Singapour est depuis ce matin le 137ème pays à avoir téléchargé au moins l’un de mes livres.

Cette île quasiment collée à la Malaisie est indépendante depuis 1965, sous un régime démocratique aux lois plutôt sévères. Un proverbe local dit que « Tout ce qui est amusant est interdit à Singapour ». La censure est courante, les grèves interdites. La détention de drogue au dessus de quelques dizaines de grammes conduit à la peine de mort (420 personnes pendus dans les vingt dernières années). Tout regard jugé inconvenant envers une femme peut être qualifié d’attentat à la pudeur sur simple dénonciation et valoir la prison. Les pratiques sexuelles désignées comme « contre nature » sont également punies par la loi (la sodomie est cependant autorisée entre hétérosexuels, admirez l’hypocrisie), ce qui n’empêche pas une forte communauté gay de vivre à peu près normalement.

Singapour est connue dans le monde entier pour sa réussite économique et son très haut niveau de vie. Pour limiter – efficacement – le nombre de voitures, diverses taxes très élevées sont prélevées et les véhicules sont vendus en gros trois fois plus cher qu’en France.

Le nom « Singapour » remonte au 14e siècle, il signifie « ville du lion » en sanskrit… bien qu’il n’y ait jamais eu de lion sur cette île, seulement des tigres. Les premiers explorateurs ont vraisemblablement fait la confusion. L’animal symbolique de Singapour est un lion à queue de poisson, surnommé le Merlion, qui était initialement un logo créé pour l’Office de Tourisme local en 1964.

Photo : Alford Ronduen, http://www.trekearth.com/