Début octobre, Anna faisait une note d’accueil intiulée How long is now avec cette photo qui avait déclanchée une série de commentaires passionnants sur le célèbre centre multiculturel Tacheles de Berlin
L’enquête se pouruivait sur le blog de Startine afin de savoir qui avait dessiné ce portrait. Bien qu’ayant mobilisés plusieurs agents à travers le monde, les recherches étaient restées infructueuses jusquà ce jour 12 h 32 heure locale, où je découvrais enfin la clef du mystère…
Cette oeuvre est signée…
Ta dam…
par plusieurs personnes ! Il s’agit même d’un travail de plusieurs groupes : « Globalodromia FILOART ». Lisez plutôt :
Das Projekt Akrotia ist eine Zusammenarbeit von acht Gruppen, die sich mit unterschiedlichen Faktoren auseinandersetzen, welche die Zeit und die Gesellschaft, in der sie leben, nachhaltig beeinflussen und prägen. Beleuchtet und interdisziplinär verarbeitet werden Themen wie die globale Überwachung und Kontrolle sowie der Verlust derselben, Maschinen- und Personenkult, Einflüsse von Medien und Wissensmonopolen.
Auf diverse Wechselwirkungsbeziehungen im Zusammenhang mit Machtverteilung beziehen sich die Betrachtungen. Die Präsenz von den genannten beeinflussenden Faktoren in bestimmten Orten/ Unorten wird analysiert und dargestellt. Die Absicht dieses Projektes ist nicht Antworten vorzugeben, sondern viel mehr dem Betrachter neue Horizonte von Fragen zu eröffnen.
ou encore : ceci
Auf der Suche nach neuen Wegen in der Kunst, wird im Jahr 1984 eine Gruppe aus Ideen gebildet. Diese Gruppe nannte sich FILOART. Sie arbeitete interdisziplinär. Im Jahr 1989 zersplitterte die Gruppe.
In den 90er-Jahren gründen sich mehrere Gruppen, die das Konzept von FILOART als Grundstein für ihre Arbeit nutzen. Diese Gruppen arbeiten autonom, ihre Themen und Ausdrucksformen sind unterschiedlich. Bis Ende des XX. Jahrhunderts zählt die FILOART Bewegung acht Gruppen: Sammlerfamilie (1991), Psychiatriepatienten (1992), D.N.K.-Dashuria Ndaj Katrorit (1993), L.E.O. (1993), Mrs.Brainwash (1995), U.R.A. (1996), Globalodromia (1996), P.M.S. (1996).
Ah ? Comment ça c’est en allemand ? Ah, ben oui !!! Heureusement, Monilet a fait la traduction de ces articles (merci ! merci ! merci !), voici donc la chose, en français :
Le projet Akrotia est un travail collectif de 8 groupes qui se préoccupent de divers facteurs qui influencent et marquent durablement la société et l’époque dans lesquelles ils vivent. Des thèmes comme la surveillance et le contrôle général ainsique sa perte, le culte des machines et des personnes, les influences ds médias et des monopoles du savoir sont mis en lumière et travaillés de façon interdisciplinaire.
Les observations se rapportent à divers jeux de relations réciproques en liaison avec la répartition du pouvoir. On analyse et dépeint la présence des facteurs d’influence susnommés en divers lieux ou non-lieux. Ce projet n’a pas pour intention de donner des réponses mais plutôt d’ouvrir à l’observateur de nouveaux horizons de questions.
et :
En 1984 se crée un groupe d’idées à la recherche de nouvelles voies artistiques. ce groupe s’apelait FILOART. Il travaillait dans l’interdisciplinarité et éclata en 1989.
Dans les années 1990 naissent plusieurs groupes qui utilisent le concept FILOART comme base dec leur travail. Ces groupes oeuvrent de manières autonomes et différentes. Jusqu’à la fin du 20 ème siècle le mouvement FILOART compte 8 groupes : famille des collectionneurs( 1991), patients de psychiatrie (1992), D.N.K.-Dashuria Ndaj Katrorit (1993), L.E.O. (1993), Mrs.Brainwash (1995), U.R.A. (1996), Globalodromia (1996), P.M.S. (1996).
anti
How long is now? Just enough !
YES !!!!! Bravo pour l’enquête à vous tou(te)s qui y avaient partcipé !!!!!
Anna, le temps au temps
Non, l’enquête n’est pas finie, la semaine dernière j’ai trouvé la réponse dont je vous narrerai le fil conducteur quand l’actualité m’en laissera le temps…
Bref les 2 artistes sont YZ et Missill (je n’ai pas dit Miss You :-), deux filles graphueuses françaises qui ont lancé le projet « Open Your Eyes » en mars 2003 au moment de l’invasion de l’Irak. Il y a même un site officiel avec la carte mondiale des endroits où ces visages ont été peints et des vidéos :
http://open.your.eyes.free.fr/gallery.htm
NXTEP – Paris sous les bombes
“Matte un peu cette tête! Je la voie partout!!”. C’est au bord de l’hystérie que Jérémy, skater émérite, me montre cette superbe tête de géant africain graffée au pochoir sur une armoire EDF de l’avenue Saint Marcel à Paris. Et il est vrai que depuis trois mois, Paris est devenu la toile géante où est née ce mystérieux motif, au regard à la fois grave, bienveillant et miséricordieux. De la gare du Nord à Bastille, en passant par Laumière et Austerlitz, la puissance de l’underground s’exprime avec ce visage ténébreux, bravant la pollution du normatif et du vulgaire, nous poussant à ouvrir les yeux sur un monde où la tension mène au chaos. Simplicité et intensité du concept. De l’art, du vrai
Graffbombz – Mars 2003. Guerre en Irak, Acte II.
Bagdad sous les bombes de l’Empire. Dans les rues de Paris, aux points stratégiques, une modeste armée de vingt doigts pose un visage grave aux yeux clos. Les passants s’interrogent avec un arrière gout de malaise: deuil, tristesse, fantome cadavérique du malheur qu’on suppose et veut pas voir.
Nova – Jeu de piste
Au lieu de reproduire leur pochoir au hasard, YZ et Missill ont eu l’idée de le superposer sur un plan de Paris et de relever les points d’intersection entre les rues et la silhouette et d’y placer précisement leur tête de sage africain. Seb Broquet
Waow !!!! Super !!!!
Génial !!! Moi qui me disais en partant : bon, le schmilblick reste entier dans c’t’histoire, ben voilà ! T’es la meilleure Startine !!! Le site est d’enfer !
C’est amusant quand même de se dire que Julien écrivait ici même il y a quelques heures : » Just open your heart and listen to it beating for hope and peace. »
anti
Oui, j’étais complètement survoltée lorsque j’ai trouvé la piste, tout à fait par hasard !!!
Toujours dans le fameux ELLE du 20 octobre où j’avais trouvé l’affiche pour la FIAC avec la photo de l’aéroport de Juliana à Saint Martin où je retourne en décembre, dans la page Culture, je vois une photo du « Point Ephémère », lieu alternatif quai de Valmy dans le 10°… et le mystérieux visage black au pochoir !!!!!!!!
C’est le redémarrage de l’enquête.
Mais je raconterai tout cela dans un post à venir, c’est tellement excitant et passionnant, toutes ces coïncidences ! Ces connexions au-delà de l’espace et du temps sont fascinantes, et sans internet, elles n’auraient jamais été possibles. C’est vraiment une révolution en matière de contre-pouvoir. D’ailleurs, les nouveaux médias ont joué un rôle majeur dans l’élection d’Obama… et à mon avis, ce n »est pas fini. Internet, bien sûr, cela peut être manipulé, mais c’est aussi l’anti-censure et l’anti ignorance.
Grand hâte de te lire Startine ! J’étais complètement euh… contente mais désappointée en ayant la réponse du Tacheles lui-même quant à la question qui a peint ? avec la réponse ci-dessus. Mais, malgré tout, c’est aussi intéressant de voir ce que ce lieu abrite…
anti
» Internet, bien sûr, cela peut être manipulé, mais c’est aussi l’anti-censure et l’anti ignorance. »
Oui, tout à fait. Ca rejoint le côté visionnaire d’Avaaz, qui dit que le véritable pouvoir, c’est nous tous qui le détenons.
Et de plus en plus
BRAVO A STARTINE qui publie sur son blog la résolution finale de l’énigme:
http://startine.blogs-de-voyage.fr/archive/2008/11/07/mural-du-tacheles-l-enigme-est-resolue.html