Amis voyageurs, parisiens ou autres, si vous passez par Paris d’ici à la fin septembre, une exposition à ne pas manquer, celle du photographe génial Richard Avedon:
Richard Avedon
Photographies 1946 – 2004
du 01 juillet au 28 septembre 2008
C’est la première grande rétrospective organisée sur Richard Avedon, depuis son décès en 2004. Après le Louisiana Museum, du 24 août 2007 au 13 janvier 2008, et Forma, à Milan, du 14 février au 8 juin 2008, elle est présentée, cet été, au jeu de paume Concorde, dont elle occupe l’ensemble des espaces.
Cinquante ans durant, Avedon fut l’un des plus grands noms de la photographie de mode. L’exposition regroupe 270 œuvres retraçant l’ensemble de sa carrière de 1946 à 2004 : des photographies de mode bien sûr, mais surtout des portraits de nombreuses célébrités du monde de la politique, de la littérature, de l’art et du spectacle.
Au Jeu de Paume, cette sélection est enrichie d’une quarantaine de tirages grand format de la série In the American West, réalisée par Avedon de 1979 à 1984.
Un livre édité par le Louisiana Museum accompagne l’exposition (édition française).
Exposition organisée par le Louisiana Museum of Modern Art (Danemark) et le Jeu de Paume, en collaboration avec la Richard Avedon Foundation (États-Unis).
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anti, j’adore.
Un très très grand ! Chacune de ses photos est une merveille. Celle qui est montrée ci-dessus est certainement l’une de ses plus belles. Libé en avait fait sa une pour annoncer sa disparition. Ses photos le rendent immortel.
Oui, je m’en souviens bien de cette Une de Libé lors de sa disparition. Elle est encadrée quelque part chez moi, euh… chez nous 😉
Paul Valéry disait : « Les grands hommes meurent deux fois, une fois comme hommes, et une fois comme grands. », Avedon ne va pas mourir une deuxième fois je crois.
anti
« Elle est encadrée quelque part chez moi, euh… chez nous »
Elle est posée sur le piano 🙂
Anna, tout est en ordre
Je vis une nouvelle R… Un problème ? Une question ? La Anna est là ! Plus rapide que mon ombre paf ! Et voilà !
anti, c’est quand que… on dort ?
Rwooooaaaaaaaaaaaarrrr
C’est le cri du lion (d’or).
(et là, vous ne nous voyez pas mais depuis tout à l’heure, on est hilares, à s’échanger des messages sur le blog alors qu’on est à deux mètres de distance).
Anna, vois-tu mes muscles souples jouer sous ma peau moite?
Mdrrr ! J’vois pas bien non, j’suis un peu Mirou, viens, approche que je te sente…
anti, éternel sentire.
-.-‘ désespérantes ces meufs…
Moi vais me coucher.. Maman vient m’lire une histoire steuplé.. Je veux l’histoire du petit chaperon rouge..
Netsah, dans la vraie histoire le loup gagne à la fin! Aouuuuu!
Très belle surprise que de découvrir « En souvenir des regrettés M. et Mme Comfort. Une fable par Richard Avedon. » à Arles le week-end dernier dont Anna a déjà parlé ailleurs :
Le 6 novembre 1995, The New Yorker publiait, sur 26 pages (presque 27…) un travail en couleurs de Richard Avedon qui fait date. Comme il l’a lui-même intitulé, il s’agit d’un « conte » pour lequel il convoque deux personnages, Mr. & Mrs Comfort qu’il met en scène, qu’il maltraite, qu’il installe dans un monde d’absolue désolation.
Mrs Comfort est un sublime mannequin, Nadja Auermann, et une véritable actrice. Quant à Mr. Comfort, c’est un squelette, non dénué d’expression ou de sens, figurant et acteur de chacune des 23 photographies publiées.
Ils nous content une histoire, inventée par Avedon avec la complicité de Doon Arbus, qui prend forme de testament.
Il s’agit simplement, de façon brillante et radicale, des adieux au rédactionnel de mode qui ont fait, en partie, la célébrité de Richard Avedon.
Ce fut un choc, tant pour les complices d’Avedon que pour les amoureux et acteurs de la mode – les modèles des plus grandes signatures de la mode étaient là – et pour les addicts du chiffon.
Mais c’était ainsi : strict. Richard Avedon, qui devait en partie sa gloire au fait d’avoir publié dans Harper’s Bazaar, Vogue ou autres disait NON, violemment.
Il avait décidé de dénoncer – dans une logique qui n’est pas éloignée de son engagement contre la guerre du Viêt-nam qui le mena en prison ni de son exploration de l’American West – une société de consommation qui l’exaspérait et dont il acceptait de profiter. Bye bye la mode, bye bye la séduction, bye bye l’éphémère de la séduction.
Nous sommes tous mortels et, même lorsque nous sommes acteurs et famous, nous sommes des squelettes en devenir. La mode est une illusion, une façon sublime et dérisoire de tenter de lutter, en vain, contre la fuite du temps et dont j’ai été complice, jusqu’à cette série.
Une magnifique jeune femme, un décor en désastre, un squelette à la fois cynique et libidineux, un monde qui s’écaille, confondant splendeur et beauté. Et, pour finir, un éden à jamais interdit.
À la fois beau et violent, magnifiquement contrôlé dans sa réalisation et son sens, cet ensemble qui interroge la vacuité du monde de la mode n’a jamais été exposé.
Christian Caujolle, commissaire de l’exposition.
http://www.richardavedon.com
http://www.rencontres-arles.com/ARL/C.aspx?VP3=Renderer_VPage&ID=ARLP37
L’un des points forts de ces Rencontres de la Photo à Arles, sans aucun doute. L’expo se trouve dans le cloître de Saint Trophime, un lieu magnifique à découvrir également.
« L’expo se trouve dans le cloître de Saint Trophime, un lieu magnifique à découvrir également. »
Petit avant goût ici :
http://romanes.com/Arles/StTrophime/Cloitre/
Certaines sont vraiment très belles…
Je mettrai mes propres photos en ligne un peu plus tard.
Yes ! Un p’tit tour dans ton regard ! avec la petite histoire !
anti, encore et encore…