Un grave problème de lait frelaté secoue la Chine depuis déjà plusieurs semaines. J’ai suivi cette histoire depuis son début, sans en parler ici parce que justement il ne concernait que la Chine. Je ne souhaitais pas donner la sensation que je ne parlais de ce pays que lorsqu’il montrait ses dysfonctionnements les plus graves.
Il se trouve que le problème est en train de s’étendre au niveau mondial. Voici ce qu’en rapporte l’AFP aujourd’hui.
Lait frelaté chinois: le scandale a gagné l’étranger
22/09/2008 05h34
PEKIN (AFP) – La peur du lait chinois contaminé à la mélamine a gagné l’étranger, alors qu’en Chine même le nombre d’enfants victimes de cette gigantesque fraude s’est encore considérablement alourdi lundi, se chiffrant par dizaines de milliers.
Quelque 53.000 enfants ont dû être soignés dans le pays, dont près de 13.000 restent hospitalisés — 104 d’entre eux dans un état grave — après avoir consommé du lait frelaté à la mélamine, a annoncé le ministère de la Santé.
Huit sur dix des petites victimes de ce scandale, qui a éclaté il y a une dizaine de jours, ont moins de deux ans. Ce lait contaminé a provoqué la mort de quatre nourrissons.
L’ampleur du désastre a coûté son poste au patron de l’Administration chinoise en charge du contrôle de qualité, Li Changjiang. Chine Nouvelle a annoncé lundi que le gouvernement avait accepté sa démission.
A l’étranger, une série de pays, asiatiques et africains principalement, ont suspendu les importations de lait chinois, voire de tous produits laitiers ou pouvant contenir du lait.
Des fabricants ont d’eux-mêmes ordonné le rappel d’aliments, comme l’entreprise japonaise Marudai Food, qui a retiré des milliers de petits pains industriels fabriqués avec du lait fourni par Yili, l’un des fabricants chinois incriminés.
Car la mélamine, un produit chimique utilisé dans la fabrication de colles ou de résines, a désormais été détectée dans une large palette de produits.
Dimanche, les autorités de Singapour ont ainsi annoncé avoir découvert le poison potentiel dans de simples bonbons, d’une célèbre marque chinoise (« Lapin Blanc »).
Singapour avait déjà suspendu vendredi l’importation et la vente de produits laitiers de Chine après avoir détecté de la mélamine dans du lait, des yaourts, des glaces, des biscuits et du chocolat.
En prenant une tournure planétaire, le scandale a mis en évidence une pratique révélée il y a quelques mois: l’ajout de mélamine à des produits alimentaires, pour tricher sur leur taux en protéines et le faire paraître artificiellement plus élevé.
En 2007, des chiens et des chats du continent nord-américain en avait été victimes. Du gluten importé de Chine, pour leurs pâtées industrielles, avait été trafiqué à la mélamine.
Plusieurs dizaines de milliers d’animaux d’élevage, comme des porcs, avaient aussi été nourris avec des préparations contenant des suppléments protéinés importés de Chine, contaminés avec de la mélamine.
La Chine est régulièrement sur la sellette pour ses produits alimentaires ou pharmaceutiques de mauvaise qualité, voire toxiques, pour ses jouets à la peinture au plomb, etc.
En début d’année, ce fut au tour de l’héparine chinoise: l’anticoagulant avait été contaminé au sulfate de chondroïtine sur-sulfaté, une substance non-naturelle obtenue par modification chimique, selon la FDA, l’agence américaine de l’alimentation et des médicaments.
Cette substance, mimant l’héparine mais moins coûteuse, a entraîné aux Etats-Unis notamment des réactions allergiques sévères, dont 19 décès.
Dimanche, le Premier ministre Wen Jiabao s’est engagé à en finir avec ces scandales récurrents: « Nous voulons empêcher que cela se reproduise, pas juste pour les produits laitiers, mais pour tous les produits alimentaires », a-t-il déclaré à des Pékinois, devant les objectifs des caméras de la télévision chinoise.
Mais les autorités centrales s’attaquent parfois à des chaînes de corruption difficiles à démanteler.
Dans le cas du lait maternisé, la sonnette d’alarme avait été tirée dès août par la société Fonterra, partenaire néo-zélandais du chinois Sanlu, premier fabricant dont les produits contaminés ont été repérés.
encore et toujours les produits chimiques en cause
…surtout quand on ajoute sciemment des produits chimiques toxiques à des aliments.
Sinon, tu sais, le lait aussi (comme tout ce qui nous entoure) est un assemblage de produits chimiques totalement naturels et sans danger.
oui Anna j ai regardé » envoyé spécial » la semaine dernière et j ai eu très peur !!!
aux U.S ils se sont rendus compte de la mélamine dans la nourriture pour les animaux quand ils se sont rendus compte que leurs chats s étouffaient et en mourraient…
j ai vu la » suite » du reportage sur l antigel pour voiture dans le dentifrice… quand on pense que pour la CE ils l ont enlevé mais que du dentifrice tel que celui frelaté est en partance pour… l Afrique !!!
Pardon mais quand on voit les contrôles faits au Havre… alors que 5 millions de containers par an arrivent de Chine… Quel manque de sérieux !!!
Et comment peut on laisser ce laboratoire de Nantes qui détecte des pesticides, à taux 2 fois plus élevé que la norme dans les haricots verts, ne pas avoir à le signaler sous prétexte qu ils n ont pas de droits législatifs et juridiques ?!!!
Ils constatent, point. Ce que fait le revendeur après bah ce n est pas de leur ressort…
Et au Havre… ils constatent que c est de la pâte de poisson pour surimi, point barre. Pas de recherche de quoi que ce soit d autre à l ordre du jour… : vous pouvez décharger !
et comme en France on n est pas obligé de mettre sur la boite la provenance des ingrédients… bonjour la salade mexicaine, puisqu il s agissait d elle ! pas une denrée française dedans 🙁 et la seule chose que l on regarde ce n est pas si y’a soucis dans les ingrédients, c est seulement si la taille du haricot convient ou s il n est pas trop cassé…
Bon appétit ! 🙁 longue Vie !
Oui, tout semble (dés)organisé de la façon la plus hypocrite possible pour nous faire avaler n’importe quoi, c’est le cas de le dire.
le lait de vache c’est pour les veaux
Eh bé ! Ca fait frémir ça aussi. J’ai plus très envie d’aller faire les courses.
anti
Alors marche….
oh tinG mdr je sens qu aujourd hui on va battre des records !!!
La bonne nouvelle, c’est que les petits veaux que nous avons à la maison (je ne sais pas si on va leur dire comme ça, surtout les chats) ne boivent que du lait frais, pas du lait en poudre qui contient va savoir quoi.
Par contre, pour les autres aliments, il n’y a plus qu’à espérer que nos systèmes immunitaires continueront à faire face…
« Alors marche…. »
Dieu sait pourtant si j’ai envie d’aller courrir ! Tant pis, ce sera pour demain j’en ai peur.
anti, attention Allah marche
Aujourd’hui, retrait en Angleterre de bonbons qui pourraient être concernés par le lait toxique. Le distributeur a précisé que les risques étaient vraisemblablement nuls mais qu’à tout hasard, à titre de précaution, il préférait retirer l’intégralité du stock en vente.
Le gouvernement chinois, de son côté, annonce qu’il n’existe plus aucun produit incluant du lait frelaté en circulation.
Mon oeil !
Oui, non seulement il n’y en a jamais eu mais en plus, maintenant, il n’y en a plus.
🙂
C’est comme ce qu’ils disent du Tibet, en fait: ce pays n’a jamais existé, donc il n’est pas envahi.
(source: Libé)
Vendredi, Pékin a battu le rappel de tous ses Lapins Blancs vendus à l’étranger et le scandale du lait frelaté a pris des proportions planétaires.
Les Lapins Blancs, ou White Rabbits, ce sont ces bonbons crémeux et légèrement mentholés que beaucoup d’entre nous ont savouré à la fin d’un repas chinois pour apaiser le feu de la ciboule et du gingembre. Produits par la société Bright Food Co (Guangshengyuan en chinois), basée à Shanghai, ils ont connu leur heure de gloire en 1972, lorsqu’ils ont été offerts au président américain Richard Nixon lors de son voyage historique en Chine. Depuis, dans nombre de restaurants chinois, on les trouve dans la coupelle de l’addition.
La porte-parole de Bright Food Co a annoncé que sa société avait «rappelé les bonbons White Rabbit exportés, et temporairement suspendu les ventes intérieures». Une mesure de prudence qui en dit long sur l’angoisse régnant à haut niveau en Chine. Le célèbre bonbon a été retiré des rayons dans plusieurs pays, de Singapour jusqu’au Pérou, en passant par l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Dans certains cas, il est toujours en vente, mais accompagné d’un avertissement aux consommateurs.
Les Européens, eux, ont décidé de recourir aux grands moyens en interdisant les importations de tous les produits alimentaires pour enfants provenant de Chine qui contiendraient du lait en poudre, du chocolat aux biscuits en passant par les confiseries.
Ils étaient retirées à Maurice depuis 2 jours et pas ici.
Ah les lenteurs administratives
Des bonbons contaminés détectés en Belgique
Des quantités cinq fois supérieures aux normes autorisées de mélamine, la substance chimique au centre du scandale du lait frelaté en Chine, ont été découvertes dans les bonbons chinois «White Rabbit» en Belgique.
Des quantités cinq fois supérieures aux normes autorisées de mélamine, la substance chimique au centre du scandale du lait frelaté en Chine, ont été découvertes dans des bonbons chinois « White Rabbit » vendus en Belgique. « On a retrouvé 11,24 milligrammes de mélamine par kilo de produit » sur un échantillon de ces friandises vendues dans des magasins asiatiques, alors que la concentration maximale autorisée est de 2,5 milligrammes de mélamine par kilo », a précisé hier dans un communiqué l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca).
Les bonbons White Rabbit sont déjà retirés de la vente depuis plusieurs jours en Belgique, a indiqué l’Afsca, mais elle a demandé « instamment » aux consommateurs qui en avaient auparavant acheté de ne plus les consommer.
L’agence sanitaire belge n’était pas en mesure d’indiquer hier la quantité de ces friandises commercialisée en Belgique.
Environ 53.000 jeunes enfants sont tombés malades et quatre nourrissons sont morts en Chine après avoir consommé du lait coupé à la mélamine, une substance chimique utilisée dans la fabrication de plastique.
Mais aucun cas de maladie lié à la consommation d’autres produits que le lait en poudre n’a jusqu’ici été signalé.
L’Union européenne vient d’interdire les importations de certains produits chinois contenant du lait en poudre, comme les chocolats et bonbons, en réaction au scandale du lait frelaté en Chine.
(Source AFP)
Ca me rappelle le scandale des farines animales qui a explosé en … 1996 ? Oui, c’est ça. Pareil. On semblait découvrir un truc qu’était connu de tous et dont tout le monde se foutait jusqu’au jour où les choses sont devenues plus grave. C’est dingue quand même de croire que parce qu’on ne parle pas d’un truc, il va passer tranquille. Ca ne marche pas comme ça dans la vrai vie. Un truc qui ne va pas dès le début, empire. C.Q.F.D. A chaque fois, faut attendre les morts pour agir ? Tssss…
anti
oui, j’ai milité tellement pour dénoncer ces horreurs, jusqu’au jour où j’ai compris le système. Je ne me bat plus collectivement mais fais du porte à porte, si tu vois ce que je veux dire.
Ouais, je voie vois euh je vois voie.
anti, voie double.
C’était hier dans Libé:
3 oct. 6h51
Télévision, fabricants, tout le monde ment
Par PASCALE NIVELLE
Liu Yongde, père d’une fillette de 2 ans,directeur de marketing d’une entreprise de Xiamen (province de Fujian).
Ma fille unique est tombée malade début septembre. Sans raison, elle s’est mise à vomir et perdre du poids, son ventre était gonflé et très douloureux. Lorsque j’ai appris le scandale du lait toxique à la télévision – on ne parlait alors que de la marque Sanlu -, je l’ai amenée à l’hôpital 174, à Xiamen. Elle ne boit que du lait Youbo de qualité supérieure, de la marque Shengyuan, mais j’ai eu des soupçons. Les médecins ont fait des radios et m’ont dit qu’ils devaient l’hospitaliser. Ils m’ont aussi demandé quel était son lait. Mais en apprenant la marque, ils ont changé d’avis et l’ont renvoyée à la maison en nous conseillant de lui faire boire beaucoup d’eau. J’ai compris après que cet hôpital est sous contrat avec le lait Youbo, donné à la maternité. Une semaine après, la petite allait toujours mal, je l’ai conduite à l’hôpital du Peuple. On a trouvé des calculs dans ses deux reins, à cause de la mélamine contenue dans son lait. Elle a été soignée.
J’ai appelé la firme de lait à Qingdao, on m’a répondu sèchement qu’il n’y avait «aucun problème de qualité» sur le Youbo. Quelques jours plus tard, ils m’ont rappelé pour «négocier quelque chose», ce que j’ai refusé. Sur CCTV, la télévision nationale, fin septembre, ils continuaient à montrer des étalages de lait Youbo, assurant qu’il ne présentait aucun danger. C’est ce qui m’a mis vraiment en colère. La télévision, les entreprises, tout le monde ment. Mais je ne me laisserai pas faire, je veux un procès, aller jusqu’au bout Dans ma résidence, plusieurs enfants élevés au Youbo ont eu les mêmes symptômes. J’ai commencé par recueillir les témoignages des parents, ainsi que ceux de nombreux autres sur Internet, pour élaborer une plainte collective et réclamer des dommages et intérêts. Contrairement à ce qui est dit, les gens doivent payer les soins et ne touchent aucune indemnisation. Un avocat de Pékin m’a aidé à rédiger cette «plainte du Peuple» contre Sanlu et les autres. A ce jour, 27 parents ont déjà porté plainte.
Ce scandale montre que le problème est général, et pas seulement celui de la filière du lait. Si cela ne s’arrange pas, la Chine connaîtra d’immenses conflits sociaux. Les gens ne peuvent accepter qu’on assassine des nouveau-nés. Ma petite fille va mieux, on ne lui donne que de la bouillie de riz qu’elle ne supporte pas, ayant été élevée au lait. Moi, je me sens perdu depuis cette affaire. Je ne fais plus confiance aux dirigeants, je n’ose plus rien acheter et j’ai envie de quitter mon pays, émigrer à l’étranger. En fait, j’ai peur.
Pour le première fois dans l’histoire de la Chine, une action de masse est menée pour traîner en justice les responsables de ce drame. Les parents des enfants victimes s’allient et prennent des avocats en commun.
L’information sur le lait toxique était connue dès le mois de juillet mais a été étouffée en raison des JO. Le pouvoir a attendu la mi-septembre pour laisser enfin les journalistes publier l’info.
Ce qui est un autre aspect tout à fait remarquable de cette affaire: il y a quelques années, personne n’en aurait jamais entendu parler. Aujourd’hui, sous la pression croissante de sa propre population, la Chine montre enfin un peu plus de transparence sur les drames qui la secouent.
Comme dirait Avaaz, le seul vrai pouvoir, ce n’est pas celui des élites qui nous gouvernent (ou nous oppriment dans les pays les plus totalitaires), c’est celui que nous détenons tous ensemble.
Chine: nouvelle inquiétude en Chine après la découverte de mélamine dans des oeufs
AFP – 28/10/2008 10h42
Le distributeur américain Wal-Mart a retiré par mesure de précaution des oeufs de ses rayons en Chine, certains s’inquiétant de la présence de mélamine dans l’ensemble de la chaîne alimentaire après la crise du lait frelaté.
« Au cours des derniers jours, nous avons retiré des rayons les oeufs de cette marque dans tous nos magasins chinois », a déclaré à l’AFP Mu Mingming, responsable des relations publiques de Wal-Mart à Shenzhen (sud), en référence à une gamme de produits de la marque Hanwei, l’un des principaux producteurs d’oeufs en Chine.
Le week-end dernier, les autorités de Hong Kong avaient annoncé la découverte d’oeufs contenant de la mélamine de la même marque dans l’ancienne colonie britannique. A Dalian, siège de Hanwei dans le nord-est de la Chine, des lots d’oeufs contaminés ont aussi été découverts et détruits le mois dernier.
« Nous ne disons pas que ces oeufs ne sont pas aux normes (…), nous adoptons simplement une mesure de précaution pour être pleinement responsables envers les consommateurs », a ajouté le porte-parole de Wal-Mart.
« Wal-Mart a plus de 100 magasins en Chine, tous les magasins n’ont pas cette gamme d’oeufs, certains les ont complètement retirés de leurs rayons, d’autres n’ont pas encore fini », a également dit Mme Mu.
De son côté, l’autre grand distributeur étranger présent en Chine, le Français Carrefour, a indiqué ne pas avoir pris une telle mesure, mais son porte-parole Chen Bo a souligné que le groupe suivait avec attention la situation pour « assurer la santé et la sécurité des consommateurs ».
Une chaîne de supermarchés chinois, Park’N Shop, présente dans la ville de Canton (sud), a également retiré la gamme d’oeufs de Hanwei de la vente.
Le mois dernier, la crise du lait frelaté chinois à la mélamine –une substance chimique utilisée dans les plastiques et résines– avait entraîné une psychose dans le monde où de nombreux produits chinois à base de lait continuent d’être retirés de la vente.
Quatre nourrissons sont morts en Chine après avoir consommé du lait frelaté à la mélamine et des dizaines de milliers d’autres sont tombés malades.
L’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a par ailleurs appelé mardi la Chine à fournir toute information sur des traces éventuelles de mélamine dans la chaîne alimentaire.
La découverte récente de la substance chimique à Hong Kong dans des oeufs produits en Chine fait craindre en effet qu’elle ne soit présente dans de nombreux aliments, comme la viande ou le poisson, a expliqué Zhang Zhongjun, un responsable de la FAO en Chine.
« Mais nous ne connaissons pas les détails de cette enquête, nous voulons qu’ils nous communiquent immédiatement les résultats de leurs découvertes », a-t-il dit.
« Si la nourriture s’avère contaminée, alors la possibilité (que des porcs, des poulets, des poissons et du bétail soient contaminés) existe », a-t-il ajouté.
Pour M. Zhang, certains producteurs peuvent avoir eu le même but que ceux qui ont coupé le lait avec de la mélamine: faire croire à un taux élevé de protéines.
Cependant, a relevé Tony Hazzard, responsable régional pour la sécurité alimentaire au sein de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les niveaux de mélamine détectés dans les oeufs qui ont été retirés des rayons à Hong Kong ne doivent pas conduire à la psychose.
« Il n’y a pas de risque sanitaire public immédiat, à moins que les gens ne consomment un nombre faramineux d’oeufs frais », a-t-il souligné.
Un enfant devrait consommer jusqu’à 20 oeufs par jour pour dépasser les niveaux recommandés, a-t-il ajouté.
depuis 30 ans on laisse la Chine piller tranquillement notre technologie, ils ont détruit notre industrie textile, pièces détachées de toute nature et sont en passe grace aux imitation de détruire notre fleuron l’industrie du luxe. Il était logique que le retour de balancier arrive un jour où l’autre.
Tout s’équilibre tout le temps
tout est dans l’ordre….
(Vu sur le site de 20 Minutes)
SANTE – La justice a sévèrement sanctionné les responsables industriels, mais les politiques s’en sortent bien…
La justice chinoise a condamné deux accusés à la peine de mort dans l’affaire du lait frelaté. Une autre personne écope de la même sanction, mais avec sursis. Si la Chine a voulu se montrer intraitable avec les trafiquants dans ce scandale, les responsables politiques, eux, sont passés entre les gouttes.
Parmi les deux condamnés, Zhang Yujun, le producteur de la poudre contenant de la mélamine, reconnu coupable d’avoir «mis en danger la sécurité publique» en écoulant 600 tonnes de sa marchandise. Le lait avait provoqué des troubles rénaux chez 300.000 enfants, six d’entre eux ayant perdu la vie.
Les autorités pas pressées de réagir
Pour l’ancienne patronne du groupe Sanlu, au cœur du scandale, ce sera la prison à perpétuité. Cette ancienne cadre du parti communiste chinois (PCC) était accusé d’avoir étouffé l’affaire. Pour trois anciens de ses collègues, cadres supérieurs dans l’entreprise, ce sera cinq à 15 ans de prison. L’un d’entre eux comparaissait en chaise roulante, ayant perdu l’usage de ses jambes après une tentative de suicide.
Le groupe Sanlu, ancien fleuron de l’industrie laitière chinoise, est désormais en quasi-faillite et s’est vu infliger une amende de 50 millions de yuans (5,6 millions d’euros). Le père d’un enfant tombé malade a cependant regretté la clémence de la Justice, estimant que «les autorités gouvernementales devraient être punies».
Car si le géant laitier a mis plusieurs mois à avertir les autorités locales, celles-ci, à la veille de l’ouverture des jeux Olympiques de Pékin, ne se sont pas montrées très promptes à réagir. Une attitude qui écorne encore un peu plus la réputation des produits chinois dans le monde.
(J.M. avec agence)
Le point positif de la crise financière, c’est que les importations chinoises se sont fortement réduites.
Non seulement les Chinois ont détruit des millions d’emplois occidentaux, mais en plus on découvre que de nombreux produits fabriqués chez eux avec des salaires de misère sont dangereux pour la santé…
Ce n’est pas avec quelques exécutions capitales, largement médiatisées (pas de censure, comme c’est bizarre !) que les Chinois vont redorer leur image de marque.
Pas cher, c’est trop cher payé.
Les images des condamnés hier à la télé, généreusement diffusées par le gouvernement chinois comme pour bien indiquer au monde son sens de la justice, mettaient mal à l’aise, c’est le moins qu’on puisse dire.
Triste épilogue de cette triste histoire :
« Ils avaient été condamnés à la peine de mort par un tribunal de Shijiazhuang, dans le nord du pays, en janvier dernier…
Six enfants étaient morts et 300.000 avaient été malades entre juillet et septembre 2008, après avoir bu du lait contaminé à la mélamine. Ce mardi, deux personnes jugées responsables de cette catastrophe sanitaire ont été exécutées, dix mois après leur procès. »
Source : 20 Minutes
Un an après, de la mélamine a de nouveau été découverte dans des lots de lait en vente dans le sud-ouest de la Chine.
Les lots de lait de trois compagnies ont été retirés des rayons dans la province du Guizhou sur ordre des autorités locales de la santé, a indiqué le China Daily.
Les trois firmes sont installées dans le Shandong (Est), Hebei (Nord) et Liaoning (Nord). Contacté par l’AFP, le département de la santé du Guizhou s’est refusé à tout commentaire.
La presse avait déjà affirmé en décembre que des produits contaminés avaient été découverts dans deux autres provinces.
Un responsable de l’industrie laitière cité par le quotidien en anglais a estimé que ces produits contaminés étaient peut-être des «restes de 2008».
Source : 20 Minutes