Snow Patrol, vous connaissez? Vous devriez. Un de leurs agents qui aime bien notre blog m’a envoyé le texte de présentation ci-dessous. Le titre de leur nouveau CD « A hundred million suns » est en écho parfait avec la note d’Anti Le jour du soleil.
La chose principale qu’il faut comprendre à propos de Snow Patrol c’est que, 14 ans après qu’ils ont commencé sous la forme d’un groupe d’étudiants à l’université de Dundee, ils naviguent toujours à l’instinct, de façon merveilleuse et imprévisible.
« Ce qui est super et terrifiant au sujet de notre groupe, » déclare leur leader et principal auteur-compositeur, Gary Lightbody, « C’est que tout est toujours arrivé au fur et à mesure. Il y a eu très peu de plan d’ensemble. Nous laissons les choses arriver autant par accident que par intention délibérée. »
Le nouveau hit de Snow Patrol, extrait de « A hundred million suns »
Maintenant que le groupe a été fêté comme un géant commercial – son dernier album, Eyes Open, a été le best-seller anglais de 2006 – il est intéressant de se rappeler que les membres de Snow Patrol ont passé les années 1990 en étant si fauché qu’à un moment de dèche extrême, Lightbody a dû vendre sa collection de disques pour payer son loyer.
Jeepster les a finalement viré en 2001 après leur deuxième album, titré, de façon prémonitoire, When It’s All Over We Still Have To Clear Up (quand tout sera terminé, nous devrons encore tout nettoyer), ait échoué à toucher un plus large public que leurs fans de base, un petit groupe passionné mais désespérément réduit.
« Nous avons passé 10 ans à faire des disques que seulement 6000 personnes achetaient, » confirme Lightbody. « Pour nous, le succès ne se voit pas dans les charts, c’est quand tu arrives pour donner un concert et que tu découvres que la salle est pleine. »
Dans les premiers temps, leur plus grand public se trouvait en Irlande, le pays où Lightbody, né à Bangor, avait grandi avant de déménager en écosse pour y faire ses études. « Nous avons beaucoup de chance, c’est comme si nous avions trois villes où nous sommes chez nous, Belfast, Dublin et Glasgow, bien qu’on nous fasse un accueil extraordinaire à chaque fois que nous jouons dans n’importe quelle ville d’Irlande ou d’Ecosse. »
Snow Patrol a commencé à devenir considérablement plus important dans tout le Royaume-Uni et en Amérique après avoir signé sur le label Fiction en 2003 et s’être associé avec le producteur Garrett ‘Jacknife’ Lee.
« Il a eu sur nous une influence incroyable, » dit Lightbody, « Jacknife est devenu une sorte de membre indispensable du groupe. Je ne peux pas m’imaginer travailler avec un autre producteur, quel qu’il soit. »
Sur les conseils inspirés de Lee, Snow Patrol et Lightbody, son chanteur de plus en plus charismatique, se sont débarrassés de certains de leurs côtés rugueux typiquement indé et ont commencé à affûter leur élégance pop. En 2003, ils ont sorti Final Straw, leur premier album numéro un, dont a été extrait le premier single du groupe à se classer dans le top 5, « Run ». Il leur a aussi valu de remporter le premier Ivor Novello du meilleur album en 2004.
Chasing cars, 100 000 passages radio et 2 millions de téléchargements
En 2005, ils ont emménagé dans un studio isolé, en plein milieu de l’Irlande, Grouse Lodge, et terminé Eyes Open, sur lequel se trouvait une des chansons les plus chargées d’émotion du moment, « Chasing Cars ».
Avec plus de 100 000 passages radio au Royaume-Uni, deux millions de téléchargements aux Etats-Unis, et le titre de ‘Meilleure Chanson de tous les Temps’ décerné par les auditeurs de Virgin Radio, « Chasing Cars » a également eu le rare privilège de clôturer l’indéracinable émission de la BBC de classement des charts, Top Of The Pops, en juillet 2006.
L’effet sur l’album Eyes Open a été phénoménal, conduisant au final à un nombre total de ventes dans le monde de 4,7 millions d’exemplaires.
A hundred million suns
A ce stade, la plupart des groupes pareillement comblés auraient probablement soit pris de longues et coûteuses vacances ou seraient repartis à l’assaut des charts pop de la planète.
Lightbody and co n’ont fait ni l’un ni l’autre, choisissant à la place d’appeler Jacknife Lee pour faire un album qui les a emmenés dans une odyssée créative inattendue de Galway dans l’ouest de l’Irlande, jusqu’au retour à Grouse Lodge dans le comté de Meath, en passant par les légendaires studios Hansa de Berlin où Bowie et de nombreuses autres sommités des années 1970 ont enregistré leurs ouvres déterminantes.
« C’est de loin notre disque le plus abouti. A Hundred Million Suns ressemble au mariage de tout ce que nous avons appris dans les années passées avec Jeepster et dans celles avec Fiction, transformé en quelque chose de neuf et de plus audacieux. Notre côté revêche et indé ressort à nouveau au milieu de tous les aspects pop des deux derniers disques. On y trouve beaucoup de mélodies et, quoi qu’on fasse, on ne peut pas masquer ça. Cet album est touché par toute notre histoire, et avec un peu de chance, il ressemble également à notre futur. »
Chasing Cars !!! Trop bien ! Pareil. J’ignorais le nom du groupe.
Apparemment, y’a des fans si j’en juge par le nombre de visionnages des vidéos indiqué sur Deezer « Chasing Cars » vue 3.455.790 fois… et idem pour run voire plus !
« A hundred million suns » Waouh ! Pour tout, le titre, la pochette et… la soirée est belle et le ciel splendide encore ce soir…
anti, cent millions de soleils au coeur