol 🙂
..ah! tu vois! toi aussi!
Avec le recul, je n’avais définitivement pas la maturité pour cette matière au moment où je l’ai étudiée. C’est balot pour un bac lettres et langues 🙂
..J’ai eu un prof de philo génial qui pensait cela également et nous le disait sans ambages. D’une part, il nous « préparait » systématiquement et sans fioritures pour le bac, pragmatique en diable, de l’autre, il attisait et éduquait notre goût pour « ce-que-nous-pensions-aimer-sur-l’instant », il soutenait que c’était le mieux qu’il puisse donner dans le contexte .
Un Grand philosophe!
Les profs écrasent piétinent souvent les jeunes pousses oublieux qu’ils sont d’en avoir planté les graines la veille…. C’est sans doute en partie parceque comme tu le soulignes ils ne font pas confiance au temps et veulent plus ou moins inconsciemment un reflet immédiat de leurs efforts.. pas pédagogues pour deux ronds, quoi…
C’est vrai que transmettre est réellement un art… il faut du temps pour l’apprendre…