J’ai terminé la nouvelle numéro 3 de mon recueil hier en début d’après-midi et j’ai commencé aussitôt les premières lignes de la quatrième.
Certaines tendances commencent à se dégager d’elles-mêmes :
– Chaque nouvelle met en scène un ou plusieurs fantasmes différents, même si le but n’est certainement pas de faire un catalogue (ce serait impossible).
– Chacune a son propre ton – gouailleur, sombre, drôle, il y en aura d’autres.
– Chacune est racontée à la première personne. Pour l’instant les trois premières sont racontées par un narrateur, alors que la quatrième est racontée par une narratrice. Je vais essayer d’équilibrer à peu près les récits au masculin et ceux au féminin. Cela me permettra de ne pas m’enfermer dans la peau d’un seul personnage, ce qui introduirait un risque de monotonie dans la façon de raconter.
En marge de l’écriture, j’ai lancé un petit jeu dans la famille, totalement anodin bien sûr (il y a des enfants !) : je demande à mon entourage de me fournir les prénoms de certains de mes protagonistes masculins et féminins, sans donner aucune info sur les scènes qui vont se dérouler (je répète : il y a des enfants !). Je précise juste son caractère en un mot : positif-négatif, sympa-pénible, brillant-tarte, beau-moche, etc. C’est très amusant de voir que tel prénom est associé à tel type de personne ou de physique, surtout quand il y a débat entre, par exemple, Anti et Gwlad. Bon, il y a aussi quelques prénoms que je choisis sans rien demander au fil des phrases qui s’enchaînent. Le tout, c’est d’éviter les prénoms de gens qu’on connait, ça pourrait donner à croire que j’imagine de drôles de choses sur eux (n’oublions pas qu’il s’agit de nouvelles érotiques).
Globalement, je trouve ce genre de récits très amusant à écrire (j’ai le sexe gai, ne comptez pas sur moi pour verser dans le sado-maso ou d’autres trucs extrêmes). Le jeu consiste à aller le plus loin possible sans jamais être vulgaire ou glauque. Le but est avant tout que ces histoires soient agréables à lire et, bien sûr, excitantes. Ce sera à vous de le dire ! Si je continue à ce rythme, le recueil devrait être disponible avant la fin de l’année.
Très belle journée à vous
Bravo Anna, j’attends avec impatience de te lire lol
Un art difficile, Anna. On te fait confiance . 🙂
Art difficile, tu m’étonnes. J’ai des livres quelques part, j’sais plus vraiment où « La Petite Mort : Anthologie érotique de littérature fantastique » ben c’est mauvais, mauvais, mauvais !!! C’est fou c’que c’est mauvais ! En fait, je trouve ça extrêmement rare les personnes qui peuvent parler de sexe d’une manière naturelle et excitante à la fois. Peut-être un Marcel Moreau ou une Marguerite Duras l’ont pu, peut-être.
anti
Il y a aussi Henry Miller et Philippe Djian…