Ces jours-ci, le débat fait rage sur les primes indécentes et les stock-options démesurées que touchent certains dirigeants, y compris quand leur entreprise fait des pertes, voire est soutenue par des fonds publics.
Un parfum rafraichissant, autrement plus éthique, nous parvient de l’autre côté de l’Atlantique, de deux géants de l’informatique : Google et Apple. Plus près de chez nous, la Suède est également en train d’agir pour limiter les abus.
Quelques extraits de deux articles parus dans E24
Le « triumvirat » à la tête du groupe internet Google, le PDG Eric Schmidt et les cofondateurs Larry Page et Sergey Brin, ont une nouvelle fois reçu en 2008 un salaire purement symbolique, limité à 1 dollar, a annoncé le groupe dans une communication aux autorités boursières (SEC).
MM. Schmidt, Page et Brin, dont les parts dans la société suffisent à en faire des milliardaires, même si leur valeur a fondu de plus de moitié en 2008, n’ont pas non plus reçu de stock-options. Toutefois, Eric Schmidt a bénéficié de plus de 508.000 dollars de frais de sécurité et de transports.
Par ailleurs, Google a souligné dans ce communiqué destiné aux actionnaires, invités à participer à une assemblée générale le 7 mai au siège californien de Mountain View, que la société ne leur avait jamais versé de dividende et ne comptait pas changer de politique.
Parmi les patrons des sociétés technologiques, le PDG d’Apple Steve Jobs perçoit également un seul dollar de salaire annuel
En parallèle, le gouvernement suédois a annoncé mardi 24 mars qu’il allait interdire le versement de bonus dans les entreprises publiques et demander au secteur privé de faire de même. Plusieurs groupes privés suédois, comme Volvo ou la banque SEB, ont été récemment épinglés pour avoir tenté d’augmenter les revenus variables de leurs dirigeants, en dépit de suppressions d’emplois ou de résultats en forte baisse.
Même si les revenus des dirigeants en Suède sont loin des sommets atteints aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ils avaient été forcés de faire machine arrière, face aux critiques. La polémique sur les primes des dirigeants fait actuellement rage en France et surtout aux Etats-Unis, où l’assureur AIG, malgré des pertes catastrophiques, va verser des dizaines de millions de dollars à des responsables de ses activités financières.
Source : E24.fr
Photo : Le PDG de Google Eric Schmidt, à gauche, et les cofondateurs Larry Page et Sergey Brin (SIPA)
Tout ce foutoir financier intervient car le système du marché n’est plus valable car l’économie est devenue monopolistique, la loi de l’élite devra s’effacer devant la loi de la solidarité….
Content ou pas c’est inévitable
lA preuve dans cette note
………………..no comment !
Il sera toutefois délicat pour les Etats d’intervenir dans l’exécution des clauses des contrats, qui ressortent du Droit privé. Les Lois n’étant pas rétroactives, je ne vois pas ce qui pourrait empêcher un Dirigeant évincé de toucher ses indemnités contractuelles de rupture, s’il les réclame en Justice.