Par ces journées d’été, le barbecue est un sujet qui intéresse sûrement pas mal de monde. Voici une technique que m’a apprise un copain il y a très longtemps, parait-il d’origine brésilienne.
Elle permet d’allumer en 15 mn un barbecue au charbon de bois avec juste un peu de papier et une allumette, sans souffler, sans allume-feu, sans essence, sans petit bois, bref sans effort.
Les nombreuses personnes que nous avons invitées chez nous dans les mois chauds ont pu vérifier son efficacité.
Prenez des feuilles de papier journal, genre journal d’annonces, ça brûle très bien. Roulez-les comme montré sur la photo et enroulez-les autour d’une bouteille, en formant des anneaux horizontaux et en les entortillant pour que ça tienne. Si vous voulez frimer, utilisez une bouteille de très bon vin (elle ne va pas rester dans le feu, elle n’est là que pour donner la bonne forme).
Verser le charbon de bois sur la grille, en formant un cône.
Retirez la bouteille. Les rouleaux de papier créent une sorte de cheminée.
Jetez au centre de la cheminée un bout de papier que vous avez enflammé.
C’est tout.
Vous pouvez aller boire l’apéro avec vos amis, vous n’avez plus rien à faire. Pas même à souffler pour faire démarrer la braise.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, en effet, le papier qui forme la cheminée va mettre plusieurs minutes à se consumer et dégager une chaleur importante qui va lancer la combustion du charbon de bois. Au bout de quelques minutes, le cône va s’effondrer sur lui-même. Pas de panique, même si vous avez l’impression que c’est en train de s’éteindre.
Il faut une quinzaine de minutes pour qu’une très belle braise se forme. Sans aucun effort.
Très belle journée à vous
J’ai été un grand spécialiste du barbecue, lorsque j’avais une maison en Provence. Je ne connaissais pas cette technique originale, qui semble très efficace.
Personnellement, je faisais les grillades aux sarments de vignes, que je collectais avant que les viticulteurs n’y mettent le feu à l’automne, j’en faisais de petits fagots qui séchaient tout l’hiver dans la chaufferie (chaudière en fonte, alimentée par un brûleur à mazout). L’été venu, ces sarments coupés en petits morceaux et rassemblés dans le barbecue (en dur…) prenaient feu instantanément et dégageaient une chaleur intense pendant une quinzaine de minutes. L’odeur était incomparable, par rapport au charbon de bois.
Rien ne vaut le parfum des sarments, en effet. J’ai un souvenir de pizzas maison, cuites dans un petit four à pain où brûlaient des sarments, chez un ami dans les Alpilles… mmmhhhh…
Quelqu’un a peut-être connu le restaurant « François le Grec » dans le quartier du Panier à Marseille, à la fin des années 60 ? Il faisait des grillades exclusivement aux sarments. Le quartier était très malfamé, il a été complètement « réhabilité » et le restaurant a disparu…
Ben ? où sont les merguez et le petit rosé bien frais ?
ra la la, va falloir que je passe vous apporter tout ça, un de ces jours, les filles…
Avec plaisir Le Pierrot. Nours sera le bienvenu aussi 😉
anti
« où sont les merguez et le petit rosé bien frais ? »
On n’a rien laissé. Des goinfres. Et faisait soif, en plus. Hips.
Bonjour,
J’ai découvert cette technique grâce à un ami cet été.
Formidable! J’ai souhaité l’expliquer sur mon blog familial. Aussi, lorsque j’ai lu votre article, j’ai eu l’envie d’un brutal copié-collé, tant tout y était. J’ai résisté, mais vous ai tout de même piqué les photos.
Donc je viens vous demander l’autorisation – a posteriori, ce qui est assez gonflé, je le reconnais-.
(C’est réduit comme exposition, le blog est consultable seulement par la famille. Mais si ça vous pose un problème, je retire tout ça)
Voilà.
J.
Jean, aucun problème avec plaisir ! Même a posteriori, c’est très sympa à vous d’avoir demandé.
En retour, je souhaite simplement que l’origine des photos soit mentionnée (par exemple avec la mention « Photos Anna Galore »).
Et de très joyeux barbecues à vous !