«Tout s’accélère, le solaire est désormais devenu une illustration de la croissance verte», a expliqué Jean-Louis Borloo à l’AFP, estimant que l’installation d’une centrale dans chaque région était essentielle pour une «véritable prise de conscience» de la place future de cette énergie renouvelable.
Il peut y avoir un différentiel de compétitivité, c’est pour cela que l’appel d’offre est régionalisé», a précisé le ministre de l’Ecologie.
Au moins une centrale solaire par région d’ici 3 ans
L’appel d’offre, qui entraînera un investissement d’environ 1,5 milliard d’euros au cours des trois prochaines années selon le ministère, distingue quatre zones géographiques en fonction de leur ensoleillement. Dans la zone 1 (Aquitaine, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Limousin, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Rhône-Alpes), il porte sur 2 projets de 10 MW dans chaque région.
La qualité environnementale des projets (insertion dans le paysage, limitation de la surface immobilisée par l’installation) et leur contribution à la recherche et à l’innovation feront partie des facteurs-clés dans la sélection des dossiers.
Objectif : fabriquer 400 fois plus d’électricité solaire d’ici 2020
Les projets retenus pourront bénéficier d’un tarif préférentiel d’achat de l’électricité pendant 20 ans. Les dossiers de candidature devront être déposés avant le 21 décembre à la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
La France se situe aujourd’hui au quatrième rang européen, derrière l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, dans le secteur du solaire photovoltaïque.
«L’objectif est clair: on veut faire 400 fois plus (de production d’électricité d’origine photovoltaïque) à l’horizon 2020», a rappelé Jean-Louis Borloo.
Si la marge de progression envisagée est forte, la base de départ est très faible. Fin 2008, la puissance installée du parc photovoltaïque français raccordé au réseau était de 69 MW (soit une multiplication par 2,5 du parc en un an). L’objectif affiché du gouvernement est d’atteindre 5 400 MW en 2020.
Selon l’Ademe, la filière photovoltaïque devrait représenter en France un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros à l’horizon 2012.
Source : 20 Minutes
Photo : Centrale solaire près de Séville, Espagne, le 6 novembre 2008, M. del Pozo, Reuters
🙂
et je suis ça de près, mon frère fait son stage de master 2 pro dans une société spécialisée dans les énergies renouvelables, d’abord les éoliennes mais là ils se mettent aux panneaux solaires !
Ils installent un site près de Carcassonne.
Personnellement, je crois plus à l’avenir du photovoltaïque qu’à l’éolien (plus discret visuellement, silencieux et moins de maintenance).
J’ai vu un reportage aujourd’hui, d’une commune qui a implanté des panneaux solaires sur des parcelles non cultivables… Elle fournit l’équivalent de l’électricité consommée par les administrés (4000 habitants). L’énergie produite est rachetée par EDF à un prix convenu.
L’objectif de 5400 MW en 2020 semble réalisable… C’est l’équivalent de la production de 5 centrales nucléaires, ce qui est loin d’être négligeable.