Dans ce fil, les textes de L_Arbre vont pouvoir planter leurs racines.
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Le corps et l’esprit
je t’ai donné du mal à te sentir plus fort
espece de carcasse qui n’a jamais eu peur
de me dire en douleur les jours ou j’avais tort
les crampes, les boutons, diarrhées et haut le coeur
Quand je ne savais pas m’aimer comme il se doit
tu plantais sur mon front toutes sortes de maux
une tribu luisante de vers de peau sournois
ayant pour noir dessin de grossir sous mes doigts
et mes jours de colère ou se tordait mon foie
quand l’amertume acide dans ma gorge écarlate
brulait sur son passage le son des mots qui aboient
leur donnant la laideur d’un fruit pourri qui eclate
Que dire de mes genoux quand j’oubliais le « nous »
pour vadrouiller seul loin, de la ou vit l’amour
ne craquaient t il pas quand mon coeur s’etait dissoud
dans d’inutiles gloires ou d’eternels retours?
j’en voudrais a mes pieds si ils m’avaient quitté
pour porter une carne moins têtue que la mienne
mais ils ont toujours su m’attendre quand j’allais m’en aller
vers une autre merveille ou vers une autre peine.
mon poing tu es solide, aprés tant de sottises
combien de fois as tu marqué a vie les tables
quand ton chef mon cerveau avait fait ses valises
pour aller de ce pas, trés fort peter un cable
Oh toi mon sanctuaire, halo de ma pensée
fait de chair pour aimer comme pour écraser
sache que ton capitaine aux debuts laborieux
saura finalement te rendre plus heureux
Et comme tu aimes bien quand j’écoute mes freres
quand j’enlace mes soeurs de voeux les plus sinceres
je ne te ferais plus chier aussi fort qu’un canard
a force de douter toujours tôt ou trop tard.
L_Arbre, à toi de voir mais tu devrais peut-être recopier ici le texte que tu as commencé sur un autre fil (celui du nez intergalactique), afin qu’il soit facile à suivre en entier ici.
L’histoire d’un héros.
INTRODUCTION
Trés loin d ici, à des millions d’années lumière de notre vieille terre……
L’espace……froid……..vide……..noir.
Mais si l’observateur, pour peu qu’il y en ai un, scrute dans une direction précise, il verra se rapprocher un point.
Un point dans l’espace……en mouvement, nul ne sait où il va ni d’où il vient…….il se rapproche et cela devient tout d’abord une masse…….halée de feu, telle une cométe incandescente à la vitesse fulgurante…..
peu à peu, l’objet se rapprochant, on peut commencer à en saisir vaguement les contours, anguleux mais arrondis à la fois…..
Il est métallique, argenté, il ressemble un peu à un cornet de glace sans la boule à ceci prés, qu’il comporte deux cavités en dessous de son sommet, deux trous de taille égale, semblant profonds.
Cette forme fini par sembler familière, intime même, sans pour autant parvenir à la qualifier au premier abord, l’endroit incongru interdisant à la raison d’oser définir ce qui semble maintenant évident…..
C’est un
NEZ
Un gigantesque nez d’acier fusant dans l’espace vers une destination inconnue…..
Soudain le nez commence à ralentir…..progressivement… sa vitesse se rapproche peu à peu du zéro km/h jusqu’à stopper.
Silence absolu
Levitant dans l’immensité de l’univers, le sombre nez ne reflète rien, il semble complètement éteind, comme si son ultime manoeuvre était de se porter au milieu de nulle part, figé par la gravitation cosmique.
Un astéroide lointain émet soudain une faible lumière, un bref éclair avant de disparaitre…..effet rétroviseur sur ce nez qui apparait alors dans toute sa masse en un flash presque aveuglant.
Soudain un ronronnement guttural se propage autour de lui:
« AAAAAAAAAAAAAA »
les fréquences sont si basses que la carlingue du nez tremble…. »AAAAAAAAAAAAAA »
on peut remarquer que les arêtes métalliques de ses giganteques narines se dilatent mécaniquement, elles semblent en quelque sorte, articulées par un moyen relativement classique de charnières les maintenant au reste de l’engin.
« AAAAAAAAAAAAA »………
explosion!!!!!
« TCHAAAAAAA! »
propulsion!!!!
Voila que le nez, tel un boulet de canon est à nouveau lancé dans l’espace dans une course folle, il s’éloigne en un clin d’oeil, vers une destination inconnue.
Toute fois, si ce même observateur pouvait devancer la course de ce bolide et en tracer sa ligne directrice, vers l’inconnu, il ne tarderait pas à apercevoir la planète Pluton, puis les anneaux de saturne et enfin une immense perle bleue nacrée de blanc d’un diamètre de 12.756 km que ses habitants nomment :
La terre. (la suite au prochain épisode)
Hey ! Génial ! Ja vais me faire un café et j’attaque (guerrière à donf) la lecture de l’arbre (j’adore, ça fait très décrypteuse de quipus).
bisous !
anti, La maison près de la fontaine, Couverte de vigne vierge et de toiles d’araignée, Sentait la confiture et le désordre et l’obscurité, L’automne, L’enfance, L’éternité…
« Le corps et l’esprit »…
émue, là, de voir que tu as su mettre des mots sur tes maux…
sans voix par cette reconnaissance de toi… ici…
par ordi interposé, je voulais que tu saches, toi qui te livres ici, combien cette souffrance n a pas été vaine puisqu elle t a mené jusqu ici…
Merci pour ce douloureux travail exécuté qui m offre un coeur serein… une âme en paix…
Je t Aime ^^
Kleenex please. Merci. Z’êtes beaux.
tout est dans l’ordre…
« Le corps et l’esprit » : quel beau texte ! et oui, tu as mis les mots, tu t’es regardé sans concession. Tu es beau (euh ? oh ! non ! attention aux chevilles qui enflent ! hein ? 😉 )
Samp’ : vous êtes adorables, tous les deux. Bon après la discu par ordi interposé, ça mérite… non… rien.
Bises et heureuse de voir ce nouveau fil !
éh non mdr nous faisons « nounou » cet aprèm’ avec grand plaisir 😉
L’éternel retour
Comme un dément dans la campagne
j’eus bien envie d’ôter mon pagne
plonger dans l’eau sous l’olivier
aux fins d’y refroidir mon vié
éclaboussé par le remous
une blairelle vint me parler
griffes sur hanches, singeant la moue
elle se mis à déclamer :
« où as tu mis ton asticot
pour qu’il fut à ce point si chaud
ne vois tu pas cette eau qui bout
au simple contact de ton bout? »
« Viens te sécher dans ma maison
que je te prête ma fourrure
tu pourras frotter ton bourgeon
avant que viennent les gerçures
sans me poser trop de questions
j’acceptais son invitation
et pénétrais dans son terrier
alors qu’elle me souriait
dans l’antre chaud de son foyer
je réajustais mon court froc
avant de sécher mon navet
bien lové dans son doux paddock
Mais quelle ne fut pas ma surprise
quand je senti une mâchoire
se refermer sur mes cerises
comme une prison sur la gloire
je poussais un cri de marsouin
quand tombe sur lui le gourdin
et m’enfuyais dans le matin
le paf meurtri entre les mains
Comme un dément dans la campagne
j’eus bien envie d’ôter mon pagne……
Plaisir et risques de se baigner nu cher L_arbre
Excellent ! C’est jeune, c’est frais ! C’est très coyote en fait !
Vous n’seriez pas en train de lire du Christopher Moore vous ?
anti
qui te l a dit ?! mdrrrrrrrrrr
au delà » des risques de se baigner nu » mdr j ai vu le fait que l on recommence inlassablement les mêmes erreurs quand on n a rien compris…
Ah ben ça ! C’est le fameux coup de la porte « ‘saloon », ça ne s’arrête pas comme ça. Allez hop ! On remonte les manche, on prend le burin et le marteau et on continue !
anti, pierre de taille.
C’est exactement ca sampang, ce poême comporte des points de suspension à la qui fin ramènent indéfiniment au debut, c’est un circuit fermé.;).
ah quand on a rien compris!!!!!
on recommence les mêmes erreurs…….et on rencontre donc les mêmes sortes de personnes, on est dans une vibration qui attire les gens de la même famille que nous, la famille des gens qui n’ont pas compris.
Ceux n’ayant pas compris qu’il ne faut pas mordre, ou qu’il ne faut pas se mettre trop prés de machoires inconscientes.
Car dans cette histoire, la leçon vaut tant pour le baigneur que pour la blairelle, qui elle aussi se prive peut être d’un compagnon de choix:)
anti, pierre de taille.
Ecrit par : anti | 17 avril 2008
…d améthyste ?! ^^
http://arbrechaman.free.fr/Arbres.htm
Je me permet de mettre ce lien sur ce fil, une de mes chansons qui habillera de quelques notes le pseudo que j’ai choisi il y a longtemps déja pour m’adresser à vous.
(mdr pour le commentaire d’Anti:))
Je vois une jeune fille aguichante quie me dit : rejoins moi.
Tu m’inquiète un peu là….
oh..pauvre petit qui fait sa timide, que c est mignon;)
La c’est better ma Chouchoute
J’aime les chansons grivoises et vulgaires, il m’arrive entre deux titres plus ou moins serieux de composer quelques trucs un poil plus fleuris.
Je conseille à ceux qui n’aiment pas ca de ne pas aller sur le lien suivant, les autres peuvent même accompagner les choeurs si le c…oeur leur en dit.
http://arbrechaman.free.fr/jevaistecanarderlecul.htm
ôde à un ongle.
A cheval sur sur le doigt d’une main cajoleuse
j’immite le dytique glissant sur l’eau frileuse;
une onde de plaisir gambadant sur ta peau
rougit tout doucement le galbe de ton dos
Sur une mer rosée dont les yeux me regardent
j’electrifie tes seins qui a leur tour se dardent
comme un volcan eteint dont la cime s’éveille
s’allumant d’une lave dont le gout m’émerveille
je suis parfois si dur que je marque l’écorce
de l’ennemi juré dont j’éprouve la haine;
quand l’esprit qui me guide héberge cette peine
je me cache,me referme en pleurant sur mes chaines
Ce sont les lignes blanches du destin dans la main
qui s’éventrent sur moi et écorchent l’ecrin
de l’ame si souffrante et brandissant le poing
vers ce ciel spectateur au bleu qui ne peut rien.
Je m’habille parfois d’un rouge sulfureux
ou préfère adopter le rose de la jeunesse
a moins que par le blanc je ne devienne abbesse
ou qu’habillé de noir je trouble les curieux.
je gratte le front large du penseur absorbé
les fesses du voisin en train de s’étirer,
le menton de celui qui s’est bien demandé
si on ne l’a pas vu à ce point dénudé.
Demain je danserais sur des cordes tendues
d’ou fleuriront les notes pour ton coeur détendu
dans une chevelure j’irais me prélasser
virevoltent les boucles à mon corps enlacées.
C’est tout à fait le style que j’aime.
Très belle idée et joliment dit
bah dis donc L_arbre… t as pô autre chose à faire quand je dors ?! 😉
y’en a qui vont être en forme !
La ballade pour les gens
Aux enfants des étoiles
Aux chercheurs de mondes étranges
Aux vilains petits canards
Pourchassés par les aveugles
Aux croisées de la route
Aux trêves des feux de camps
Qu’allument le vagabond
Dans de froides libertés
A ceux dont le goût de vivre
A mené aux grands départs
Sans autre envie de conquête
Mais par amour
Au pardon, au courage
Des hommes que la peur habite
Visités un beau matin
Par le feu de l’évasion
Au vieillard fatigué
Par les tourments de la mer
Le regard émerveillé
Par son radeau d’infortune
A ceux dont l’amour de vivre
A rendu la vie moins rude
Pour les âmes égarées
Sans rien attendre
A la mort qui observe
Sur un coin de mon épaule
Et dessine dans le miroir
Les stigmates des jours heureux
A tes rires, à ta peau
Toi mon infinie mortelle
Dansons avec nos misères
Avant de quitter la terre
A toi le marcheur charnel
Aux poches remplies d’adieux
A cet éphémère temps
Qui nous rend dieux
La chanson de la ballade pour les gens est écoutable ici:
http://arbrechaman.free.fr/Laballadepourlesgens.htm
vraiment touchant et très juste.
Tu sais faire chanter les mots
Plus près
Viens plus près
de là où le souffle s’étend
en vol de nuit au large des éceuils
en opalines, les vagues douces
allanguissent les mots
Glisse moi
le rose de ta voie
je t’effeuille au rythme des courants
en petits bouts, de rien du tout
tu m’en cèdes le don
La paix, comme l’ombre d’un cil
illumine un regard
où les âmes se lient
à jamais dans la nuit.
Protège moi
retire mon armure
je vis nu au monde de tes mains
relève toi, au firmament
et deviens cette étoile
Jouons toujours
au milieu de la nuit
désirs lovés au rouge de ton lit
et dans l’orage, de nos plaisirs
n’ayons rien à nous dire
La paix, comme l’ombre d’un cil
illumine un regard
où les âmes se lient
à jamais dans la nuit.
Demain la brume
recouvrira l’aurore
eau silencieuse tout comme au premier jour
et vers le large, ensommeillés
s’éteignent les amants
Ce texte est une chanson écoutable à cet endroit:
http://arbrechaman.free.fr/Plus.htm
« A ceux dont le goût de vivre
A mené aux grands départs
Sans autre envie de conquête
Mais par amour »
Y’a pas; j’suis fan ! Bravo ! Bravo ! Bravo ! A quand le CD ? Pfffff
anti, le goût simple et foudroyant de la vie.
deux histoires… une même envie… un seul but ^^
je crois bien qu après son émission de radio chez Jean… il va enfin oser 😉
Merci toi pour lui et promis je te fais ton CD pour quand tu viens ^^
YESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!! Trop bien !!!!!!!!!!!!!!!!!! Tu peux me mettre plusieurs fois « Ne dis pas » si tu veux 😉
anti, bord née.
Euh… Merci 😉
… mais zavec grand plaisir ! 😉
je veux poser ici une note pour L_arbre… une chanson de Gérard Berliner…
pendant notre séjour chez Feuilllle nous avons parlé de » Louise » , il ne connaissait pas l auteur ( trop jeune mdr !). Arrivés chez nous je la lui ai faite écouter, et puis d autres encore. J ai écouté seule tt à l heure » Je porte ma vie » et je la lui dédie… Il aurait pu l écrire s il savait s épencher sur lui… il pourra j en suis sûr la reprendre ^^
Je n ai pas trouvé les paroles sur le Net…
à toi mon arbre qui plie mais ne rompt pas… à ta souffrance actuelle que je connais et que je vis au travers tes déchirures… quand le passé serait toujours présent, fais toi une raison… une raison de plus de les aimer ! et puis de t en retourner loin d eux… s il te plait… puisqu ils ne veulent avec, ré apprends à faire sans…
C’est beau. Tout. C’est un bonheur empli de tendesse qui me vient en te lisant. C’est beau de partager ça avec nous.
Je découvre Gérard Berliner grâce à toi. C’est très beau. Je viens d’écouter « Je porte ma vie » sur youtube et je voyais L’_Arbre chanter…
fr.youtube.com/watch?v=MsjUxA7mTRE&feature=related
Dehors, le hibou s’est gouré d’heure. Je n’ai pas trouvé les paroles sur le net mais je lui ai saisi ce que j’ai pu de la vidéo, à compléter donc 😉
Pour L_Arbre et son fidèle jardinier :
JE PORTE MA VIE
Je porte ma vie, comme un trop plein
De mauvais coups et de chagrins
Et une enfance et …???
Je porte mes pieds, je porte mes pieds
Je porte mes mains
Si vous saviez, si vous saviez
Si vous saviez
Tout ce qui me pousse à chanter
Les choses sont ce quelles sont
Parfois plus hautes que nos maisons
Et elles dépassent nos épaules
… ???
Comme un rideau coupe l’espoir
…???
…. ??? sur les gens (?)
Alors que brille différement
On n’a pas tous la même chance
…???
avec des valises de soucis …
que l’on ???… x3
Je porte ma vie, comme un trop plein
De mauvais coups et de chagrins
Et une enfance et …???
Je porte mes pieds, je porte mes pieds
Je porte mes mains
Si vous saviez, si vous saviez
Si vous saviez
Tout ce qui me pousse à chanter
On est vivant comme l’on peut
C’est pas d’aimer qu’on devient vieux
C’est que l’on craint toutes ces tempêtes
…??? le jour, …??? la nuit
Comme un aveugle
Toujours surpris de croire encore aux allumettes
Aux allumettes, aux allumettes
Je porte ma vie, comme un trop plein
De mauvais coups et de chagrins
Et une enfance et …???
Je porte mes pieds, je porte mes pieds
Je porte mes mains
Si vous saviez, si vous saviez
Si vous saviez
Tout ce qui me pousse à chanter
C’est que tellement, vous existez…
anti, bisous.
merci ! merci beaucoup !
Bon, en retard sur tout le monde comme d’habitude je tiens à signaler à L_arbre que j’ai fait mes devoirs et que son CD tourne en boucle ici.
Moi aussi je suis carrément croc’ de « Ne dis pas » en pôle position avec l’instrumentale en dernier (je sais plus le titre vu qu’il ne quitte plus le lecteur), après la prems et… Bah tout quoi. C’est aussi simple que ça.
Mais j’ai qu’un regret… Ne pas avoir pu vous avoir plus longtemps dans mon antre.
Pô juste.
J’me plaindrais à kidedroa.
BloodyCaliméro