"C'est ce genre de rencontres, que tu partages si bien dans ce blog, qui donne envie de vivre, de voyager, d'ouvrir ses yeux et son âme aux autres. Ce qui existe ailleurs, au delà, dans d'autres langues, dans d'autres regards, me fascine, me transporte. Merci d'entrouvrir la porte de tes joies..." (Julien)
"Une vraie beauté, ce blog. Je trouve admirable cette constance, ces beaux sentiers parcourus, partagés. Vous êtes des amours pour cette terre, un peu plus jardin, grâce à vous..." (Ronron)
"J'ai fait un voyage splendide, des tapisseries de la Licorne en passant par l'estime de moi, j'ai vu les hordes de touristes et la tempête sur l'île de La Réunion, en écoutant trois petites chansons, trois petits tours et puis s'en vont... Le Service Public n'arrive pas à la cheville de ce blog, malgré une redevance en expansion..." (Ramses)
"Juste un petit commentaire pour vous dire que votre blog est un phare qui illumine mon quotidien ! J'adresse donc mes félicitations à l'ensemble d'une équipe qui force l'admiration par sa générosité d'âme ! La route est belle." (Christina)
"Ici, je trouve, en vrac : de l'humour, de l'info, de la beauté, de la culture, de la connaissance, de l'action, de l'engagement, de l'amitié. Et vous ! Je souris souvent en vous lisant les uns, les autres. De la complicité, de la tendresse. Et ça me fait plaisir ! Alors, forcément, je reviens. Tous les jours. Et même plusieurs fois par jour ! Il y a toujours un mot à lire ! Merci à vous pour cet espace." (Catherine)
Ce que j 'aime ici, c'est votre générosité, votre partage, et votre optimisme réaliste. Votre blog est un souffle d'air bourré de vitamines. Je vous adore. (Emma)
La robe merveilleuse
C’était la petite fille la plus pauvre du monde. Elle ne possédait rien, pas même une poupée de chiffons, pas même d’images. Elle n’avait qu’une seule robe et, quand sa mère la lui lavait, elle devait rester au lit pour attendre qu’elle fût sèche.
Un soir, la mère regarda en soupirant la fillette endormie, puis son regard se porta sur une pauvre guenille bleue pliée avec soin sur un tabouret, et elle songea que l’enfant avait besoin d’une robe neuve.
Mais comment une pauvre mère qui travaille tout le jour pour gagner du pain peut-elle trouver l’argent nécessaire pour acheter une robe ? Elle ouvrit la fenêtre, contempla la campagne en fleur, à la clarté de la lune et pensa : » Quelqu’un me donnera sûrement une robe pour mon enfant. »
Elle sortit sans bruit, referma la porte et alla à la recherche d’une robe. A peine était-elle sur la route qu’elle rencontra un magnifique rayon de lune.
– Douce lune, dit la mère, veux-tu me faire de tes rayons une robe pour mon enfant ?
– Je le ferais volontiers, répondit la lune gentiment, mais les hommes se plaindraient ensuite de ma lumière pâlie. Cherche ailleurs ;
La mère s’éloigna en soupirant. Elle entendit alors le rossignol chanter dans la forêt d’une voix si douce qu’il semblait vouloir exprimer toute la tendresse d’un coeur. Emue, elle lui demanda :
– Cher petit rossignol, veux-tu de tes chants, faire une robe pour mon enfant ?
– Je regrette beaucoup, répondit le rossignol, mais, si je ne pouvais plus chanter, la nature perdrait son plus grand charme et tous les êtres se plaindraient. Cherche ailleurs;
La mère s’éloigna de nouveau en soupirant. Elle tenait la tête baissée et regardait les fleurs aux brillantes couleurs qui s’épanouissaient sur le bord du chemin. Et elle dit aux fleurs d’une voix caressante :
– Petites fleurs, voulez-vous me donner vos pétales pour que j’en fasse une robe pour mon enfant? Je vous en serais si reconnaissante ! mon enfant a absolument besoin d’une robe.
– C’est bien malheureux, murmurèrent les fleurs, mais, si nous te donnions nos pétales, c’est nous qui resterions sans vêtements. Et, alors, que deviendraient les sentiers et les prairies sans fleurs ?Cherche ailleurs.
Déçue, découragée, la pauvre mère s’éloigna. Elle arriva au bord de la rivière et regarda ses eaux tranquilles qui passaient en babillant. Elle l’interpella en ces termes :
– Rivière parfumée de menthe et de genièvre, qui descends des fraîches montagnes, je te prie, fais-moi de ton eau une robe pour mon enfant.
– Je ne le puis, répondit la rivière, je suis pressée car je dois aller très loin. Cherche ailleurs.
La mère repartit, désolée. Tout espoir l’abandonnait et elle songeait au retour. Mais voici que, devant elle, une sauterelle gambadait joyeusement, la regardant de ses petits yeux étonnés.
– Je te prie, gaie sauterelle, dit la mère soudain consolée, de ta joie fais une robe pour mon enfant qui en a absolument besoin.
– Bé ! Qui donc se priverait de sa propre joie ? répondit la sauterelle d’une voix stridente, ce serait bien stupide. Cherche ailleurs.
Et la sauterelle s’en alla en gambadant.
Alors la mère, le coeur plein de tristesse, songea à retourner à la maison; aucune créature, dans cette nuit lumineuse, n’avait eu pitié d’elle et de son enfant. Elle jeta un regard autout d’elle pour chercher un autre sentier, car elle ne voulait pas se retrouver parmi ces êtres restés insensibles à sa requête.
Et voici qu’en passant à côté d’une masure déserte et presque en ruine elle entendit un gémissement lugubre qui venait de ces vieilles pierres noires.
– Qui est-ce qui gémit ainsi ? demanda-t-elle.
– C’est moi, le hibou, répondit la triste voix. Je suis toujours seul; personne ne m’aime parce que je suis aussi laid que ma voix; et toi, qui es-tu ?
La mère s’approcha d’une fenêtre sur le rebord de laquelle perchait le hibou; il la regardait de ses yeux mélancoliques au fond desquels brillait une lueur.
– Je suis la mère de la petite fille la plus pauvre du monde, dit-elle, et je cherche une créature assez bonne pour me donner une robe pour mon enfant qui en a si grand besoin. Mais, jusqu’à présent, tout le monde m’a repoussée. Je dois donc rentrer à la maison et me remettre à raccommoder avec une patience infinie la pauvre vieille robe.
Et la pauvre mère poussa un soupir. Il ne lui était pas venu à l’esprit de demander son aide au hibou, ce pauvre être déshérité, misérable et solitaire.
– Je n’ai rien à te donner, reprit le hibou, car je suis aussi pauvre que toi. Mais ma compassion est si grande qu’elle pourrait suffire à faire une robe pour ton enfant.
Et le hibou se mit à pleurer; ses larmes brillantes tombaient en abondance aux pieds de la pauvre mère. Et peu à peu elles se transformèrent en une sorte de resplendissant tissu de diamants. La mère le ramassa, émerveillée, émue, heureuse. Le pauvre hibou avait donné sa compassion, la seule richesse qui n’appauvrit pas celui qui s’en prive, mais qui, au contraire, l’enrichit toujours davantage, comme la source vive, qui, plus elle donne d’eau, plus elle en a !
La mère courut porter à la maison la robe merveilleuse.
Et, le lendemain, il n’y avait pas une seule petite fille riche qui eût une robe aussi belle.
– Mais ce sont des diamants, ce sont des diamants ! s’exclamaient les gens qui s’attroupaient dans la rue pour admirer et pour toucher la robe merveilleuse.
Personne ne s’apercevait que c’étaient seulement des larmes de compassion.
Zaza, j’ai résolu le problème mais à l’avenir, il faudra que tu me fasses passer tes contes par mail pour que je les mette en ligne moi-même. En fait, je crois que l’hébergeur ne laisse pas un utilisateur extérieur poster un commentaire trop long. Par contre, en tant qu’admin, je peux en mettre un aussi long que je veux.
>>- Mais ce sont des diamants, ce sont des diamants ! s’exclamaient les gens qui s’attroupaient dans la rue pour admirer et pour toucher la robe merveilleuse.
Personne ne s’apercevait que c’étaient seulement des larmes de compassion.
Sourire du pays des rêves où les fleurs sont de diamants et les diamants de pétals…
Zaza… Emotion partagée.
Anti, il n’y a pas si longtemps.
Zaza un conte merveilleux, comme j’aime les lire…merci !
La BEFANA autrefois appelée « STRIA » (mégère ou sorcière) était attendue avec anxiété par les enfants qui, en ce temps là ne recevaient que quelques modestes cadeaux.
On réchauffait la pièce où la vieille sorcière devait venir, en passant par la cheminée. Afin qu’elle restât le plus longtemps possible, on mettait sur la table différents mêts, des fruits et un peu de vin. On mettait aussi du foin sur le seuil de la maison pour son âne. On pendait à la cheminée de vieilles chaussettes : le récipient typique pour accueillir la générosité de la « Stria ».
La sorcière offrait la couronne, espèce de chapelet dont les grains étaients faits de châtaignes cuites, de pommes et d’oranges. Tous ces fruits étaient enfilés sur une ficelle: les châtaignes, groupées par dix, étaient les « Ave Maria »(je vous salue Marie), les pommes le « Padre Nostro » et, dulcis in fundo, une orande finissait le rosaire.
On s’empressait d’achever le ménage, de crainte que la Vieille ne vienne tout déranger.
Les garçons des hameaux allaient dans la forêt chercher du bois de rouvre, des « visoni », c’est à dire des flèches sèches de houblon, des souches qui brûlaient facilement et rangeaient tout ce bois en tas dans la cour, dans l’attente d’exécuter la vieille sorcière.
Après son passage, les garçons s’amusaient avec leurs cadeaux: surtout des fruits, déposés par les parents dans les chausettes pendues à la cheminée, et appelés « buijelo » en dialecte vénitien.
La nuit des Rois, parmi les cris, les chants et les pleurs d’enfants, on brûlait la vieille sorcière, sorte de pantin de paille, vêtu de guenilles, lié à un poteau au dessus du feu, dans la cour. On attendait alors, en mangeant et en plaisantant, que le feu « vengeur », finisse de brûler les cendres de la Vieille, qui avait été très généreuse.
Dans chaque hameau on pouvait voir de grands feux qui animaient vallées et monts, et éclairaient la ciel qui, peu à peu, s’obscurcissait au fur et à mesure que les feux s’éteignaient.
En italien, « Befana » est à la fois le nom de la fête de
l’Epiphanie et le nom de la sorcière. Il paraît que l’on peut toujours l’apercevoir sur son balai, dans le ciel nocturne du 5 au 6 janvier, toute de noir vêtue, les souliers élimés et percés, portant un énorme sac sur le dos.
Elle apporte des friandises aux enfants sages… et du charbon aux autres.
je connais, mais j’adore la relire…que de souvenirs Zaza !
La légende de Cola, le poisson
Il était une fois à Messina, dans une petite cabane ou il vivait avec sa famille, un garçon nommé Cola.
Il adorait nager et restait de longues heures sous l’eau.
Ses parents tentaient de l’en dissuader, mais Cola n’écoutait et continuait à nager comme un poisson.
C’est pour cette raison qu’on le surnommait Cola le poisson.
Un jour qu’il nageait au fond de l’eau, il découvrit un trésor dans une épave et il devint célèbre dans toute la Sicile.
Sa réputation arriva jusqu’à l’empereur Frédéric qui voulut le connaitre.
Pour le mettre à l’épreuve, il jeta au fond de la mer une coupe en or, Cola plongea et la rapporta à l’empereur.
L’empereur demanda alors à Cola comment était le fond de la mer et sur quoi reposait l’Ile de la Sicile.
Cola plongea et resta longtemps sous l’eau.
A son retour Cola dit : » La Sicile repose sur trois colonnes. Deux d’entres elles sont intactes et solides, mais la troisième vacille car le feu la consume de Catania à Messina.
L’empereur, ne crut pas Cola et fut en colère contre lui.
Alors Cola poursuit: » Je vous ramenerai le feu, mais si vous apercevez une tâche rouge à la surface de la terre, cela signifiera que je reviendrai plus ici. » »
Cola plongea et après une longue attente, une tâche rouge apparût sur la surface de la terre: c’était du sang ! Que s’est-il passé ?
On ne l’a jamais su.
Mais depuis ce jour, Cola n’est plus jamais revenu.
Certains disent que Cola n’est pas mort, mais qu’il est résté au fond de la mer pour soutenir la colonne vacillante.
De bien beaux symboles dans cette histoire. Merci, Zaza.
La légende de la fée Morgane
Si vous êtes chanceux et que les conditions atmosphériques particulières nécessaires sont réunies (mer très calme, ciel clair et parfaitement dégagé) vous pourrez peut être assister à cette illusion d’optique.
Dans ce bref laps de temps, l’image des édifices, des arbres et des collines de la côte sicilienne de Messine seraient comme soulevée dans les airs, affleureraient l’eau du détroit et donneraient cette impression incroyable de rapprochement et de netteté entre la Calabre et la Sicile, qui ne sont en
fait situées qu’à quelques kilomètres l’une de l’autre.
Apparition de la fée Morgane (c)Cannitello.com
D’après les scientifiques, ce phénomène serait dû » à des variations de l’indice de réfraction des strates horizontales de l’atmosphère « …
Comprenne qui veut !!! Pour ma part, je m’en tiendrai à la légende, plus simple et surtout plus fantasmatique…
Morgane était une magicienne, soeur du roi Artù (dont les pouvoirs se manifestaient à travers des mirages) qui, après avoir conduit ce dernier au pied de l’Etna, ne quitta plus la Sicile où elle avait accosté avec son navire. Elle s’établit entre l’Etna et le détroit de Messine, là où les marins n’osaient s’aventurer en raison de fortes tempêtes et se construisit un palais de cristal.
Une légende sicilienne raconte qu’à l’époque des invasions barbares dans le sud, une horde de ces » conquistadors « , après avoir traversés toute la péninsule, débarquèrent sur les côtes sicilienne du détroit de Messine. Un jour de l’an 1060, Ruggero II le Normand, se promenait seul sur une plage de Calabre et méditait sur la meilleure façon de conquérir cette île occupée par les Arabes.
Malheureusement, il ne possédait même pas une barque pour traverser la mer et cette situation le plongeait dans un profond désespoir. Une magicienne ressentit sa détresse et, prise de compassion, décida de lui venir en aide.
C’était un après-midi de septembre, le ciel et la mer étaient d’un calme plat, il n’y avait pas un souffle de vent et une légère brume voilait l’horizon.
La magicienne lui apparut et lui dit de regarder à ses pieds. Il vit alors, aussi clairement que s’il pouvait les toucher de la main, les montagnes de l’île couvertes d’oliviers, d’orangers et de citronniers, le port de Messine et même les marins chargeant les marchandises. Dans un cri de joie, le roi sauta alors à bas de sa monture, tombant ainsi dans l’eau, l’enchantement se rompit et entraîné par le poids de son armure, il se noya.
J’ignorais complètement cette histoire qui montre la fée Morgane en Sicile.
Pauvre Ruggero, il aurait mieux fait de se déshabiller avant de sauter à l’eau 😉
Et ça imprime ! Et ça imprime !!! Je vais ressortir avec une encyclopédie sous le bras !
Vous êtes extras les cocottes moineaux !
Anti, Brossée liante.
La légende de la pierre scellée
Mes petits vous ne connaissez pas cette source, elle existe pourtant, au pied d’un énorme rocher lisse sur lequel une vague silhouette humaine a été dessinée il y a fort longtemps par une main tremblotante, celle du diable, un peu crochue, un peu brulée, hésitante, ramasseuse d’âmes errantes et tourmentées. Mais ce qui est le plus étrange, c’est qu’elle ne coule que la nuit et vomit de l’eau chaude couleur de feu. Personne n’a jamais voulu en boire. Un certain soir, un berger égaré que tout le monde appelait Frisca, ce qui ne veut rien dire, demanda asile car dans la nuit trop noire, il risquait de se perdre. Dans la maisonnette, après un repas copieux, une vieille paillasse le fit dormir comme un bébé. Un moment réveillé, il surprit d’un œil entrouvert, penché sur sa couche, le diable en personne, hideux, hirsute, cornu et un peu rougeoyant. Il en avait vu d’autres et se dit que ce être inconnu, ressemblait à s’y méprendre au bouc de son troupeau. Il eut alors le courage de se lever et assista à un spectacle étrange.
– Pourquoi verses-tu cette eau chaude sur le feu ?
– Ma casserole est trop pleine .
Cependant, dans le nuage de vapeurs rouges s’échappant de l’âtre, des diablotins furieux, caracolant sur des petits balais de bruyère, disparurent enfin. Dans la couche voisine son hôte aussi avait disparu et il comprit que ce n’était pas un rêve. Il ne lui restait plus qu’à faire un signe de croix. Il en fit plusieurs croyant sa mort prochaine. Ce qui laissa Satan terrassé, recroquevillé à terre. Gémissant il lui demanda à boire.
– Depuis que je suis en Corse, terre chrétienne, je ne peux boire que cette eau chaude et si tu veux me chasser d’ici, il faudra que tu trinques avec moi. Alors seulement je pourrais te remercier et repartir dans mes forges d’enfer…Veux-tu accepter?
– Je veux bien, à condition que tu me traces un chemin à travers la montagne, en creusant le rocher qui est dehors.
Mes petits, il ne faudra jamais dire oui au Prince des ténèbres, il est fourbe, rancunier, jaloux, injuste avec les créatures de Dieu….. Une excavation se creusa lentement dans la roche et un profond chemin s’ouvrit devant le berger ébahi. Saisissant sa musette, il remercia le diable et partit. Dès la deuxième marche franchie, le rocher se referma sur lui et on peux encore voir le contour de son âme pétrifiée, inscrit dans le granit…. Le chemin du diable ne mène nulle part, mes enfants, car il égare et emprisonne les âmes…
Saint-Martin et le diable
Au quatrième siècle la lac avait déjà engendré la rivière. Les grands-pères de nos grands-pères, bergers depuis toujours y menaient leurs troupeaux à la belle saison. Mais de tout temps la forge du diable n’avait cessé de fonctionner. Satan y passait des nuits entières se servant de la foudre pour allumer ses fourneaux et de l’eau du lac pour tremper ses outils et ses lames. Pendant la journée personne ne le vit jamais descendre vers la rive; Mais un soir d’été il s’aventura près de l’eau qu’il redoutait car elle éteint les feux, rafraichit les corps et a le reflet des âmes pures. Au dessus de ses cornes un vol de treize corbeaux noirs tournoyait et en croassant ces animaux du malheur l’avertissaient chaque fois d’un danger.
C’est alors qu’apparut, cheminant auréolé d’une grande lueur, Saint Martin l’exorciste, ennemi des démons et des hérétiques, faiseur de miracles, voyageur infatigable qui parti de l’ile de Gallinara pour rejoindre en barque la Corse, voulut la traverser à pied en passant par la montagne. Martin le miséricordieux était guérisseur, il y cueillit l’ellébore, cette plante médicamenteuse si répandue chez nous. Il faisait jaillir les sources, guérissait la malaria, ressuscitait les enfants, calmait les animaux, repoussait les apparitions diaboliques et provoquait la naissance d’agneaux blancs. Couvert d’habits grossiers et d’un grands manteaux sans doublure car on sait qu’il l’avait généreusement offerte à un miséreux, il le déposa sur l’herbe et tranquillement vint lier conversation avec le diable. Ce dernier cachant ses cornes sous un grand bonnet lui fit visiter sa forge, le congratula, essaya de l’amadouer mais avec l’intention cachée de lui ravir son âme. Sur ses gardes, St. Martin qui lui avait caché le crucifix fixé à son manteau, lui proposa un marché…
– Je te devine, je sais qui tu es, le détrousseur des âmes faibles. Tu ne possèderas la mienne que si tu peux en une nuit labourer tous les abords du lac.
– Je relève le défi et je cours vite à ma forge pour façonner un soc incassable, tranchant comme une épée, casseur de mottes et de rochers, capable de remuer ciel et terre.
– Que me donneras-tu en échange ?
– Si je gagne ton âme je t’offrirais l’éternité.
Cette nuit là fut un enfer. Satan cassa plusieurs fois son soc sur des petits rochers cachés en profondeur qui surgissaient devant sa charrue. Vous pensez bien qu’il se battit toute la nuit comme un beau diable qu’il était. Il abandonna à l’aube, épuisé, courbé en deux, les cornes en bataille, grimaçant de colère, maudissant son visiteur d’un soir qui l’attendait debout, porteur de la croix du Christ qui comme on le sait effraie Satan et ses démons. C’est alors qu’avant de disparaître il se saisit de son lourd marteau et le projeta au loin avec force et colère. Demain, avant de partir, regardez au loin, vous verrez la montagne au dessus de Calasima qui porte une grande déchirure laissant passer un rayon de soleil en fin d’après midi. On a jamais retrouvé le marteau mais le trou demeure. Venez, je vais vous montrer le rocher plat sur lequel est gravé le manteau du Saint. Une croix y est finement tracée et elle protège nos brebis.
Claude Arrighi
Tous ces textes sont trouvés sur le net.
ARGHEUUUEUEU! y’a trop à lire…moi aussi l’imprimante chauffe!
Je ne conaissais pas non plus le fée Morganne en italie, et pourtant suis fana ( et c’est peu dire) de la légende arthurienne…
Boudufle qui va se coucher moins c….mdr!
Magnifique, magnifique… Magnifico, bella fata, mille grazie, mille bacci!
Allez encore une avant d’aller à la balade du fauve.
Bisous à tous à demain pour d’autres légendes.
LE PORTAIL DE LA CATHEDRALE
Ajaccio est une fort belle ville qui contient de remarquables curiosités, dont la cathédrale dédiée à Notre-Dame, construite sur les plans de Giacomo della Porta qui fut terminée en 1593.
On voit dans cette église la baptistère où l’empereur Napoléon reçut l’eau lustrale et une chapelle où sont enterrés les Bonaparte. Une des particularités les plus notables du sanctuaire est, sans contredit, son portail de marbre qui fut, nous apprend la légende – et même l’histoire – acheté trois fois par Guilio Giustiniani, évêque d’Ajaccio, au XVI ème siècle, et dont les armes, un château sommé d’une aigle éployée, timbrent le fronton.
Le bon évêque, qui s’était attaché de tout son cœur à l’érection de la cathédrale, avait commandé chez un éminent tailleur de pierre de Carrare, Antonio Mascardi, les marbres du portail.
Lorsque le prélat eut appris que le travail du sculpteur était terminé, il chercha quelqu’un pour aller en prendre livraison et l’amener à Ajaccio.
Parmi tous les capitaines de bateaux du port, qui tous enviaient la pieuse mission, le choix de l’évêque tomba sur Francesco Acquaviva, le patron du voilier la Santa-Maria. Ce choix était à vrai dire assez inexplicable. Acquaviva était bien, de tous les capitaines, le plus ivrogne, le plus batailleur,le plus joueur, le plus débauché, en un mot le moins recommandable. Son équipage, taillé sur le modèle de son chef, n’était composé que de sacripants, ramassis de Maltais, de Levantins, de mauvais garçons de la côte italienne.
Si Francesco Acquaviva avait tous ces défauts,il possédait la qualité d’être insinuant et il avait convaincu l’évêque Giustiniani, qu’il ferait une bonne action en le chargeant d’une sainte besogne. De plus, il avait demandé un prix assez bas.
Un beau matin donc, la Santa-Maria partit pour Gênes, lestée de toutes la bénédictions de l’évêque. Une fois les marbres sculptés, dûment installés dans la cale du navire, Acquaviva reprit la mer. Seulement au lieu de mettre le cap sur Ajaccio, il descendit las côtes d’Italie et alla se réfugier dans le port de Naples, où le capitaine avait des relations parmi les gens de la plus mauvaise réputation. Au jeu, dans les tavernes, Acquaviva dépensa tout l’argent du voyage. N’ayant plus un denier, il vendit les marbres de l’évêque, puis son bateau. Il est vrai que son bateau ne lui appartenait pas, mais qu’il était la propriété de Giuseppe Massigli, père d’une belle jeune fille nommée Annonciade, dont Francesco était le fiancé. C’est dire qu’en quelque sorte, il ne fit que régulariser un avancement d’hoirie.
L’argent des marbres et celui du bateau ne durèrent pas longtemps et Francesco s’aperçut qu’il lui fallait rallier son pays, s’il ne voulait pas périr de faim et de soif. Il prit donc passage sur un voilier et débarqua un beau matin à Ajaccio. Sa première visite fut pour l’évêque. Lorsque messire Giustiniani aperçut le capitaine, hâve, défait, loqueteux, il eut de sinistres pressentiments.
– Comme tu as tardé, mon ami ! s’écria-t-il. Que t’est-il arrivé ? Les marbres au moins sont-ils à bon port ?
– Hélas ! Monseigneur ! s’écria Francesco, le malheur s’est abattu sur moi. En quittant Gênes, je suis tombé dans une effroyable tempête. La Santa-Maria a péri corps et biens et vos marbres, naturellement, ont sombré dans le naufrage. C’et un miracle si j’ai pu seul regagner la côte. J’ai cheminé jusqu’à Naples où j’ai trouvé un camarade pour me ramener.
L’évêque fut touché jusqu’aux larmes. Tout le monde à Ajaccio plaignit le pauvre capitaine. Annonciade Massigli pleura et supplia son père de faire construire pour son fiancé un nouveau bateau.
Massigli ne savait rien refuser à sa fille ; Il ne prêta pas attention aux sourires narquois des autres capitaines, fit la sourde oreille à leurs insinuations et il commanda une deuxième Santa-Maria.
Pendant ce temps, l’évêque Giustiniani était repartit pour Carrare. Il commanda, une deuxième fois, un portail. Une deuxième fois, il le paya et, quand il revint à son siège épiscopal, il retrouva Francesco Acquaviva qui le supplia de ne pas lui faire l’affront de charger un autre que lui d’aller quérir les marbres.
Comment refuser la requête d’un homme qui avait tant souffert ? L’évêque confia donc à Francesco cette deuxième mission, et la nouvelle Santa-Marria reprit la mer avec un équipage tout aussi peu recommandable que le premier.
Une deuxième fois, le portail de la cathédrale prit place dans la cale du navire. Une deuxième fois, Francesco Acquaviva annonça son départ pour Ajaccio et quitta Gênes ; et puis ce fut le silence.
Pendant un mois, deux mois, trois mois, on n’entendit parler de rien.
L’évêque ordonna des neuvaines, Annonciade se remit à pleurer, le père Massigli à se désespérer, les capitaines du port à sourire.
Acquaviva avait-il rencontré une autre tempête ? Pourtant, on n’en signalait pas dans les parages. Des bruits divers coururent. Des navigateurs racontèrent avoir vu dans le port de Catane un vaisseau qui ressemblait étrangement à la première Santa-Maria. L’un d’eux prétendit avoir rencontré à Naples, au temps de la première mission de Francesco, un homme dont le signalement répondait curieusement à celui du capitaine Acquaviva. Mais c’étaient de vieilles histoires…
De guerre lasse, et navré de voir son église achevée sauf pour son porche, l’évêque fit un nouveau voyage à Carrare. Il commanda une troisième façade, fit sculpter encore ses armoiries et, cette fois, il stipula qu’il ne paierait que lorsque les marbres seraient rendus à Ajaccio.
Mais là s’éleva une difficulté. Aucun navire ne voulut plus se charger de ramener ce fret qui portait malheur, et il fallut s’adresser à un capitaine de Livourne qui accepta de transporter les marbres à Bastia, la traversée étant plus courte, et de là on les achemina par terre jusqu’à Ajaccio.
Enfin, le portail fut dressé, enfin le château sommé de l’aigle éployée brilla au soleil de Corse.
Le temps passa, Annonciade vieillissait, toujours fidèle au souvenir du mauvais garçon, son fiancé, qu’elle croyait englouti dans les flots de la Méditerranée. L’évêque Giustiniani, fier de sa belle église métropolitaine, s’occupait de l’administration de son troupeau.
Un beau jour, un homme vieux, d’aspect pauvre, miséreux, malade, demanda à se confesser au prélat lui-même. Messire Giustiniani accueillit sa requête. Lorsque l’homme fut à genoux aux pieds de l’évêque, il lui dit
– J’ai péché contre le ciel et contre vous. Je suis Francesco Acquaviva.
L’évêque ne put réprimer un mouvement d’étonnement.
– Oui, je suis l’ancien capitaine des deux Santa-Maria. La première, je l’ai vendue à Naples. L’argent que j’en ai retiré, je l’ai gaspillé au jeu et en débauche et je vous ai menti quand j’ai dit que les marbres de votre portail avaient été engloutis dans la tempête. En réalité, ils ont été cédés à un marbrier de Naples.
– Mais la deuxième Santa-Maria ? demanda le prélat consterné.
– La deuxième allait subir le même sort, j’avais trop bien réussi la première fois. En quittant Gênes, je me dirigeai à nouveau vers Naples dans les pires intentions. Mais, par le travers d’Ostie, j’ai été surpris par des pirates barbaresques. Ils se sont emparés du bateau et de tout l’équipage. Ils nous ont emmenés à Tunis. Je ne sais ce qu’ils ont fait de la Santa-Maria et des marbres qu’elle transportait. Nous, nous avons été vendus comme esclaves et, depuis ce temps, j’ai ramé sur une de leurs galères. Un hasard m’a permis de m’échapper et c’est pourquoi je viens m’accuser de mes méfaits.
Francesco reçut l’absolution. Le lendemain, il communiait à l’édification de la population d’Ajaccio. L’évêque avait pardonné. Massigli, sur le point de mourir, avait pardonné lui aussi ; et Annonciade, fidèle, épousa son vieux fiancé.
Cette histoire est authentique. On peut encore voir, sur la façade d’une villa du Pausilippe, le blason des Giustiniani, le château sommé d’une aigle éployée, qui provient de la vente des marbres du premier portail payé par l’évêque.
Quant au second portail de la cathédrale d’Ajaccio, il a été découvert, il y a quelques années, dans une mosquée de Tunis, et ceux qui ont pénétré dans cet édifice musulman s’étonnent d’y apercevoir un écusson surmonté de la mitre épiscopale et accompagné de la crosse et de la croix. Ils ont devant eux les marbres pris par les pirates barbaresques au capitaine Francesco Acquaviva, le voleur volé.
La fée du lac du Cintu
Voici l’histoire que racontaient jadis les Luzzinchi (habitants de Lozzi), le soir, à la veillée : Cela se passait au temps où Calasima avait un roi, et ce roi se désolait de voir ses troupeaux dépérir, faute d’eau. Aussi décida-t-il un jour de faire l’ascension du Cinto dont les 2706 mètres ne purent décourager l’espoir qu’il conservait d’apercevoir de son sommet une source salutaire.
Lorsqu’il y parvint, le roi était mort de fatigue et de soif. Mais il n’y trouva pas le moindre point d’eau pour se désaltérer. Le désespoir qu’il manifesta émut alors la bonne fée du lieu. Celle-ci le réconforta et, pour apaiser sa soif, poussa un rocher qui découvrit une grotte merveilleuse tapissée de diamants. Les rayons du soleil vinrent frapper les diamants qui se transformèrent en autant de sources qui furent à l’origine du lac du Cinto.
La pierre d’Aigle et l’Ogre d’Ominanda
Un ogre retenait prisonnère une petite bergère dans son antre située au col d’Ominanda, près de Castirla. Que pouvait donc bien faire Paulu, son frère contre l’ogre d’Ominanda ? En chemin, il s’arrêta à la chapelle San-Michele. Il y rencontra un vieillard auquel il raconta son malheur. Le vieil homme lui demanda d’adresser une prière à San Michele puis lui donna un conseil pour retrouver sa sour : sur la face nord du mont Galgallo dont il devait entreprendre sans tarder l’ascension, il arriverait au pied d’un rocher escarpé appelé la Sponda. Au sommet de ce rocher se trouvait un nid d’aigle, et dans ce nid d’aigle, une pierre en contenant une autre, plus petite.
Celle-là lui permettrait de retrouver sa soeur. Après avoir surmonté maints obstacles, Paulu réussit à mettre la main sur la pierre d’aigle et la ramena au vieillard qui l’attendait dans la chapelle San-Michele. Celui-ci prit la pierre, la cassa et en sortit une plus petite, de la taille d’une amande et d’un très beau vert : c’était la pierre d’aigle, celle qui rendait invisible celui qui la tenait en main en disant : è Tamo ! Samo ! � La suite de l’histoire, nous la devinons déjà. Paulu se rendit au col d’Ominanda et, se rendant invisible, parvint à délivrer sa soeur, la petite bergère.
Magnifiques, le premier conte. Je lirai les suivants dès que j’aurai un moment. Merci Zaza.
UGHETTA, LA JEUNE NONNE
Parmi les légendes pittoresques sur l’origine du mot Panettone, il y a aussi celle, aux allures féeriques beaucoup plus marquées, qui attribue l’invention du gâteau à la jeune Ughetta, novice d’un couvent très pauvre : pour célébrer Noël avec les autres sours, Ughetta ajouta à la pâte à pain un peu de sucre, de beurre, de fruits confits et de raisins secs (en dialecte milanais, raisin sec se dit » ughetta « ), puis elle traça une croix sur le sommet du gâteau en signe de bénédiction. Quelle que soit son origine, à partir du XVe siècle le Panettone eut un succès toujours plus grand, d’abord en Lombardie puis dans tout le reste de l’Italie, jusqu’à devenir le gâteau symbole de Noël.
Présent même dans la célèbre » Opera » – traité de cuisine écrit en 1570 par Bartolomeo Scappi, cuisinier personnel du pape Pie V – le Panettone continua son ascension au XVIIIe, quand le philosophe des lumières Pietro Verri chanta ses louanges. Le » Vocabolario Milanese Italiano » (littéralement » dictionnaire milanais de l’italien « ) de Cherubini le décrit en 1839 comme » Panatton o Panatton de Natal » ( » panatton de Noël « ) : « sorte de pain de froment enrichi de beurre, oufs, sucre et raisin secs, qui mélangé à des amandes avant la cuisson, est délicieux quand il est cuit. Nous avons l’habitude de ne le faire que pour Noël, haut de taille et pesant une livre et plus, alors qu’avec la même pâte les boulangers font toute l’année de petits pains que nous appelons » Panattonin » (petits panettoni) « .
En 1847, Paolo Biffi en prépara un de dimensions exceptionnelles pour le pape Pie IX : pour le lui livrer, il fallut rien moins qu’un carrosse. Au XXe siècle, le Panettone commença à être exporté, et obtint un succès mondial, qui dure encore de nos jours. Et c’est également au XXe siècle qu’il a pris cette caractéristique forme haute que nous lui connaissons tous : elle est due à la créativité d’Angelo Motta, qui eut le premier l’idée d’emmailloter le moule dans un fine couche de papier, ce qui contraint la pâte à se développer en hauteur. Aujourd’hui, pour sauvegarder la fabrication artisanale du Panettone traditionnel, la rédaction d’un cahier des charges est en cours ; il devrait permettre d’obtenir l’appellation européenne Dop (Denominazione di origine protetta, AOP, Appellation d’origine protégée). Une reconnaissance supplémentaire pour cette spécialité qui depuis toujours a lié son nom aux festivités de Noël.
petite légende corse:
U Brocciu di Orcu
Il fut un temps où les habitants de la région de Santu Petru di Tenda étaient dominés par l’orcu (ogre) et sa mère (orca). La terreur qu’ils répandaient décida un courageux berger à en débarrasser le pays.
Pour cela, il fabriqua une botte géante et après l’avoir enduite de pois à l’intérieur, s’en alla la placer devant l’antre des ogres dont l’entrée était faite de cinq lourdes pierres. L’orcu sortit peu de temps après et, voyant cette belle botte, enfila aussitôt son pied dedans…
Pris au piège, tous les bergers qui étaient jusque-là cachés se précipitèrent sur lui, prêts à le massacrer. L’orcu les supplia de lui laisser la vie sauve, leur promettant qu’en échange, il leur livrerait le secret de fabrication du brocciu.
Malgré les protestations de sa mère, l’orcu donna donc la recette aux bergers de Santu Petru di Tenda. Les bergers sitôt informés tuèrent l’ogre et sa mère, délivrant le pays de la terreur qu’ils imposaient depuis si longtemps.
Mais les bergers de Santu Petru di Tenda ne sont pas les seuls à avoir tiré d’un ogre le secret de fabrication du brocciu ; la légende circule souvent de la même manière en d’autres lieux tels que Balogna.
Zaza j’ai répondu à ton commentaire sur mon blog. Je t’ai mis mon adresse email dedans.
merci beaucoup. Je suis vraiment touchée. Tu es adorable. Par mail, tu me donneras aussi ton adresse. J’aurais une surprise pour toi. Bises.
Panettone !!! vous avez dit Panettone, j adooore, j en raffooole ! et mes filles donc ^^
Zaza la recette ! zaza la recette ! ( avec des clap clap entre les deux ;))
alors là ma belle sans aucun problème !!!
et tu as eu tord de ne pas allez jusqu au bout parce que tu m aurais dit « Sampang, si la recette de Zaza est excellente, je t attends avec le panettone » bah j arrivais !
mais si tu as l occase de monter je ne te ferais pas que le Panettone, t auras interêt d amener tes boites en plastique 😉
drig dring
– » coucou c est Sampang, je passais par là et j ai rencontré le Panettone de Zaza »
– » oh being alors quelle surpriseu »
ps : Zaza on attend là 😉
Quand je sonne chez toi Miss, je dois faire le poireau longtemps avant que tu ouvres ? lool
Qui me demande ? j’étais dans les beignets lol une commande pour le frérot.
Quelle est la question ?
Zazaaaaaaaaa la recette du Panettone s’t’plait ^^
Zaza assaillie mdrrr
Faur le faire décoller pendant le week end son Hit à Anna !!!
Alleeeeeeeeez le monde ! allez !!!!
Zaza colle nous tes recettes !!! hihi
Ingrédients :
600g de farine
150g de raisins de Corinthe
100g de sucre en poudre
100g de fruits confits ou de fruits secs de votre choix
200g de beurre fondu
100g d’amandes effilées
12cl de lait
3 oeufs
une pincée de sel
1 zeste de citron
30g de levure de boulanger
Préparation de la recette
Bien entendu, il existe une variété extraordinaire de recettes de Panettone en Italie.
Chaque famille a développé la sienne au fil des années.
Les recettes les plus élaborées prévoient une élaboration de la pâte en deux fois.
Une première levée la veille, puis une seconde le jour de la cuisson.
Les spécialistes prévoient un pétrissage de la pâte au moins 50mn à la main.
Les plus modernes utilisent une machine à pain aussi bien pour pétrir que pour faire lever la pâte.
Faites tiédir le lait.
Hors du feu, faites-y fondre la levure de boulanger et 250g de farine.
Remuez et laissez reposer 25 à 30 mn pour faire lever.
Sur le plan de travail, posez le reste de la farine en formant une fontaine.
Incorporez successivement au centre le beurre fondu, le sel, le sucre en poudre et les oeufs un par un.
Puis ajoutez la préparation lait, farine levure.
Travaillez bien cette pâte un bon moment en la pétrissant pour lui donner toute sa souplesse.
Ajoutez ensuite les raisins secs, les fruits confits ou secs et les amandes.
Beurrez le moule à Panettone.
Formez une boule avec la pâte et placez-là au centre.
Dessiner une croix au milieu de la pâte, couvrez d’un ligne humide et laissez reposer au moins 3 heures dans un endroit sec et chaud pour que la pâte lève.
Préchauffez le four à 180°C.
Enduisez le dessus de la pâte de beurre fondu.
Enfournez pour 45mn.
Le Panettone est prêt lorsque la couleur est bien dorée.
Allez à vos fourneaux!!!!!
» Les spécialistes prévoient un pétrissage de la pâte au moins 50mn à la main. » ( faut prévoir de se relayer !!!)
Promis Zaza là il me manque la levure et le moule mais dès demain je me lance ^^
MERCIIIIIIIIIIIIIII TOI !!!
elle est belle la viiiiiiiiiiiiie !!!
ZAZA j’ai faiiimmmm là… vous m’direz j’ai tout le tps faim en ce moment et j’ai grossi ! pfffffff… peut-être bien que j’aurais une heureuse nouvelle à vous annoncer dans quelques semaines. 😉
Bah en même temps là, tout de suite dans la Sampang family y’a………………. Sampang. Mais bon il me fera la semaine trempé dans mon café au lait ^^
oui, oui une heureuse nouvelleeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
sur que l’on va être contents pour elle.
Bizouilles
Sampang a dit :
« Bah en même temps là, tout de suite dans la Sampang family y’a………………. Sampang. »
Quoi tu as des points (…………..) dans ta famille ! 😀
Le miroir de Misurina
Il était une fois, il y a très longtemps, habitaient dans les Dolomites un roi, Sorapis et sa fille, Misurina.Sorapis était un géant, alors que Misurina était toute petite.Misurina était tellement autoritaire et égoïste que tout le monde cherchait à l’éviter ; de plus, la curiosité excessive était son plus grand défaut. Tout le monde évitait Misurina.
Un jour, Misurina apprît l’existence d’un miroir magique appelé Je sais tout : il suffisait de se regarder dedans pour tout savoir.
Misurina, implorant et tapant des pieds, demanda à son père le miroir magique sinon elle mourrait. Misurina appris l’existence d’un miroir magique.
Pour ne pas la faire souffrir, le père se rendit chez la fée du Mont Cristallo, la propriétaire du miroir pour le lui demander. Misurina voulait le miroir magique.
La fée lui dit : » Je connais ta fille. Quand elle fait un caprice, j’entends ses cris d’ici. Et cela ressemble exactement à un de ses caprices. Je te donnerai le miroir mais en échange comme tu es grand et fort, tu devras te transformer en montagne pour faire un peu d’ombre à mes fleurs. »
Sorapis hésita puis accepta sa proposition.
La fée ajouta : » Je sais que c’est un très grand sacrifice pour toi. Demande donc à ta fille si elle est disposée à renoncer dans quelques temps au miroir ; comme cela tu ne resteras pas une montagne éternellement. »
Sorapis parla de la proposition de la fée à sa fille, qui sans réfléchir, demanda à garder le miroir pour toujours.
Au moment où Misurina prit le miroir dans ses mains, Sorapis grandit et se transforma en montagne, qui encore aujourd’hui fait face au mont Cristallo. Misurina se retrouva à une hauteur vertigineuse et en regardant disparaître les yeux de son père, elle eut un vertige et commença à tomber avec le miroir.
Des larmes coulaient des yeux de son père avant de disparaître.
Ces larmes formèrent un lac au pied de la montagne où reposent Misurina et son miroir.
La chemise de l’homme heureux
Fable recueillie par Italino Calvino
Traduction d’Ugo Bratelli, Janvier 2003
Un roi avait un fils unique, et il le chérissait comme la prunelle de ses propres yeux. Mais ce prince était toujours malheureux. Il passait des journées entières, accoudé au balcon, à regarder au loin.
— Mais que te manque-t-il ? lui demandait le roi. Qu’as-tu ?
— Je ne le sais pas, père, je ne le sais pas moi-même.
— Es-tu amoureux ? Si tu veux une fille, dis-le-moi, et je te la donnerai comme épouse, serait-elle la fille du roi le plus puissant de la terre ou bien la paysanne la plus pauvre !
— Non, père, je ne suis pas amoureux.
Et le roi essaya une fois encore, par tous les moyens, de le distraire ! Théâtres, danses, musiques, chants ; mais cela ne servait à rien, et le visage du prince perdait chaque jour un peu plus de sa roseur.
Le roi proclama un édit, et c’est de toutes les parties du monde que les gens les plus instruits arrivèrent : philosophes, docteurs et professeurs. Il leur présenta le prince et demanda conseil. Ils se retirèrent tous pour penser, puis revinrent auprès du roi.
— Majesté, nous avons pensé, nous avons lu dans les astres. Voici ce que vous devez faire. Recherchez un homme qui soit heureux, mais heureux en tout et pour tout, et échangez la chemise de votre fils contre la sienne.
Le jour même, le roi envoya des ambassadeurs à travers le monde pour rechercher l’homme heureux.
Un prêtre lui fut amené.
— Es-tu heureux ? lui demanda le roi.
— Oui, Majesté.
— Bien. Aimerais-tu devenir mon évêque personnel ?
— Oh, bien sûr, Majesté !
— Va-t’en. Hors d’ici ! Je cherche un homme heureux et heureux de ce qu’il est. Pas un qui voudrait être mieux qu’il n’est.
Et le roi se mit à attendre un autre homme. Il y avait un autre roi, son voisin, lui dit-on, qui était vraiment heureux et content : il avait une épouse belle et brave, un tas d’enfants, il avait vaincu tous ses ennemis à la guerre, et son pays était en paix. Aussitôt, rempli d’espoir, le roi envoya des ambassadeurs pour lui demander sa chemise.
Le roi son voisin reçut les ambassadeurs :
— C’est exact, il ne me manque rien. Dommage tout de même qu’avec tant de biens, on doive mourir et tout abandonner ! Cette pensée me fait souffrir, et je n’en dors plus de la nuit !
Les ambassadeurs songèrent qu’il était préférable de s’en retourner.
Pour tromper son désespoir, le roi partit à la chasse. Il tira sur un lièvre, et croyait l’avoir pris quand l’animal, en boitant, s’échappa. Le roi le poursuivit et ainsi s’éloigna. Au milieu des champs, il entendit une voix masculine qui chantait la falullela(1). Le roi s’arrêta :
— Qui chante ainsi ne peut qu’être heureux !
En suivant le chant, il s’engagea dans un vignoble et, entre les rangs, il aperçut un jeune qui chantait en taillant les vignes.
— Bonjour, Majesté, dit le jeune. Comment ? De si bon matin, dans la campagne ?
— Béni sois-tu ! Veux-tu venir avec moi dans la capitale ? Tu seras mon ami.
— Hélas, Majesté, pas la peine même d’y penser. Merci. Car je n’échangerais pas ma place même contre celle du pape.
— Mais pourquoi, toi, un si beau garçon…
— Mais non, vous dis-je. Je suis heureux ainsi, cela suffit.
« Enfin, un homme heureux » songea le roi.
— Jeune homme, écoute, rends-moi service.
— Si je peux, ce sera de bon cœur, Majesté.
— Attends un instant.
Et le roi, qui ne se sentait plus de bonheur, courut chercher ses gens.
— Venez ! Venez ! Mon fils est sauvé ! Mon fils est sauvé !
Et il les mène auprès du jeune homme.
— Sois béni, jeune homme, dit-il, je te donnerai tout ce que tu veux ! Mais donne-moi, donne-moi…
— Quoi donc, Majesté ?
— Mon fils va mourir ! Tu es le seul à pouvoir le sauver. Viens ici, attends !
Il se saisit de lui, et commence à déboutonner sa veste. Soudain il s’arrête, les bras lui en tombent.
L’homme heureux ne portait pas de chemise.
superbe ! c’est vraiment un beau conte , celui de la chemise.
De plus j’adore Italino Calvino « Le baron perché », » le vicomte pourfendu », et mon chouchou » Le château des destins croisés », avec » Les villes invisibles »…puis…bref tout !
« La chemise de l’homme heureux »
Oh que j’aime !!! J’en ai connu un qui m’a dit texto « Ben moi, j’ai la chemise d’un homme heureux ».
Anti, Très Grandement Viscéralement heureuse.
♥-♥ !!!
Oh c’est chouette ce truc ♥-♥ ! Tu as le bas aussi ?
anti
non…je n’ai que ♥ , ♫, ♀, ♂, ♣, ☺,☻,♦,♠, ♪,☼,►,◄… mdr!! il n’ont pas d’humour .
♥ – ♥
♣
Merci 😉
banwi…mdr! c’est trop bien !!!!
bon ça va les autres là avec vos trucs rien que pour faire au moins une jalouse heinG !
Merci Zaza, c est beau ! c est beau ! c est beau !!!
mmm bises
Le pauvre boulanger
La nuit, deux veilleuses percent l’ombre au flanc de Saint-Marc, à la hauteur de la balustrade, éclairant une vierge byzantine en mosaïque. C’est la madone des condamnés, celles à qui les suppliciés adressaient une ultime dévotion au moment d’être conduits entre les deuc colonnes du Môle. Ces veilleuses ont remplacé les deux chandelles qu’allumaient jadis, les Frères de la Bonne Mort, avant une exécution. Pour les vénitiens, cette vierge est celle du pauvre boulanger. Voila pourquoi.
Au temps de la République, un homme fut assassiné un soir sur la Piazzetta. Le meurtrier, troublé par quelque bruit, s’enfuit en abandonnant la gaine de son stylet. Le boulanger, Pietro Faziol, qui passait par là, à l’aube, après une nuit de labeur, voyant le fourreau orné d’argent, se baissa pour le ramasser, sans apercevoir le corps. Des sbires surgirent de l’ombre qui heurtèrent le cadavre et découvrirent Pietro. A l’étui qu’il tenait en main, correspondait parfaitement le poignard retiré de la blessure. En dépit de ses dénégations, le « pauvre boulanger » fut arrêté, emprisonné, jugé et condamné.
Quelques années après son exécution, un brigand chargé de crimes, prêt à monter à la potence, poussé par le remords, révéla l’innocence du boulanger : lui seul avait fait le coup. A leur tour les juges qui avaient condamnés Pietro furent exécutés, leurs biens confisqués et vendus. Une rente fut ainsi constituée, destinée à l’entretien de deux lumières perpétuelles. Mieux, pour éviter qu’une autre erreur soit jamais commise, un huissier fut désigné qui s’avancait au pied du tribunal au moment de la sentence. S’adressant aux juges, il leur disait d’un ton impérieux et fatidique : « Ricordare del povero fornaretto ! » – Souvenez-vous du pauvre boulanger -. C’était au profit du coupable un arrêt en révision. Le jugement était cassé et l’on reprenait la procédure de fond en comble. Sages Vénitiens !
La dentelle de Burano.
Depuis 1872, l’art de la dentelle à l’aiguille est enseigné à l’école de Burano. C’est là que fut inventé le punto in aria, le point en l’air inspiré en partie de l’orient où figurent fleurages, personnages et animaux de toutes sortes. Quelques vieilles villageoises pratiquent encore de nos jours l’art de la dentelle traditionnelle même si les produits dits « locaux » proposés aux touristes pour quelques euros sont directement importés d’Asie. Elles racontent volontiers l’origine de cette tradition…
Elles racontent que laissant sa belle à Burano, un marin s’embarqua sur un navire et parvint là où vivaient des sirènes. Alors que l’équipage se jeta à l’eau pour les rejoindre, l’amoureux lui, résista à l’appel. Emerveillée, la reine des sirènes fit d’un coup de queue, surgir de la mer une couronne d’écume. L’écume se solidifia et devint le voile de la mariée de la lointaine fiancée. Les jeunes filles de l’île le reproduisirent à l’aide d’une aiguille et d’un fil.
C’est ainsi que naquit la dentelle de Burano.
comme c est beau ! ^^
Les colonnes de l’enfer
La plupart des motoscafi qui vous amènent à San Marco vous déposent en face des colonnes de granit où Saint Théodore, du haut de son antique belvédère, vous regarde débarquer, l’oeil protecteur. Rappelez-vous alors du dicton populaire : « Guardati dall’intra colunnio ! » – Garde-toi de passer entre les deux colonnes ! Cela porte malheur. Pour ne pas y avoir prêté attention, les plus hauts personnages de la Sérinissime payèrent autrefois de leur vie cette fatale imprudence. Le lieu est assez sinistre pour l’éviter, c’est là que l’on suspendait les cadavres des criminels, les uns malfaiteurs, voleurs, assassins de droit commun, par le cou; les autres criminels d’Etat par les pieds.
La vue de ces loques humaines, « plus becquetées d’oiseaux que dés à coudre », se balançant interminablement au vent du large, exerçait sur les instincts des Vénitiens les moins vertueux, un effet hautement salutaire. On le pensait tellement que lorsque faute de coupable, la place était inoccupée, on s’en allait chercher dans les maladreries voisines, l’un ou l’autre agonisant que l’on accrochait là en guise d’épouvantail.
Evitez donc de franchir l’espace qui sépare le lion du crocodile mais ce ne sera pas sans mal : la foule y est serrée. Regardez ces légions d’ignorants qui, insouciants de la menace qui pèse sur eux, vont et viennent en zone maudite.
Voici encore une anecdote authentique à propos de ces fameuses colonnes de granit.
Ces colonnes ramenées d’Orient gisaient oubliées sur la grève depuis un demi-siècle quand le doge Sébastien Ziani invita les plus célèbres architectes de son temps à les dresser sur leurs piedestaux. l’habileté de tous fut infructeuse, ils échouèrent à la peine. Un Lombard, Nicolas Barattieri, homme de mauvaises moeurs, reprochant durement aux vénitiens leur incapacité, s’écria qu’il ne voulait pas d’autres cabestans que ceux dont ils s’étaient servis et, à leur grand désespoir et aux acclamations du Doge, de la noblesse et du peuple, il les éleva rapidement. Ziani fit venir le Lombard et lui promit pour récompense tout ce qu’il exigerait.
– Doge, répartit Barattieri, je n’ignore pas que les jeux de hasard sont punis à Venise des peines les plus sévères, mais je suis joueur et je te demande pour toute faveur, que le jeu soit à jamais toléré entre les deux colonnes que j’ai été assez heureux d’élever devant ton palais.
L’austère Ziani avait donné sa parole et , quoi qu’il lui en coutât, il accepta. Depuis ce jour, l’extrémité de la Piazetta fut encombrée de grands seigneurs masqués, d’escros, de fripons, de gens de toute condition qui venaient s’y ruiner, s’y déshonorer, et le plus souvent ils ne quittaient les colonnes que pour aller se battre au Lido, pour être noyés dans les lagunes ou pour passer le funeste pont des Soupirs.
Trois îles tout à fait charmantes, chacune dans leur genre, en effet. Comme quoi, Venise ne se limite pas au Grand Canal (par ailleurs superbe).
Si vous allez là-bas et que vous voulez trouver un îlot de calme et d’authenticité même en pleine saison touristique, je vous conseille d’aller vers l’ancien ghetto juif. Une grande place à la tranquillité étonnante qui donne la sensation que le temps s’arrête.
bien sûr dès que je la vois je lui dis mdrr
Tu dis quoi quand tu vois qui?
ah bah je savais pas que tu étais blonde Anna ? lool
Euh… décolorée en fait…
et tu dis quoi quand tu vois qui? J’ai toujours pas compris.
Gné ?
Naaan, j’dékonn’. Je pense en fait que Sampang a continué sur ce fil (où, vous l’aurez peut-être remarqué, nous parlions de Venise et ses environs) le papotage qu’on avait commencé sur Papotages (où, soyez forts, nous papotions sur Samp qui boude et Boud qui sample). Enfin, c’que j’en dis, moi, hein…
Sampaaaaaaaaaaang? J’ai bon?
Bon, c’est décidé, on va à Venise !!! Voilà !!! Je rêve de retourner là-bas. Quand je suis arrivée la première fois, il faisait nuit. La ville baignait dans une lumière tamisée, l’air était d’une douceur sans pareil. J’ai juste fondu en larme tellement c’était… indescriptible tout ce que je ressentais.
Le ghetto oui, les îles, oui, tout, absolument tout y est splendeur ! Ces couleurs… mmmmmm… J’ai même le grand privilège de m’être cassée la gueule dans la lagune eh ouais… Tellement planant la fille, je me suis avancée dans l’idée de m’asseoir au bord de l’eau sauf que, tel le christ, j’ai voulu marcher sur l’eau mais telle moi-même, je me suis ramassée ! Là, un belo italiano s’est précipité à mon secours.
Là, c’était pas mon légionnaire, je ne sentais pas bon le sable chaud mais la vase… j’étais verte en vrai et hilare en vrai aussi.
anti, fiona.
Assortie à tes yeux, donc. Bellissima…
Anna, shrek
« Seule cette personne verrait la vraie couleur de ses yeux verts et s’appellorio Quézac et ils auraient beaucoup de bubulles. »
anti, R de légendes !
Tiens bah moi j’ai la chansons les gondoles à venise… Slay à la page, là ! :-)p
meuh nan je ne me suis pas trompée d endroit, pfff.
Anna dit « si vous avez l occasion d aller à Venise… » , à ça je lui réponds » dès que je la vois je lui dis », c est comme « …et la marmotte… » quoi ! parce que c est vrai que je vais aussi souvent à l étranger que je vais au Leclerc mdrrr
Et pour les yeux verts, je savais bien qu on en avait déjà parlé des yeux d Anti 😉 ^^
Ah !!! Toi aussi tu les vois !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Dans mes bras Sampang !!!
Tous dans nos bras, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!
Anti… t es sûre que je tiens dans tes bras ? MDRRRRRRRRR
Ben faut essayer pour voir.
Anna, logique
Ben oui ! Mes bras, c’est un peu la multiplication des pains ! (mddrrrrr), tu crois y’en a pu, ben y’en a encore ! Ils sont grands mes bras, faut rendre visible l’invisible 😉