Bon, je résume, il est déjà tard, 8h28, j’ai amené Dorian au collège, Anti a fait de même avec Gwlad et en plus elle n’a pas arrêté de faire le clown devant moi pour m’empêcher, oui m’empêcher de me concentrer sur mon urgence de là maintenant tout de suite : mon mot d’accueil du matin. Ben oui, je ne l’ai toujours pas écrit. D’habitude, je le rédige la veille au soir et j’en fignole les derniers détails au lever. Mais là, non, pas pu écrire un mot hier. Je vous raconte.
En fin d’après-midi, je me suis dit que j’allais me lancer dans le chapitre suivant de « La veuve obscure » et que, d’ailleurs, j’allais le glisser juste avant celui que j’ai écrit dans le weekend. Le 13 deviendra le 14 et le nouveau deviendra le 13. Pour ce que j’ai raconté sur le petit jeu symbolique de ce qui se passe dans mes chapitres 13, ça marche quand même avec ce que je veux mettre dans le nouveau 13. En fait, ce sera encore plus pile poil dedans. Bon. Donc, je m’installe, tranquillou, et je me mets à chercher quel titre donner au chapitre et quelle citation je vais utiliser en ouverture. Là, je rame un peu, au point que Gwlad me demande : » Mais ça ne serait pas plus facile d’écrire le chapitre d’abord et de choisir la citation après et le titre à la fin ? ». Certes. Mais moi, je fais dans l’ordre inverse : d’abord le titre et la citation – l’un pouvant découler de l’autre – et ensuite le chapitre, qui est en quelque sorte cadré par leur choix préalable.
Pendant ce temps, Anti a lancé un truc à cuire puis disparait dans la chambre de Gwlad et là, j’entends grésiller un peu trop. C’est le frichti qui commence à être très très cuit. J’éteins tout, je mets la table, j’appelle à la soupe, on mange, on rigole bien, vraiment très bien (on rigole toujours quand on est à table, c’est vraiment un moment joyeux) puis dispersion, rangement, tout ça.
Je me remets devant mon PC avec, enfin, le titre et la citation, qui me tombent dessus avec une évidence totale. Fallait juste attendre que ce soit mûr, quoi. Anti remonte : le PC de Gwlad est devenu un nid à virus et autres trojans, ça grouille que ça en peut plus et l’une des bestioles particulièrement rusée bloque tout accès aux antivirus. Bref, je descends voir ça. Je repère où se cache la bête immonde, j’essaie diverses astuces pour la trucider mais nada, j’y arrive pô. Extinction du PC jusqu’à son déparasitage complet, qui devrait se produire ce weekend, Nico venant à la maison avec tout ce qu’il faut pour (c’est à dire, sa compétence largement supérieure à la mienne).
Retour devant mon PC. P’tain, j’ai comme un coup d’barre, moi. Fait sommeil. Anti aussi a sommeil. On aime bien avoir sommeil, en plus, on adore se coucher, se coller, se… enfin bref, tout ça, quoi. La petite coquine essaie de voir au passage ce que j’ai trouvé comme titre et comme citation mais a-ha, on ne me la fait pas à moi, je ferme tout fissa sans qu’elle ait le temps, hyark hyark, non mais oh, faut garder le suspense.
Et ce matin, au réveil, je n’ai absolument aucune mais alors aucune idée de ce que je vais bien pouvoir écrire comme mot d’accueil. Si vous croyez que ça se fait tout seul… Et les chats qui glandent tranquillement, ah ça, c’est pas eux qui vont m’aider.
Comment ? Je l’ai écrit ? Ah ben oui, tiens. Dingue. Et mon chapitre ? Euh… ce soir, peut-être… si j’ai pas sommeil trop tôt.
Très belle journée à tous
J’en pleure de rire ! Trop bien ! En revanche, je demande un droit de réponse et nie tout en bloc de ses insinuations à l’autre là !
anti, ptdrrrr
Passionnant de participer à la création d’un nouveau roman… Pour le titre et la citation du chapitre, je les aurais choisis, comme Gwlad, après la rédaction… Mais, au fond, le choix d’Anna est plus rationnel, elle cadre d’emblée le sujet. Je ne sais comment procèdent les autres auteurs… A creuser !
Hi hi hi trop bien pour commencer ma journée. Anti, vilaine curieuse, mais Anna pas folle heing ? Le voilà fait le mot d’accueil ! mot c’est vite dit avec tout ce que l’on a à lire lol
« Anti, vilaine curieuse »
Moi ?! Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnn ! C’est mal me connaître…
anti, hum, hum…