"C'est ce genre de rencontres, que tu partages si bien dans ce blog, qui donne envie de vivre, de voyager, d'ouvrir ses yeux et son âme aux autres. Ce qui existe ailleurs, au delà, dans d'autres langues, dans d'autres regards, me fascine, me transporte. Merci d'entrouvrir la porte de tes joies..." (Julien)
"Une vraie beauté, ce blog. Je trouve admirable cette constance, ces beaux sentiers parcourus, partagés. Vous êtes des amours pour cette terre, un peu plus jardin, grâce à vous..." (Ronron)
"J'ai fait un voyage splendide, des tapisseries de la Licorne en passant par l'estime de moi, j'ai vu les hordes de touristes et la tempête sur l'île de La Réunion, en écoutant trois petites chansons, trois petits tours et puis s'en vont... Le Service Public n'arrive pas à la cheville de ce blog, malgré une redevance en expansion..." (Ramses)
"Juste un petit commentaire pour vous dire que votre blog est un phare qui illumine mon quotidien ! J'adresse donc mes félicitations à l'ensemble d'une équipe qui force l'admiration par sa générosité d'âme ! La route est belle." (Christina)
"Ici, je trouve, en vrac : de l'humour, de l'info, de la beauté, de la culture, de la connaissance, de l'action, de l'engagement, de l'amitié. Et vous ! Je souris souvent en vous lisant les uns, les autres. De la complicité, de la tendresse. Et ça me fait plaisir ! Alors, forcément, je reviens. Tous les jours. Et même plusieurs fois par jour ! Il y a toujours un mot à lire ! Merci à vous pour cet espace." (Catherine)
Ce que j 'aime ici, c'est votre générosité, votre partage, et votre optimisme réaliste. Votre blog est un souffle d'air bourré de vitamines. Je vous adore. (Emma)
Yes yes yes! Bienvenue à tes poèmes, Bloody You!
Eh bé !!! Ca continue encore et encore, c’est que le début d’accoreuh d’accoreuh…
Anti, Francis.
En plus « Double face », c’est scotchant.
Là je te lis vraiment…
Merci les potos 🙂
Faut que je vous dise un truc quand même. J’adore le principe que ce soit toi/vous qui choisissiez quel poeme vous allez mettre ici. Parce que moi je ne sais jamais lesquels choisir. Et ça me donne un espèce de panel de consommateurs, lol !
Merci encore en tout cas bisousss
On est bien hein?
Je ne t’attends pas
Allongée sur mon lit,
Les fesses en étendard,
La Lune me sourit
Entre deux rideaux noirs.
Je caresse d’un doigt mes lèvres paresseuses…
Bascule un peu la tête pour inonder mon dos,
D’un flot de mèches brunes, sauvageonnes, joueuses…
Comme un battement d’aile effleurerait ma peau.
Pas de pensées hostiles
Assaillant mon humeur.
Le temps se fait servile
Et va courir ailleurs.
Je déguste l’instant statique et savoureux ;
Ce vide où s’abandonnent et se noient les névroses.
Ces minutes fantômes, de glaces et de feux.
Ces torpeurs angéliques, vers quoi tend chaque chose.
Ton entrée dans la chambre,
Ta bouche sur mes reins…
Mon été en novembre,
Mon prince souverain…
J’adore.
Bibliothèque
Mes yeux sont vides,
Liquides, avides…
Regard errant
Au long des rangs…
Tout est enfouit au fond des livres,
Tous les jardins, les bateaux ivres ;
Pages cornées à tout livrer
Lignes usées, trop déchiffrées…
Bibliothèque,
Tombeau aztèque,
Ou sarcophage
De tant d’ouvrages ;
Ouvre tes portes, et montre-moi
Tes bois précieux, ouvre tes bras ;
Et apprends-moi les mots du temps
Les cris silencieux des romans…
Inocule-moi les souvenirs,
Lettres suintant le repentir.
Laisse-moi goûter les regrets
Des sans talents, des imparfaits…
Remplit mon crâne de merveilles,
Ecrits d’archanges sans pareils.
Ceux qui pointent leurs plumes aux cieux,
Secrétaires particuliers des dieux…
Mes yeux s’allument,
D’or et de brumes,
Regard plus large,
De pages en pages…
Tu me sers deux vers
Tu me sers deux vers, un pour la soif, un pour la rime…
Je m’embellis le quotidien en découvrant ce que tricotent
Tes neurones.Tu trempes ta plume dans le caniveau,
Tu embrasses, tu baises…En ville ? Je biaise
En vrille le quotidien.Tes
alchimies,
douceurs
verbales,
Redressent
ma barre
D’icônes
d’espoirs
rouges.
Je bois
tes mots,
Sans fin, sans soif…
Abreuves-moi
encore de tes
liqueurs d’éther,
Laisse couler le flot de tes caresses grammaticales,
J’ai l’oreille désertique, le cœur perméable et l’âme hydrophile.
Alors là, j’avoue que je suis comme SoBloodyRavie: c’est génial de laisser à chacun le soin de poster un poème de toi!
Bravo pour tous tes vers, bellissima
Génialissime tu veux dire ! Je suis sur le Q ! (mais ça va la ptite queue est en berne) 😀
Merci à vous !
j’aime te lire, comme ça…découvrir.
Bisous Bloo.
Ce sont des poèmes qui me parlent…
De beaux poèmes Anti, je découvre aujourd’hui.
De très beaux poèmes de la sanglante oui !
Anti
Un de mes préférés à moi aussi… Je ne le dis pas trop fort sinon SoBloodyElle va me regarder de travers d’un air sceptique (elle sait exactement à quelle expression je fais allusion, hé hé) mais quand même je le dis, et toc!
Je viens d’ouvrir un fil séparé totalement consacré à « Toboggan », l’un de ses plus beaux textes. C’est dans la section « Raconte-moi une histoire ».
Je n’ai plus qu’à demander l’asile politique à la Moldovalaquie, tellement sa fureur va être terrible.
ah! ben vi…fait ton ch’tit sac Anna…
Je resterai en contact par ce blog sous un habile pseudo (Anna Nîmes) mais ne donnez surtout pas mon adresse à So.
Je vais quand même me la faire.
Pas Bloody. La malle.
MDR….!
Ah? elle te l’a fait aussi?
Anna Nîmes
Hé, j’ai une idée: tu pourrais prendre Miss Terre comme habile pseudo. Ton identité serait vraiment un… euh… mystère.
Génial ! Moi par contre, je garderai l’annanîmat et je raconterai des blogues hyper drâles.
ça va vous ? …mdr !!! je vous attrape ici pour vous faire des bisous pleins, fous et bonne soirée…
La Miss Terre de la mâle Anna-Nîmes , une comédie drâle en un acte …
Bah moi j’me fais la malle. Hein ? J’vous laisse entre Missterreanna-Nîme et boules blogs… 😀
bizzzzzzzouuuuuuuuuuu
Bizzzzzzzzzzzzz les fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilles
Mais vous êtes dingues !! MDR
De doux dingues… Et je dois vous signaler que je suis d’origine Moldovaques de part l’orteil de ma tante…
Bon, je file au Boukistan.
Anna, dur dur
Ah c’est mon rital qui est un peu du Boukistan là, c’est l’heure ! 😀
Bisous de la nuit les gentils cintrés 🙂
Attention, après un certain temps le Boukistan devient Boukistari.
Des lires et des lires mais c’est riche tout ça !!!
Allez une fois n’est pas coutume, je vous mets mon dernier né, parce que je l’ai écrit pour ma meilleure amie qui rentre bientôt de Nouméa et ça me rappelle tellement de choses que… Ensemble on a apprit qu’on pouvait aimer d’amour en amitié, c’est pas rien !
SIAMOISES
Petite sœur,
Petit oiseau de lumière,
Siamoise attachée par le cœur,
A mon cœur.
Ton nom palpite en ma paume ouverte…
Je ne refermerais rien sur toi,
Je ne veux que te garder ici, au chaud.
Comme un point de première rencontre
A chaque rendez-vous.
Pour être le côté pile de tes sourires,
La gardienne de tes larmes secrètes
Et de tes ivresses indécentes.
Le chat noir silencieux qui te couve du regard
Du haut du balcon de la tendresse.
Cendre de tes incendies solaires,
Je m’envole, atomisée par une bourrasque de distance ;
Mais ne disparaît pas.
Je reste là où tu m’attendras,
De brumes et des pluies…
Là où nous nous retrouverons,
En poussières étincelles…
En retrouvailles,
Toujours.
Oui quel cadeau. Quand une personne devine sans demander, et sait dire dans un regard « je ne sais pas, je ne veux pas savoir mais je suis là »…
Et on sait pour en avoir parler toi et moi Miss que les gens qui parle, qui parle, qui parle, sans écouter, ce n’est pas ça qui manque. 😉
Kiss ensoleillé en plein dans l’oeil
Mdr… Miss, elle va avoir un oeil au beurre sol maintenant ! 😉
So? Tu es vraiment BloodyAdorable toi, alors, tu sais?
(oui, oui, je prends le premier toboggan et je sors…)
Alors ? tu t-y trouves pas Sexy avec ton p’tit oeil doré ?
Je sors aussi… Slay la rebelle revient folle-dingue est de retour…
O sole mioooooooooooooooooo
entre les boules de blogs et les bonnes de mines… j’suis un peu perdue ici. 😀
Aarrgghhh ! le grand retour de bonemine !
Anti, Ielosubmarine.
Il est pas frais, mon poisson?
Et des bottes ça suffit ? 😀
Il en faut deux paires si tu as 4 pâtes (fraîches, bien sûr)
ça me botte tout ça…
Bon c’est pas tout mais j’vous laisse. On a des choses à faire. Bizzzzzzzou mes p’tites déjantées adorées.
Ah oui, c’est vrai, tu ovules, là 😎
Bon, ben très bonne soirée!…
Ne t’inquiète pas elle sera Bonne… 😀
Superbe… plein d’échos en moi.
Merci Miss d’avoir choisi ce poème et merci à So d’en avoir été habitée.
Je ne peux que m’incliner, mais c’est habituel
une remarque si tu veux : pécher c’est l’arbre, péché, la soi disant faute….
« Le choix de la sorcière »
Magnifique ! J’entendais battre le tambour en le lisant !
Anti, vivement demain !
c’est mon préféré…
J’avoue que je me sens tout autant dans l’embarras si je devais dire quel est mon préféré. BloodyElle est une très très grande. Nombreux sont ses poèmes qui me transpercent par leur force et leur beauté.
Ah…un vrai jardin de poèsie…super…j’aimais tous…
Oui….
Moi ça ne compte pas que je les trouve magnifiques, je suis un inconditionnel….
pffff gnagnagnagrmblpftss
merci mais tsrrgrumplbfff
et bisou carmin
So? Je n’en dis pas plus mais je le pense.
hé hé
on a presque la musique en tête, c’est une comptine , un zeste de frisson, ce n’est que le vent….j’adoreHEUUEUUEU!
Juste parce que parfois les nuits sont courtes pour de douces raisons, je ressors une vieillerie de mes tiroirs, pour les amoureux…
TOI
Toi mon soleil, mon arc-en-ciel,
Toi mon délice d’or, de miel,
Toi mon cadeau, toi mon secret
Ecoutes-moi… Je te promets
De ne rien dire,
De ne rien faire,
Ne pas mentir ;
Ombre d’éther…
Ne plus s’enfumer de volutes sucrées,
Ne plus se parer de fausses voluptés,
Etre moi pour ce Toi, nature sublimée.
Toi l’animal humain qui m’a ensorcelée…
Me défaire des attraits que l’on peut se payer
Retrouver pour te plaire la pure nudité
Etre le vent d’été, la pluie inattendue
Etre cet oasis rêvé, entr’aperçu…
Retourner aux instincts des forêts, des rivières…
Humer les variations de désirs de tes chairs,
Reconnaître l’instant, le moment, l’imminence,
Où tu me voudras terre, où tu seras semence…
Odeurs, parfums, saveurs…
Reviens en moi encore une fois.
Gémissements, ardeurs…
Un peu de toi au fond de moi.
Il me plait beaucoup celui-là Bloody.
Bloody in love, une facette de toi que j’aime beaucoup, bellissima.
Les créatures de la nuit sont amoureuses aussi parfois 😉
Trrrremblezzz dans vos socquettes !
Et merci les filles
kisss
Mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
Anti Mmmmmmmm !!!
douceur Bloo…j’aime!
J’aimais vraiment me promener dans ce jardin de poèsie…
Celui-là si je le mets aujourd’hui c’est de la faute à Antitanic ! Fallait pas me mettre smalltown boy en tête. J’ai écrit ce texte en l’écoutant à donf dans l’casque…
Bronski Barbie
Ça claque les semelles ferrées sur le bitume bleu nuit…
Ça pulse Bronski Beat derrière la mousse orange du walkman…
Et ça cogne là. Sous le cuir du perfecto.
Ça pourrait faire sauter les badges d’Anarchy in UK !
Mais ça réchaufferait rien du tout.
Ça humecte le tee-shirt finalement ;
Ça trahit le déodorant ;
Et ça fait couler l’eye-liner, le mascara, les illusions…
J’ai mal aux yeux, j’ai mal aux bagues à force de cogner ;
Ecorchée au portail d’un avenir qui se protège.
You and me together, fighting for our love…
You and me together, fighting for our love…
Ad lib…
Ad lib dans ma tête
Dans ma peau,
Dans mes jeans troués comme le quotidien…
Par tes yeux de poupée asiat’…
Le futur a peur de moi
Et le destin ne me connaît pas.
Je vais crever le ventre du lendemain !
Adolescence, triste violence ;
Rêve liquéfié à l’intérieur,
D’un corps trop petit pour être un homme.
Ou une femme ?
Peut-être… ça ou autre chose, mais être !
Avec toi…
Etre ce bout de toi qui te fait rougir,
Ce morceau moite que tu abandonnes dans les draps honteux.
Non je ne le dirai à personne…
Non, je ne l’ai pas fait exprès !
Non, je ne suis pas qu’une pauvre obsédée perverse…
Je te le promets, je dirai rien, je t’aime…
Pardonne-moi de n’être qu’une fille ;
Si je m’appelais Kévin, tu l’aurais dit à ta mère ?
Quand j’avais dix ans, j’embrassais ma Barbie sur la bouche…
Sous la douche…
J’irais au paradis quand même docteur ?
T’es proprement géniale toi aussi bordel !
C’que j’aime tes mots scalpel, lancinant et percutant !
Antitanic
Tiens j’avais une autre chanson dans la tête en te lisant :
« I’m barbie girl, in a barbie woooorld… »
Chantée par Barbiesommerville…
Ad lib dans ma tête
Dans ma peau,
Dans mes jeans troués comme le quotidien…
Je vais crever le ventre du lendemain !
Adolescence, triste violence ;
Rêve liquéfié à l’intérieur,
ça c’est fort !!!
Miss : les grands esprits se rencontrent !!!! 😀
Bah ouais c’est fort boud’… ! Bloomoondy elle écrit comme elle ressent et elle ressent beaucoup… wouah. Moi j’adopte barbie euh bloodysommerville…
purée ! mdr ! maintenant je chante dans les aigus là… wouah… impossible de retrouver ma voix. Hiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!! Cassez la vooiiiiiiix !
Noooooooooooooooooonnnnnnnn !!! Pas Patriiiiiick !
Anti
A la saint Patrick tu Niques… désolée, désolée… J’avais trop envie ! 😀
de son vrai nom Marcel benguigui…
ça le fait moins hein les filles Marcellllllllllllllllllllllll….un demi un !
Boudufle dans la même classe…
« A la saint Patrick tu Niques »
Ah ben non, ça va pô être possible: si patrick, pas baise.
Anna, logique
Alors là. J’en reste bouche bée…
antibaise.
lol
si tu préfère on peut le faire avec « à la saint dominique » ça rime aussi…
« Dominique nique nique s’en allait tout simplement… »…
Slay-sourire avec sa guitare. 😀
à une bande de filles qui hurlent…mdr !!!!
Et à la saint roger, on se fait e… embêter ? 😀
Parce qu’à la saint marcel on s’fait la belle c’est bien connu…
Au fait !
Merci.
Mdrrr !!! Ben, moi, à la Saint Roger, j’me suis mariée.
Anti, véridique.
Ces fils poésie, c’est vraiment euh… tout un poème.
purée au lieu de lire « fil » j’ai compris « fils » comment le dire par écrit ??? FILS (le petit garçon d’un papa et d’une maman, vous pigez ?????)
Mdr !!! pourquoi j’ai fait ce lapsus littéraire…
ORGANISMES GENETIQUEMENT MALTRAITES
En alignant ses mélancolies comme les clous sans têtes d’un cercueil,
En rangeant en rangs d’oignons les p’tits bonheurs du quotidien,
En vomissant sa peur en galettes king size sur des rangers rayées d’azur,
En écrivant des lignes de rage,
En se tranchant la ligne de vie,
On se rassure,
C’est sûr.
Je n’ai pas peur de l’infarctus.
Je me suis tatoué le cancer à coups de soleil
Sur l’épaule.
J’ai enfilé mille perles de larmes à la minute
Sur le fil barbelé de mon égo.
Je danse seule sous les projos de ma solitude
Urbaine.
J’ai un fantôme sous l’oreiller juste au cas où…
J’ai un Beretta sous le sein gauche
Et une capsule d’amour dans la dent creuse,
On ne sait jamais…
Je me censure,
C’est dur.
J’ai dépassé la date de péremption de la génération Tchernobyl.
Je prendrai mon pied la prochaine fois,
En équilibre sur le fil ondulant de la chimie biomoléculaire…
En attendant je ferai des enfants génétiquement maudits,
De la chair laboratoire aux mutations silencieuses.
Les fruits du progrès,
Sont mûrs ?
Déjà ?
purée je ne sais pas pourquoi, mais c est avec la voix de Meryl Streep dans Out of Africa que je viens de le lire. peut-être le « te souviens-tu de moi » pour remplacer le « se souviendra-t-on de moi » ?
J aime beaucoup Bloody ! ^^
Qu’est-ce que je l’ai aimé ce film ! Ca me donne bien envie de le revoir !
Anti, contente.
Merci vous deux, si vous pouviez voir la maison dont je parle, vous comprendriez que je parle de son ventre…
kisss
Comment elle déchire sa race la Sanglante ! Rien à dire !
anti, rien à dire.
Je te raconte pas le boulot quand il faut tout raccomoder !
seriously, merci.
je meurs….
lool c est très beau Bloody et oui, ça arrache ! mais je rigole au post de Voiedorée
Après il y a tout
bravo Bloody
En passant, en coup de vent, un petit coup de prose pour la route…
Sans regret.
Je suis humaine par temps de pluie…
Ça vous étonne on dirait ?
Pourtant je le suis, femme rivière,
Le front noyé en vagues brunes,
Collé à la vitre avide…
Elle espère que mes regards la pénètrent,
La traversent,
L’ignorent.
Elle attend de pouvoir jouer son rôle de mur fragile.
Mais non.
Les yeux en berne,
Je passe outre le monde qui m’étreint plus qu’il ne m’entoure…
Je glisse entre ces doigts glacés,
Murène de satin sous haute tension pathologique ;
Je fais onduler mes anneaux, mes années,
Et je prends la fuite.
Sans heurts, sans cris, sans larmes.
Je tire un rideau de rêve sur mes pupilles monochromes
Et elles s’enroulent autour de mes vides intimes…
Réflexe animal de préservation,
J’invective le silence,
Je sonne la retraite de mes solitudes ;
Je me retire du monde réel.
Pour l’écho d’une heure peut-être,
Mais sans regret.
Bloody , tu n’est jamais aussi bonne que dans ces vers désespérés. A quand un grand coup de bonheur?
Rhooo Voiedo, merci, je sais que j’ai du mal avec le bonheur… Mais peut-être justement parce que je me le garde au chaud alors que je laisse le reste en vitrine 😉
Question de pudeur mal placée sans doute
Kissss
J’adore, j’adore, j’adore !!! Scalpel. Comme toujours. ReBelle.
So? Kiss.
T’as vu, j’ai fait sobre, là.
Facile de faire sobre si loin de l’heure de l’apéro en même temps hein ?
Quoi ? C’est pas l’heure de l’apéro… oups… ma montre n’était pas à l’heure. 🙂
Hips. Naaaaaaaan, je ne chuis pas zouuuvre.
Sue-Anna, sors de ce corps
c’est pas oups ! C’est Hip !
La Anna ? J’ai le hoquet…
Admirablement synchrones votre majesté !
anti, sourire.
J’arriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive
C’est TOUJOURS l’heure de l’apéro
Texte superbe et profond qui me parle, qui me parle….
quel choix Miss ! quel choix ce texte de Bloody !
comme tu l as dit Voiedorée…
c est pas grave, non ^^
que de belles choses ici !!!!
( penser alors à envoyer des caisses entières de papier dessin et des Caran d Ache ( parce que si on crache dessus ça fait de la peinture, voui même que c est vrai ! ) à Bloody )^^
Dessine nous tout ça Bloody 🙂
On meurt de ne pas mourir :
atrocement sublime…
Merci pour les coms tutti !
Et spéciale kasssdédi à MissY 😉
Pour ce poeme-là je tiens à dire que je l’ai écrit avec une pensée pour un autre poete du net. Juste après avoir lu un de ses textes où il était question de pigeons parisiens. C’est le pourquoi des « pigeons de Fabien »…
Vous l’aurez croisé sous le pseudo de LCBeat peut-être…
Merci à lui aussi donc.
J’espère que tes travaux avancent ! parce que s’ils reculent ça le fait pas !
bizzzz
Ps :le pseudo LCbeat me dit quelque-chose, en effet. j’ai dû le croiser sur la toile.
Merci merci 🙂
Et si je puis me permettre…
De mon père.
Je regarde ma peau changer de visage et je pense à la tienne…
Papa.
Il y avait des grands canyons, des ravins de silence dessinés sur tes mains.
Des autoroutes d’habitudes rassurantes,
Des ruelles de délinquances assumées
Et des impasses sans rêves, sans fonds…
Et dans tes paumes ouvertes sur ma fragilité,
Le toucher du bois chaud qui vibre sans but.
Cette écorce de tendresse aux tracés enchevêtrés.
Je suivais patiemment,
De la pointe de mes yeux neufs,
Leurs lignes sombres, dernières gardiennes des souvenirs…
Sous tes yeux que l’essence des jours carbonise,
Se creuse l’oubli en courbes tristes.
Et à ton front, les barreaux de ta prison intime
Laissent les beaux jours s’évaporer
Au prix de l’usure.
La tienne.
Vieil homme aux mains immenses,
Il me revient les ondulations caverneuses de ta voix.
Ses rides précoces et graves qui me berçaient de rires…
Ses variations sur tous les tons de l’adolescence,
Jusqu’à l’extinction,
Sur un non-dit.
😉
Emotion scotch double face
et tu demandes si tu peux te permettre ? pfff sans blague !
comme Anna moi… chut ^^
Tout ce qui touche à la famille que d »émotions à chaque fois.
merci Bloody.
Bises
ça c’est la classe, chapeau l’Artiste
Merci pour les coms les potosss !
ZAZA !!! Suis désolée, j’ai 423 wagons de retard ! Mais OUI je confirme que j’ai reçu ton bijou, merciii molto mercii bellaaaa !!
« BloodyLaterIsBetter »… Euh ? je traduis ton pseudo comme « le sang en retard est meilleur ? »…
——————————
T’es enceinte ? 😀
« De mon père.
Je regarde ma peau changer de visage et je pense à la tienne…
Papa.
Il y avait des grands canyons, des ravins de silence dessinés sur tes mains.
Des autoroutes d’habitudes rassurantes,
Des ruelles de délinquances assumées
Et des impasses sans rêves, sans fonds… »
Merci pour ce voyage, sur les routes de l’humain, du temps qui passe… Très très beau poème Blood ! Les images que tu trouves, mdr, ça vient tout seul, ça se sent. C’est naturel. BRAVO !
NOoOn je ne suis pas enceinte ! Vade retro Hormonass !
Et pour ce qui est des images qui viennent toutes seules, oui, c’est ma devise de laisser tout venir en vrac 🙂
La poésie instinctive, non polluée par un classicisme qui sentirait le renfermé. Ceci n’engage que moi je tiens à le souligner !
kissss les aminches
Later is Better…Pour mieux vaut tard que jamais. 😉 Cf ZAZA
« La poésie instinctive, non polluée par un classicisme qui sentirait le renfermé. »
ça me va.
c est drôle ça, moi j ai toujours été facinée par les mains très longues de mon père et la peau si lisse de ses joues même encore aujourd hui.
Mais contrairement à ce très beau texte, ça ne m a pas emmenée en voyage.
« Ses variations sur tous les tons de l’adolescence,
Jusqu’à l’extinction,
Sur un non-dit. »
Ces mots me font penser à cette chanson de Daniel Guichard, Mon Vieux :
Dans son vieux pardessus râpé
Il s’en allait l’hiver, l’été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux.
Y avait qu’un dimanche par semaine
Les autres jours, c’était la graine
Qu’il allait gagner comme on peut
Mon vieux.
L’été, on allait voir la mer
Tu vois c’était pas la misère
C’était pas non plus l’paradis
Hé oui tant pis.
Dans son vieux pardessus râpé
Il a pris pendant des années
L’même autobus de banlieue
Mon vieux.
L’soir en rentrant du boulot
Il s’asseyait sans dire un mot
Il était du genre silencieux
Mon vieux.
Les dimanches étaient monotones
On n’recevait jamais personne
Ça n’le rendait pas malheureux
Je crois, mon vieux.
Dans son vieux pardessus râpé
Les jours de paye quand il rentrait
On l’entendait gueuler un peu
Mon vieux.
Nous, on connaissait la chanson
Tout y passait, bourgeois, patrons,
La gauche, la droite, même le bon Dieu
Avec mon vieux.
Chez nous y avait pas la télé
C’est dehors que j’allais chercher
Pendant quelques heures l’évasion
Tu sais, c’est con!
Dire que j’ai passé des années
A côté de lui sans le r’garder
On a à peine ouvert les yeux
Nous deux.
J’aurais pu c’était pas malin
Faire avec lui un bout d’chemin
Ça l’aurait p’t’-êt’ rendu heureux
Mon vieux.
Mais quand on a juste quinze ans
On n’a pas le cœur assez grand
Pour y loger tout’s ces chos’s-là
Tu vois.
Maintenant qu’il est loin d’ici
En pensant à tout ça, j’me dis
« J’aim’rais bien qu’il soit près de moi »
PAPA…
très belle chanson Anti ! mdr ! elle me fait pleurer à chaque fois… pfffff.. et puis finir sur « Papa »… voilà, merci Anti, je chiale ! oups … hormones en folie !!!!!!!!!!!!
Ma Caille !!! Quand j’étais enceinte je pleurais pour rien. Je me souviens une fois être soulevée de hoquets et je pleurais toutes les larmes de mon corps. Mon mari était très inquiet mais je n’arrivait plus à parler ! Au final, j’ai réussi à cracher ma valda, le truc c’était que je venais de voir un dessin animé et que le petit dinausore venait d’être abandonné et que la terre allait bientôt être détruite… Mdrrrr ! Je vous passe l’épisode « Vilain petit canard »…
là c’est la seule grossesse où ça me le fait.
Je t’embrasse ma caille ! d’ailleurs il caille plus y a du soleil ! ouais ! et le coq du voisin chante toute la journée ! Quand on l’entendra plus, bah, on saura qu’il sera passé à la casserole.
(encore un truc qui va me faire pleurer, mdr ! ;è) )
ben si j étais enceinte, ça se saurait non ?
elle a le dos large la grossesse mdr !
Et le ventre, surtout.
Anna, observatrice
Extra
Du sens, du rythme, du coeur, de l’intelligence, de tout……ET PLUS ENCORE!!!
Est-ce que je vais pouvoir dire merci ce matin ?
Merci….
Que c est beau ! cette douleur pour tant de beauté et de bonheurs ^^
Merci Miss de l avoir mis ici ^^
Merci Bloody d écrire ainsi ^^
oh tinG, que oui peu chèèèreU 😉
Quand j’aime, j’aime et je l’écris
Celui là j’avais tenté de le mettre en kassdédi à Slay mais ce blog voulait pas de moi en c’temps là :p
merci à vous et Slay, la kassdédi tient toujours 😀
So, je n’ai pas répondu tout de suite… parce que voilà, ça m’a tellement touché, que pour digérer tout ça j’ai dû le mettre en musique. C’est fait. J’ai mis ton poème en musique.
J’aimerais trouver un moment pour l’enregistrer un jour. Je t’enverrai tout ça. Merci, du fond du coeur, merci. Tu as tout compris.
Gros bisous, So.
Décudément Bloody , tu n’en deviens que meilleure, j’aime beaucoup…
merci à vous
Et ptite slay, je tends l’oreille… Yen a qui sont morts comme ça !!
kisssss
Le ptit dernier, lâché entre deux portes…
Quitte ou Double
Je me regagne l’estime à coup de dés pipés.
C’est mon passe-temps favori,
Après toi.
Le puzzle est pâle aux entournures tu sais…
Et il s’effrite sous mes satins arides.
Depuis que tu as bu mes océans de larmes,
J’ai l’âme saharienne…
Et ça ne sert à rien.
Encore une fois je jette les cubes,
Encore une fois je croise les doigts,
Sur un tapis de vers abscons,
Je joue ma peau,
Double la mise,
Le tout pour le toi.
tshusss les zanges
Tapis ! Je reprends cinq cartes.
Pas mal le tout pour le toi, belle formule ! mdr, c’est beau ça dans une chanson… Blooooooo faut que tu écrivres des chansons, mdr ! biz
Merci !
Et Slay…Bah je t’attends pour la musique… 😀
Comme j’ai deux secondes pour dire bonjour, ben je le fais ici alléchée par la « BloodyQuinteFlushRoyale ». Maousse bueno la sanglante et bises à tous !
anti
Viens ici que je te belote, toi ! 😎
je lis et aprécie
Dis donc Anna, tu ne trouves pas curieux que je poste sur un volcan et que j’en découvre un autre en te lisant….
Bizarre, bizarre…..
Ca a failli être encore plus bizarre: quand j’ai écrit le prologue du « Drap de soie », j’ai été à deux doigts de parler aussi de ceux de l’île de la Réunion… 🙂
Et deux doigts c’est pas grand chose….
Plus je te lis plus j’entre dans tes poésies et plus je les trouve admirables
Moi je n’ose plus lui dire quoi que ce soit mais je n’en pense pas moins.
on en est là pour certains, voui 😉
Délectations
bravo Bloody
Merci VD, c’était un gros caprice celui-là et il ne date pas d’hier !
Quel beau caprice ! eh eh petite coquine, va ! 😉
Tu es la meilleure Bloody
LOL ! Merci VD j’aime tes commentaires ! 😀
Applaudissements!!!!
Ah celle-là ! Fabuleuse ! Je suis toujours fascinée par son verbe juste et honnête.
anti, fan de BN.
par pitié ! ça me rappelle quand j étais petite… 😉
Je repense à L_arbre qui l ayant lu ailleurs disait qu il le verrait bien en musqiue ce texte… ^^
Bloody il est tout simplement superbe !
Excellente idée L_arbre ! Et quand on connaît ce qu’il a déjà fait ! J’en ai des frissons partout !
lool je te prépare une petite laine pour le 10 !
Merci à vous 🙂
PS à L’arbre : quando ti vorrei ! Tu pioches un texte, tu fais ta cuisine… C’est fait pour ça la poésoche : être offert, libéré, transformé ! Faut que ça bouge, que ça grandisse et tutti quanti !
« BloodyDéracinéeDuBulbe »
P’tain toi ! Trop fort ! J’me sens moins seule sur ce coup là !
Bloody il va voir Lyla tt à l heure… ^^ y’a de l impro dans l air… 😉
Moi j’ai eu Lyla au tel taleur 5 minutes (+50 environ) et je suis déjà impatiente de l’apres entrevue Sampang 😉
Anti… You are not aloneeeee lalalalalilalallaaa….
Et de moins en moins à mesure que l’été approche il paraît… Hum hum moi j’dis ça, j’dis rien heinG’ !
kisss les aminches 🙂
Ce matin, pensée pour toi Bloody, pensée « Ici et maintenant ». En voyant la scène, je me suis marrée en imaginant le texte que tu aurais pu/ pourrai en faire.
– M’man !!! Tu devrais aller voir la chatte sur le lit ! Bon, salut ! A ce midi !
Et là-dessus, le gamin s’en va au collège.
Moi, bonneuh mère, je vais pour aller voir la chatte et paf ! au milieu du chemin qui mène à la chambre : le résidu de cartable en vrac ! Les cahiers inutiles pour la journée pile poil au milieu de la pièce ! Genre : Ma mère, elle est très « Ici et maintenant », c’est cool comme concept ! Et paf ! J’te pose le truc comme ça ! Mdrrr ! Idem dans la chambre niveau chaussettes, slips, magazines, bouquins…
En gros, l’adolescence c’est « Ici et maintenant » pour le môme et « Si et Maintenance » pour les parents !
Anti, je suis mère et c’est ma joie 😉
Qui a dit que l’esclavage était abolit ?
Les nouveaux maîtres sont prépubères qu’on se le dise !
Je compatis soeur de misère !
Mais la révolte des esclaves grondent et les slogans de propagande sonnent faux !
Changeons-les et brisons nos chaînes de chaussette sales : Je suis mère et ça va chier quand il rentreront !!!
BloodyChatte n’a pas fait de chiens. :s
ptain zont intérêt à filer doux les nains mdrrrrrr
AnnaJdissaJdirien
« BloodyChatte n’a pas fait de chiens. :s »
Comme dit mon fils : Une bonne raison d’avoir un chat, c’est que ses amis n’sont pas des chiens !
C’est un sage c’t’être là.
« AnnaJdissaJdirien »
Mdrrrrrrrrrrrr !!!
anti, pas mieux !
Je t’écrirai
Je t’écrirai à mon retour,
Sur un million de carnets aux spirales désespérément ouvertes sur le vide.
Je t’enverrais le temps passé à combler tes absences.
Je tatouerai quelques minutes d’innocence
Sur la peau de tous les chagrins que j’endosserai
En ton nom.
Ces perles ternes qui s’entrechoquent au fil de l’abandon…
Barbelé d’or, piqué de strass aveugle,
Collier étrangleur qui éteint mes soupirs ;
C’est une parure de souveraine anonyme que personne ne m’envie.
Les couronnes de papier ne brillent pas en public ;
Et je ne suis plus la princesse qu’on sort,
Je ne suis plus que l’autre.
Celle qui parlait à tes silences pour se sentir moins seule…
L’écho lui-même avait cédé la place…
Ne m’en veut pas si je poursuis ce courant d’air,
Il me ramène aux premières stases extatiques,
Ces lieux communs où je suis née…
Et de là-bas,
Presque ici-bas,
Je t’écrirai.
Si j’en reviens.
Comment ne pas te dire pour la millième fois toute l’admiration et toute la fascination que j’ai pour tes poèmes?
En me taisant (mais je te le dis quand même 😉
C’est beau Bloody.
Maaâaarci 🙂
Hello, Blood,
« Je ne suis plus que l’autre.
Celle qui parlait à tes silences pour se sentir moins seule…
L’écho lui-même avait cédé la place… »
Belle expression de la désespérance
(tiens sur mon site j’ai mis un lien vers le tien)
à Val et son « allu brossé ».
Natural born blacksmith
Née par hasard du feu et de l’acier, j’ai l’âme vif-argent…
Deux mains de chairs pâles,
Tisonniers iniques et malhabiles
Sous les braises de mes idéaux fumeux…
A me consumer lentement au rythme des non-dits,
J’ai appris que la flamme n’est que lumière, chaleur,
Pour qui la garde en sainte relique,
A l’abri des courants d’airs,
Au fond des tripes,
Palpitation viscérale inextinguible.
Artisan poète qui forge les barreaux de sa prison intime…
Incendie polychrome qui danse avec le temps,
Je m’en nourris, je m’en éclaire ;
J’y puise, comme au ventre magmatique de la terre,
Les signes luminescents de mes désordres ;
J’y fonds les chaînes d’un ordinaire absent
Pour y forger cette armure de mots embrasés,
Blindage igné aux brûlures de glace…
La combustion spontanée de mes colères
Ne s’enflamme qu’à longueur de lignes carbonées
Que je martèle à coup de poings…
Faux mouvement
La bouche en cœur de cible,
Je souffle sur tes blessures des secrets électriques…
Je réanime tes membres fantômes d’un peu d’envie ;
Stase réactive, tu trembles.
Extase expectative, incertaine, tu flottes…
Entre le oui de non-retour
Et le non de la privation,
Tu tournes de l’œil, élégamment…
Mannequin aveugle qui prends la pose en vitrine,
Tu te montres mais ne donne rien.
Je souffle sur la glace de ta prison,
Tu disparais dans la buée,
Tu t’évapores sur la psyché…
Moins qu’un souvenir,
Une fixité passagère
Que mes paupières ont essuyée…
Pour la recette de la Bloody Marinée, voir la section « Plats de résistance ».
Merci 🙂
Allez, un ptit délire… (c’est dommage qu’on ne puisse faire passer la typo)
L’instant A. (comme Abscons)
Mécanique vitriol qui s’impatiente dans l’arrière-cour.
L’accordéoniste hongrois prendra du plomb dans la cervelle,
S’il joue encore son air de rien sous mes becs de gaz fatigués.
J’invite tous les vampires du port au buffet des vanités ;
Je leurs servirait mon coeur, cette obsolescence gratinée.
Avant le plat de mes résistances,
Ce désert affectif en sauce…
En attendant je ronge mon frein,
Je m’y lime les crocs ;
Et je tends les bras au purgatoire
Puisque le paradis n’existe pas…
Hier, dans un but très lucratif,
Ou dans un bus au luxe hâtif,
J’ai revendu ma place d’enfer
A une nonne gérontophile.
L’argent n’a pas d’humeur,
Et j’avais l’âme à découvert…
Je suis touchée !
En plein dans le mot !
En plein dans le moi…
Laissez-moi là, je vous ralentirais…
Mdr, la nonne gérontophile elle m’a fait flippé un instant ! 😉
Le prix du Printemps
A force d’user les routes de mes semelles mécaniques,
D’être cet automate aux rouages oxydés,
Baby doll aux paupières coincées,
A l’intérieur…
A force de verrouiller les limites de ma conscience,
De veiller au grain de sable dans l’enguichure de mon bouclier,
J’ai perdu le Printemps au prix de craintes hivernales…
Et merde…
Me reste l’Automne pour ruminer les fleurs du passé.
Cet herbier aux brins d’enfances déshydratées,
L’été pour vivre le soleil comme un sursis
Consumable…
Lovée entre remords et regrets, je continue.
Je poursuis la vie qui me rattrape.
Beau papillon d’amour qui joue à disparaître…
Je t’aime.
En cas de naufrage
Je vais aller loin tu sais…
Loin sur ta peau, entre tes gestes ;
J’irais au fond des choses,
Celles que tu caches derrière les cils,
Celles qui transpirent quand tu frissonnes…
Je t’aurais prévenu,
Mais n’aies pas peur, je serais tendre ;
En précautions et en murmures,
En questions nues et en caresses…
Il faudra préserver l’objet de mon délire.
Je paierais pour la casse,
A la hauteur de tes moyens,
A la rougeur de tes carmins…
Et dans l’attente de ta dérive,
J’écoperais d’un an d’amour…
Hardi matelot !
En campagne pour la frontière de tes frissons,
J’dessine une croix sur ta poitrine,
J’y plante mon encre indélébile,
Pour me souvenir où replonger…
Après le naufrage.
🙂
Etant un inconditionnel je réitère mon admiration devant ton écriture magique
Merci vous deux, j’vous kiff 🙂
Bloody, sur la liste noire des fous dangereux so what ? 😀
Ben moi, j’suis plutôt du côté hyper conditionnée, voire addict de la force de tes mots la Sansgants 😉
Bravo. C’est bon de te lire toi aussi.
anti
bloody la sanglante que de réalité dans tes mots choisis, torturés, inquiétants. Cette réalité qui te saute aux lêvres te fait vomir de dépit, matière brute putrescible sortie des entrailles d’un enfer né de ????????
Et si cette réalité n’était qu’illusion, qu’un jeu de rôles ou chacun est à sa place ?
Merci à vous et don’t worry voiedo’ il n’y de tumulte que sous mon crâne, la réalité est pire… Euh non j’voulais dire « toute autre » !! :))
Tiens la preuve, j’ai vu un joli reportage ce midi qui m’a inspiré ceci :
Moulin à mer
Rendez-vous au moulin d’eaux bleues…
Là où la marée montante vient moudre le blé noir des jours ;
Là où le meunier s’est endormi sur une paillasse d’anciens étés…
Il dort, la roue s’immobilise.
Et le temps va trop vite au rythme des moteurs ;
Et retourne la mer aux filets de son lit.
A l’abandon les hommes et leurs roues,
Et leur pain
Noir.
Noir comme la terre, qui en un tour de roue,
Avait séduit la mer au ventre du moulin.
🙂
le pain noir est meilleur que le pain blanc, trop léger, trop facile, trop fade
toujours aussi agréable à lire….
oh tin je le prends pour moi comme une très égoïste que je suis !!! me va très bien celui là mdr
et en sous couche…. : AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!! ( que ça fait du bienG lol )
ah Bloody, tes mots………………….
J’avions point vus vos comm’ ! C’tte honte! mercii les vous 🙂
INSTANT BLEUET
La Centaurée d’argile s’adonne aux soleils changeant des jours,
Papillon végétal aux ailes pointées vers le bleu absolu,
Son œil arachnéen est fixé sur l’éther.
Et elle rêve de pourpre quand le mauve l’envahi…
Aux griffes immobiles de ses doigts-pétales,
Dans ses paumes transparentes aux reflets électriques,
Il reste des lambeaux de ciel.
Et ce parfum secret qui s’évapore,
Juste au-dessus…
j avions beaucoup de chance aujourd hui ! j adore ^^ et la fleur et les couleurs !
Un court chef d’oeuvre
Cemetery song
Allée centrale, première à droite,
Treizième emplacement,
Entre un trompettiste de fanfare et une lycéenne blonde ;
Entre un infarctus et un accident de la route…
Entre être morte et ne plus vivre.
De temps à autre la voix de Rhoda Scott,
Les feulements de Janis Joplin,
Un rayon de soleil
Ou un premier novembre,
Me rappellent l’air déplaisant d’une vieille chanson.
La bluette de la vie.
Cette rengaine dont les paroles m’échappe maintenant…
Je demande au trompettiste de me faire Miles Davis,
Le temps d’oublier.
Un Summertime de banlieue nord,
Quand on trimballe une éternité de souvenirs,
Ça occupe l’esprit.
Ce reste de présence dont j’ai encore conscience.
Il paraît qu’on disparaît avec le temps.
Mais qu’est-ce qu’on en a à foutre du temps
Quand on a attrapé l’éternité ?
Moi j’ai l’aura qui résonne encore aux coups du blues…
Sometimes I feel like a motherless child,
J’ai la musique qui hante mes flottements,
Fantômatique rythmique…
Après les souffrances, les émotions et les bonheurs,
Sinistrement terrestres.
Il reste la musique,
Le cœur de l’âme muselée…
Et sa chaleur imperceptible au toucher ;
Je ne sais plus les lèvres des amants, les bras des enfants…
Je sais le jazz sans fin,
Le blues qui porte la brume jusqu’au soleil,
Les orgues, les saxos et les batteries qui ne jouent jamais
La dernière messe.
🙂
Hé hé, Morticia, tu sors les grandes orgues?
Anna, reach Heavens
:p
Mon rayon à moi c’est plutôt le pipeau à grelôts 😀
Bloody de Hammelin
Ambiance fin de soirée au Blue Note, bruits de verre et fumée pendant qu’un trompettiste fatigué pousse un dernier chorus éraillé…
Anna, autour de minuit
très beau texte Bloody … comme d hab’ 😉
le hasard… L_arbre vient d apprendre un décès dans sa famille… il prendra sa guitare pour exaucer un dernier souhait : lui jouer » les copains d abord » …
Merci vous deux… Condoleances pour l’arbre même si on ne se connaît pas, et si le rêve que je décris dans le texte pouvait être vrai ? Qu’il ne nous reste que la musique des jours…Ce ne serait pas si mal finalement.
Un autre avant de prendre la route du matelas…
William s’endort
Quand les fantômes montent prendre un dernier vers,
Ça sent l’Absinthe empoisonneuse
Et les alcôves d’entre deux pages…
Les ombres du stylo se traînent sur le papier,
S’allongent et se mélangent en vagues échevelées.
William s’endort dans un fauteuil
Pendant que je réécris nos vies…
Shakespeare se retourne au coin de l’Histoire, inquiet ;
Mais personne ne le suit.
En chaque auteur, à chaque instant,
A chaque ligne,
Il meurt.
Ses appétits de sang et de folie funeste,
Ses tableaux médiévaux, ses tourments romantiques…
Tout ça sent la poussière déplacée
Aux nez pointus et haut perchés des nouveaux esthètes du mot.
Ceux qui renient l’élan premier
Pour un succédané de nouveauté.
Ceux qui braderaient leur mort
Au premier usurier de la célébrité posthume…
Mais il n’y a pas de SAV chez les écrivains ratés.
Tu écris très bien Bloody… J’aimais ma lecture…
Mais qu’est-ce qu’on en a à foutre du temps
Quand on a attrapé l’éternité ?
Bloody , pour l’ensemble de ton oeuvre : bravo
Pensées de soutien pour L_arbre…
Bloo, c’est so beau…
Voie? Eternité le Retour (sans départ) dans mon mot d’accueil de ce matin aussi, décidément elle est partout (en fait, oui 😉
IL y a des jours et gens qu’on aime à retrouver où on les sait.
Merci les Vous.
Quel talent tu as So ! C’est pas possible que ce ne soit pas diffusée. Tu devrais te renseigner auprès de l’Académie de Nîmes qui organise le Prix Issoire Jeunes talents – 16, rue Dorée – 30000 Nîmes. Les seules infos trouvées sur le net proviennent du Midi Libre (et ça vaut ce que ça vaut…) :
« L’Académie de Nîmes organise un concours littéraire, le prix Issoire. Les auteurs (de 18 à 40 ans) intéressés peuvent envoyer leurs manuscrits à la forme libre et ne dépassant pas 120 pages, en deux exemplaires, avant la fin de l’année, à l’Académie de Nîmes (16, rue Dorée, 30 000 Nîmes). Tél. 04 66 36 04 75 »
elles ne correspondent pas à celles que j’ai vues sur l’affiche à la Mairie. Mieux vaut appeller. Mais fait le ! Pour tes fans ! Ste Plé !
anti
Tié trop toi !
Mais c’est vrai qu’il y a bien longtemps que je n’ai pas fait un ptit concours… Je vais me renseigner.
Par contre 120 pages… Arf au secours !
😐
Bloo, dur dur la culture
Qu est-ce que c est beau ! ( oui bah j ai pas les mots alors… ;))
allez allez Bloody … c est d’la rigolade ( mdr )
T’inquiètes Bloody c’est romans 120 pages et pour la poésie je ne sais plus. Faut voir auprès d’eux.
Vas-y fonce la Belle !
anti
Faudrait toujours pouvoir crier sa colère… Moi je ne sais que l’écrire.
Arthropode Circus
Laissez venir à moi les mille et un insectes aux rostres gangrenés…
Et les petits enfants.
Laissez les gravir les collines assagies de mon lit de brume et d’albâtre.
En vain.
Du fond de mon sommeil, des tréfonds de l’instant inamovible,
Je les reconnais.
J’entends leur grouillement mécanique et leur respiration fétide,
Rengaine vomitive de larves surnuméraires…
Des millions, des milliers, des milliards,
Ou un seul ?
Que m’importe le nombre, ils n’ont qu’un seul visage immonde
Sous les masques stratifiés.
Un faciès putréfié et hostile qui n’effraie que les clowns ;
Ces bouffons pathétiques addictifs à leurs sucs,
Ces pantins trépanés en mal de feu sacré.
L’inaccessible inné.
Coquille vide aux sourires factices, tu glisses et ça sonne creux…
Tu te brises les griffes au long des draps de mon mépris ;
Je souffle sur tes rognures de séduction belliqueuse,
Pendant que tu flottes dans un costume de perfection
Beaucoup trop grand pour toi.
Toi si petit au bas de mon sommeil impassible…
Toi ce trait gris, rature poudrée d’erreur.
Ce lapsus dont on rie avant de l’oublier.
Mais rassure-toi,
Au cul de la bouteille de mauvais vin où marine ton aigreur,
Tu n’est pas seul.
Ils sont légions tes congénères,
Tout prêts à boire tes litanies grotesques ;
A s’en nourrir jusqu’à l’indigestion,
Jusqu’à ce qu’ils te réclament plus,
Jusqu’à ce qu’ils te dévorent à ton tour,
Car ils ne vivent que par toi : Calomnie.
« Bloody Baygon »
Ma Caille, troques ton Baygon contre du K2R, ça enlève les tâches !
anti, solidaire.
Un muffin tout chaud sorti du four… 🙂
Teardrop from outer space
There are some shining stars dying on my pillow,
Falling from your deep darkness…
I’m not afraid,
I’m not a friend,
I’m not a freak…
Just yours.
And it’s enough for me.
———————————————————–
Larme venue de l’espace
Il y a des étoiles scintillantes qui meurent sur mon oreiller,
Tombées de tes ténèbres profondes…
Je ne suis pas effrayée,
Je ne suis pas une amie,
Je ne suis pas un monstre…
Juste tienne.
Et c’est bien assez pour moi.
Bloody « more water sir ? »
c’est bien pour moi aussi
Ca me rappelle l’un de mes polars favoris en anglais, qui s’intitule « Devil’s teardrop » de Jeffery Deaver.
Bloody Massiv Attack ? T’es la meilleure 😉
fr.youtube.com/watch?v=fG8eQBSp9Ao
« Teardrop »
Love, love is a verb
Love is a doing word
Fearless on my breath
Gentle impulsion
Shakes me makes me lighter
Fearless on my breath
Teardrop on the fire
Fearless on my breath
Nine night of matter
Black flowers blossom
Fearless on my breath
Black flowers blossom
Fearless on my breath
Teardrop on the fire
Fearless on my breath
Water is my eye
Most faithful mirror
Fearless on my breath
Teardrop on the fire of a confession
Fearless on my breath
Most faithful mirror
Fearless on my breath
Teardrop on the fire
Fearless on my breath
Stumbling a little
Stumbling a little
anti
Le ptit dernier, à lire à voix haute 🙂
Soins palliatifs
Six cent serpents susurrent le souffre et la souffrance
Aux sillons silencieux de mes cicatrices siciliennes…
Ces souvenirs sourds aux sons dissonants,
Accents d’un siècle ascensionnel.
Si ce soir, ils s’impatientent dans la coursive
Sans issue de mon passé spectral,
De guerre lasse, je les laisse s’insinuer…
Sans sourciller.
Savoir se noyer sous le ressac de souvenances acides
Dessert mes insomnies
Et sculpte l’asymétrie d’un sommeil fugace et saccadé.
Mais j’insiste.
Je trie les strates et les strophes
De semaines ensemencées de secondes statiques.
J’aspire le stress acétique des blessures
Suintant leurs sucs sous la surface de mes sourires ;
Par le sexe.
Cet orifice asservi par les sens et le stupre.
Ce salon des supplices, de saveurs et d’épices,
De salves et de salives…
La suite secrète des sévices glacés de l’absence,
Sanctification malsaine de mes sentiments factices…
Que je classe sans suite.
bravo !
zauriez pu me dire que zavais un zeuveu sur la langue heinG ! 😉
Ca c’est sûr! C’est si So, cette scie suave…
Anna, si six scies scient six cigares, six cent six scies scient six cent six cigares
sans savoir si seuls les supporters salivant sauront supporter le sel sans sensations sis dans sa supplique,
je dis : surprenant !
A demain mon amour
Les frêles esquifs de mes espoirs frelatés
S’échouent encore aux berges de tes plaies.
Si j’embrassais l’orage qui dort sous tes paupières,
Peut-être que demain, tu me reconnaîtrais ?
Je m’endors sous la pluie
Entre l’aube et la nuit ;
Je me love, transparente
Entre deux pierres dans la muraille…
Et je me fonds, escamotée,
Parmi les ombres qui se dérobent.
Pour n’être plus que l’abstraction
D’un sentiment que tu inventes.
Et n’exister, fugace,
Qu’à la racine de tes désirs…
Que je l’aime, celui-là…
Je m’en doutais un peu Annita mia ;)… Un ptit dernier pour la route :
Les fleurs fanées de la perdition
La mauvaise graine pousse entre les clous…
Entre les vices et les vertus…
Chiendent chétif aux regards innervés
Chichement.
Haussement d’épaule qui s’éternise
Des fois que des ailes de cuir poussent dans son ombre…
J’ai rien fait d’mal, c’est juste que…
Juste que…
Je suis née.
Derrière le rideau de tes cheveux bleus,
Dessous ta peau déjà usée, déjà souillée
Il a quinze ans que tu survis.
Le labyrinthe des jours est modulable,
L’errance ne fait que balbutier.
Toi, fille de l’air, tu t’époumones…
Je ne sais pas pourquoi…
Pourquoi…
Je suis née.
Si tu survis,
Dans l’énergie morte de la ville,
Dans le halo d’un réverbère fantôme,
Tu me trouveras.
Et l’on portera ensemble tes questions
Aux objets perdus…
Et au parvis des miséreux,
Nous oublierons ensemble
Les fleurs fanées de la perdition.
Same player shoots again.
Anna, Flipper (le dos fin)
Eh bé, bon, je ne peux que me répéter : j’adore c’que t’écris BloodySoAngel. Net, précis, scalpel. T’écris scalpel et j’aime. Voilà.
anti
J’en arrive à souhaiter que tu sois toujours dans cet état d’esprit.
C’est pas bien hein ?
voielarmoyée
Je suis toujours bab devant les poèmes de Bloody, ils font systématiquement partie de ceux que je relis
Pareil.
Anna Baba
Merci les vous de moi 🙂
Le ptit dernier, un peu opaque peut-être… ?
Les petites morts du fond du corridor
A toi qui rêve de ma gorge,
Ouverte sur le carnage…
Je veux dédier ces quelques lignes,
Angel dust synthétisées,
D’encre binaire, bizarre,
Les rails fantômes d’un train perdu…
Alors respire,
Inspire-toi,
Et moi.
Toute nue au bout des doigts du monstre,
Les mains dans la farine,
La tête dans le cambouis,
Je lèche tes plaies…
Tes restes de lucidité,
Tes germes d’animalité.
Et je rampe,
Je grimpe,
Et toi ?
J’hésite encore un peu entre lubrique et lombric ;
C’est de la diatribe de supérette,
Je ne veux que l’onde dans les couloirs
De ta petite mort.
Sémaphore du bout du tunnel,
Le clou de ma galerie.
Je te vois trouble,
Je me dédouble,
Et nous ?
J’ai des fantômes qui ruissèlent
Le long de mes peintures de guerre.
Des anonymes rebaptisés,
Des monolithes décapités,
Qui reposent entre mes cuisses pâles.
Est-ce que tu as peur de mourir ?
J’en reprendrais bien une ligne.
De bon matin ça fait du bien
Merci !
Le ptit dernier tout chaud démoulé. Souvenir de questionnements de la gare tgv de Roissy. Kassdédi à ceux qui ont connu ça…
Au bord des rails
Sous des dômes de verre et d’acier sales,
Aux pieds des pylônes de béton désarmés,
J’ai enterré un cœur fatigué de battre
Au rythme de ton absence.
Sous un tas d’immondices anonymes,
Et de fragments de nous…
Un linceul de baisers impatients,
Quelques tessons de regards fiévreux
Au bas d’un quai,
Au bord de rails impassibles.
Entre tes arrivées et tes départs.
Entre tes bras et le néant.
J’ai perdu pied.
En équilibre sur la tête
D’un amour funambule ;
Je regarde passer les heures,
Cortège sans fin d’ombres désincarnées…
Et je ne ressens rien.
Je jette un papier gras sur le tombeau du manque.
Et je lance ma carcasse au loin sur la banquise,
Là où le froid du temps endort jusqu’à mon souffle…
Ce sanctuaire monochrome où j’oublie de t’attendre.
Combien de temps dilapidé
A me statufier,
De sable et de sel ;
De fièvre et de larmes…
Je m’effrite,
Recomposée encore
Et encore ;
Vaporisée dans le courant d’air
D’un train qui s’en va…
Bloody ferroutage d’amoré
Pfiouuuuuuu… Quand je pense que je vais prendre quatre fois le train en trois jours à partir de demain…
Anna, quel entrain
même en vers….. en vers et contre tous
MERCI
Merci voiedo’ 🙂
On peut faire confiance à MissY pour aller fouiller dans mes vieilleries et en ressortir des textes dont je ne me souvenais même pas, merci toi :p
Heureusement qu’elle est là parce que c’est vraiment bien tes vieilleries !!!
anti
Deux ans c’est une éternitéééééééeuuuuh !
Le ptit dernier, pensez à prendre votre chaloupe :
Perdu en amer
Je t’ai vu courir après le vent,
Après des papillons aux ailes de murmures
Assourdissants.
Je t’ai vu, dératé, dépasser tes défis vermeils ;
Les yeux dans le dos,
L’âme en cavale loin devant,
La révolte outrageuse,
Et le cœur nécrosé…
Je t’ai reconnu sur le départ,
Au quai des léthargies sentimentales.
Prêt à tout embarquer
Vers les fosses aux solitudes ;
Ces tombeaux romantiques où s’abîment les poètes…
Ta silhouette efflanquée piétinait le brouillard,
Balbutiait par instant la valse des regrets,
Avant de disparaître…
Du ventre moite d’une taverne sans nom,
Je récite ton prénom comme une formule magique.
C’est une incantation oubliée des sorciers.
Un mot ectoplasmique qui flotte entre deux vers,
Et qui se désagrège au fond d’une bouteille
Toujours vide.
Bloo, just blow
shit ! ya une faute ! enfin… j’en vois au moins une, mdr…
Qui flotte entre deux vers
très subtil ma grande dame
Je suis rafraichi
excellent
en vers et contre tous
Elles sont.
Je me rappelle d’un chant magnétique,
Là, juste en dessous.
Un papillon incandescent
Insecte magique
Aux ailes d’acier crantées.
Il s’ébrouait sous mes satins charnels
Quand je peignais ton ombre
Du bout des cils,
Sur des murailles de brumes
Et des ruelles de solitude en maraude.
Derrière le rimmel en fusion
Et des apparences volées aux riffs,
Tu ne m’as jamais vue.
Je n’ai pas oublié ton prénom pourtant.
Je me rappelle du papillon…
Les histoires d’amour avortées finissent là où elles n’ont jamais commencé.
Mais elles ne meurent pas de ne pas être nées.
Elles sont.
Oui tout est
merci Bloody
Petit plaisir d’amatrice de vieux films de gangsters 🙂
Destin Smalto
A l’arrière du corbillard,
Après la porte de bois vernis,
Un lupanar minimaliste attend
Les cantharides anonymes.
Et loin derrière,
Les corbeaux trottent,
En lunettes noires et Smalto…
Ça coasse plus à cette heure-là,
Ça bavasse pas, mais ça avance,
Avec classe.
En silence.
Des lueurs maffieuses sur le plumage,
Les calibres dorment sous le ramage…
Si un canon est encore chaud,
Encore vibrant, poudré de noir ;
Celui qu’on suit, sapé sapin,
A donné sa langue au destin.
Ce grand type silencieux,
Qui chausse du 44,
Au niveau du barillet.
Et qui rase gratis les baveux,
Au niveau du col blanc.
En silence.
Avec classe…
Bloody 9mm
Réaction en chaîne
Réaction en chaîne
D’un bout à l’autre de l’amour.
Du tintement doré des promesses indues
Aux éclats de verre des portes closes.
Réamorçage progressif des haines versatiles
Et d’une mémoire sous influence,
Chloroformés, nimbés de désirs vif argents…
Il faut que ça brille !
Exit les masques vénitiens,
Les paillettes et les plumes !
Ce qui a croupi derrière fait peur à voir ;
Les lueurs d’un idéal éteintes,
Les yeux des sentiments crevés,
Le visage cireux du mépris s’affiche
Dans toute l’indécence furieuse de la vérité.
🙂
Merci ma loutre pour ce joli choix parisien (de retour de paname c nowmal) 😉
Kasssdédi aux anciens ados et autres :
HétéroClip
Flashback delirium, une platine entre les oreilles…
Trente cinquième tour de piste
Pour 16 ans d’âge mental ;
Je new wave, je grunge le présent simple,
Je sample un passé musical,
Aux accords synthétiques
Aux désespoirs fluorescents.
Le lycra de mes cuisses de mouche du côche
Grésille au bord d’un blues électrique ;
Je me réanime la coquille d’une salve aristo-punk,
Ça fait du bien par où ça dépasse !
Et je suis les mecs qui aiment regarder les filles
Jusqu’au fond des cargos de minuit
Où Andy m’attends, transi ;
Ça fait des vagues sous mon béret badgé,
Alors j’abdique dans les yeux de Laura ;
Ses goûts de luxe et son regard muet,
Me renvoient à Canary Bay, au canoé rose…
Alors je me souviens de mon troisième sexe
Et je m’enfonce dans un pull over blanc
Avec juste en dessous, l’envie de partir…
Rejoindre Patsy à Liverpool,
Ou aller écouter mourir les sirènes,
Au Canada…
Les pieds dans le présent,
J’ai le cœur en exil.
Me reste un vinyle quelque part…
Me reste le son.
Un sillon.
Le fléau TV6
Excellent M’z’elle !
Toujours aussi bien balancés tes mots.
anti
Moi qui suis un ancien ado
moi qui suis toujours un ancien ado
j’aprécie comme dab
En écho à un reportage vu ce soir…
Sur la route de Srebrenica
Entre deux pâturages où s’endorment des ânes,
Sous des parterres en friche où sanglote la rosée,
Les racines des fleurs charrient des souvenirs ;
Jusqu’aux corolles naïves qui exhalent, impudiques,
Des senteurs assassines et des relents coupables…
L’engrais d’un génocide reverdi la prairie,
Les chiens errants sont gras,
Les corps de ferme sont vides.
La terre brune et acide suinte la barbarie,
Et sans discernement,
Digère…
Bosniaques, Serbes, Musulmans.
les fous finiront par se rejoindre….. au même endroit
Sublime poésie
merci
Superbe, oui.
Eh bé ! Tu déchires toujours autant les affres des silences pesant la Sanglante.
anti
Merci les Vous 🙂
ça fait très mal mais sans doute l’exprimer c’est déja le guérir à moitié ?
Merci pour ton style inimitable et à Miss qui sait dénicher les belles choses….
Merci vous deux, toujours fidèles au rendez-vous les annagaloreblogdevoyageurs 🙂
Il y a un moment que je n’ai rien écrit… Sauf ce soir.
Amnésie chronique
De fil d’or et de soie,
D’abandon et d’envie,
J’ai brodé ton prénom au revers de mon ombre.
Comme un pentacle de signes clairs,
Un psaume improvisé aux résonances païennes.
Parfois du bout des ongles je poursuis ses contours,
Parfois je le devine au détour d’une œillade…
Et quand je le murmure aux lèvres de la pluie
Je me souviens de ton absence
beau retour Bloody
J’me remets au boulot après une mise en câle sèche d’écriture… Ya sûrement des fautes (des trucs dont je ne suis pas très sure) signalez-moi ça pliz ! 🙂
Muse Salamandre
Je monte à cru le dragon des forges.
Nue.
Le maître des illuminations et des supplices,
Me souffle la mort à l’oreille
Me berce entre ses griffes de pierre ;
Il aime à regarder mes plumes atrabilaires,
Décoder ses mystères
Et mes perplexités,
En balade sous mon crâne, il s’arrête parfois…
Au pied d’une fourche,
Croisée de chemins perdus, des douleurs gadgets.
Il ramasse l’argentique aux regards censurés,
Et sourit au destin que je voulais imaginer…
Juste avant d’avaler ce cliché d’outre mémoire,
Il rie.
Ses éclats caverneux courent sous ma peau,
Jusqu’à la pulpe de mes doigts, jusqu’à la pointe de mes sens.
Je le raconte, il me décrit…
Je le retrouve entre les signes,
Il me renie parmi les êtres…
Au bout d’une heure en extension,
Il fait la somme de mes fêlures
Et le poids du pantin pèse lourd dans la balance.
D’un coup d’absence, il coupe les cordes distendues
Et disparaît.
La marionnette s’écrase dans un cliquetis cru
Sur une réalité abrupte,
Une page blanche.
Belle mise en scène d’une soi-dite absence d’inspiration, joli retour.
Salut, Blood.
(il rit)
Oui, des manques d’inspiration comme ça, on rêve d’en avoir.
Sacrée blottie marrie, va !
Quoi ? j’ai failli rater ça ?
Eh bien non
laissez moi apprécier
J’ose rien dire de peur de déranger Voiedo dans sa délectation mais je n’en pense pas moins.
anti, chuuuuuuuuut…
le présent , en lui est la valeur des choses
bravo encore Bloody
Merci les aminches 🙂
Vous qui passez par là, j’ai fait tout plein de textes illustrés, quand vous aurez un moment perdu, donnez-moi vos avis et vos préférences.
Bloody Propaganda (power, force, motion, drive)
Où ça ? Où ça ?
anti, fan.
Bah sur mon beulog of course dear 😉
Bloody, 118 218
Allez, un p »tit effort, c’est sur ton blog, dans poésie, Catégorie Poésies illustrées.
Un peu de précision ne nuit pas. Mieux on est aidé, mieux c’est et c’est là :
http://pestenoireetbloodymary.blog4ever.com/blog/articles-194693-200900.html
anti, c’est toujours mieux avec les liens feignasse !
Maman ? C’est toi ?
mdr
A temps
Baisser la garde
Et ouvrir les yeux…
Pour découvrir qu’on a touché le fond
En plein cœur.
Que le vide se répand, s’écoule sur le silence…
En pandémie visqueuse, des bords d’une plaie béante ;
L’arme à la main,
Canon fumant…
Suivre d’un œil creux l’écoulement monochrome,
Y rechercher la forme que prendra le néant.
Et dans quelle direction l’instant prendra la fuite,
Pour bifurquer à temps.
PS : j’espère avoir réussi à faire passer le thème de ce texte qui n’est pas le suicide mais la lutte contre la vacuité de l’être… Bah quoi ? On peut être sérieuse aussi. 😀
Bloo, un suppôt et au lit :p
…et même aïe au lit
Anna, bourre et bourre et ratatam
Bloody sur la forme je ne vais pas encore t’abreuver de compliments tu vas croire que j’exagère ou bien tu ne vas plus chercher à progresser…. mais depuis le temps que je te commente tu sais ce que je pense.
Sur le fond, il est vrai que malheureusement pour beaucoup de gens il est nécessaire d’aller au fond pour enfin bouger (où pas) et la caractéristique de l’état est le vide, la vacuité, la reconnaissance de son état primaire à partir duquel tout s’est construit, c’est à dire absolument rien d’important….
Merci vous deux, et voiedo’, je crois qu’on est d’accord et raccords sur ce point 😉
Bloody du matin
Se jouer de nous
Du bout d’un mot pour dessiner
Les cordes vagabondes d’une harpe de brumes,
Là, entre tes épaules qui ondulent sous la nuit,
J’ai mis aux clous ce soir mes derniers artifices.
Deux doigts de séduction que l’amour a jauni,
Quelques arpents d’atermoiements,
Et un collier de souffles éteints…
Au bout du compte, c’est toi qui joues
L’amant miroir, la pantomime…
Au rythme de mes bras distendus,
Au son de mes caresses assourdies,
Tu chantes a capella la pratique sans l’envie…
Quand derrière le rideau des illusions surjouées,
Mon quotidien attend, et sourit dans le noir.
Bloo.
Miss,
Toute la vie est un mirage…
Plus on approche de l’autre rive, plus elle s’éloigne.
La seule réalité, c’est l’espoir.
Merci missY et ramses 🙂
En lisant ce poème, visions furtives de Klaus Kinski, jouant dans le film tiré du roman de Tournier « Vendredi ou les limbes du Pacifique ».
Maousse.
anti
Scotched, double face.
le classique Bloody humph……ça décoiffe
Merci 🙂
Va falloir que je trouve des sons d’ambiance pour celui-là aussi, mais ça risque de faire peur… :p
Polarisée
Le soleil s’endort sur le désert.
Je dilapide mes errances dans la poussière du crépuscule…
Le film de cette route se déroule à l’envers,
A l’envi ;
Un autre jour dans le dos
Et les yeux dans la nuit,
Je prends la fuite à bras le corps.
Les No man’s land n’existe pas,
Quand on porte la marque des contrits.
Tu me l’avais tatouée tout au bord de l’épaule,
Ce promontoire doré où patientent les baisers.
Du bout d’un repentir tu gravais le mensonge
Savamment coloré en teintes mauves et bleues.
Et ainsi paraphé, mon corps en équilibre,
Se nourrissait, avide, d’un placebo d’amour…
Un regret vaporeux a corrodé mes veines,
Rongeant sournoisement les fils du pantin ;
[Chute silencieuse de ton empire]
L’automate se découvre une palpitation.
Une rumeur cadencée qui fait danser ses pas,
Sur l’insolente musique de l’évasion.
Quand ton nom me rattrape, par-dessus mon épaule,
Je me cautérise à coup de soleil austral ;
Je cicatrise à coup de tonnerre cardiaque,
Dans le désert…
🙂
C’est du très bon Bloody!!!!!!!!!!!
Il me semble l’avoir déja lue mais peut être est-une illusion?
en tout cas dèja ou pas j’aprécie toujours
Très belles poésies, Bloody. J’ai bookmarqué ta page, pour lire tout ça tranquillement. Bonne idée, Miss, de l’avoir réactualisée.
Toujours remarquable Madame Bloody, le fait de ne pas l’avoir rencontré me permet de l’idéaliser, c’est chouette non ?
Elle est encore mieux en vrai.
Annananèèèreuh
Merci les Vous !
Voiedo’ n’idéalise pas trop, je complexe assez comme ça ! :))
Bloovidée comme une truite (comme Anaïs)
Toujours aussi classe la So Bloody.
C’est curieux, aux premières lignes, j’ai vu un bébé naître…
anti
ah ben, moi aussi, j’ai vu une naissance…
J’admire le don réel de soi qui, seul, il me semble, permet d’écrire si « cru » (?) et rester pudique pourtant.
NB: idaime pour la naissance..
Ben vla que Bloody pond des chats maint’nant
c’est vrai qu’il m’a fallu une deuxième lecture pour comprendre et aprécier totalement. A la première j’ai vu un truc cochon….
obsédé!!!!!!
Merci Saperlipopille, et sans vouloir faire pathos, l’arrivée d’un poilu à la maison a toujours été comme une naissance chez nous donc tout va bien 😉
Voiedo’, rassures-toi tu n’est pas le seul à avoir pensé à un truc cochon en début de lecture. Parler des cuisses, ça oriente, forcément ! lol
merci en tout cas 🙂
Bloo sang sucre
Oui, un poème pur sang Bloo, sans aucun doute ! Tu déchires sa race, comme d’hab et on ne s’en lasse pas.
Parler de cuisses… Ca oriente les hommes vers le sexe, les femmes vers la naissance. Intéressant.
Ah ? Quoi ? Ah ? C’est Mirou. Il dit que lui, ça l’oriente côté poulet.
anti, orientée cuisse de L.
Tu ne perds vraiment pas la plume Bloody, merci.
Magnifique de tristesse et de désespoir
Merci !
Tu déchires sa race, la Goth au coeur tendre.
terrible et magnfique..mais si terrible ..
Bloody,
J’adore ce que tu écris. C’est incisif.
Portée par le vent
Raconte-moi encore
Du bord des cordes de ton andalouse,
D’où te viens la pluie noire de tes cheveux…
Redis-moi le chemin aux pieds nus
Qui chevauche les frontières sédentaires,
Pour te porter à moi…
Décris-moi les tempêtes oubliées
Et les meutes faméliques,
Qui dansent autour du temps.
Chante-moi la nuit enjôleuse,
Qui se cambre, se courbe
Entre chien et loup,
Entre ici et là-bas…
Et parle-moi encore d’elle
De ses ténèbres sacrées,
Celle que mille mains de sauvages
Mille paumes ouvertes sur la foi,
Portent aux nues de leurs croyances…
Au-delà de ta liberté,
La vierge noire te sourit, gitan.
🙂
Bien vu So ! La bête noire…
anti
En écho à la troisième révolution…
Le voyage de la reine
Quand les voyages ne chanteront plus les paysages de l’enfance,
Il y aura des silences entre les ailes du temps.
Et nous regarderons les empires dans les yeux,
Comme des enfants punis espérant le pardon.
Il faudra être justes envers nos conséquences,
Admettre que la fin découle de nos moyens.
Ceux que l’on s’est donnés, dérobés à la chance.
Il faudra prendre alors le poids et la mesure
De ces iniquités qui dorment sous la cendre ;
Réapprendre les nombres à l’école de la peur
Pour compter à rebours vers un futur éteint.
A l’âge d’or des regrets,
Debout sur un cadavre,
L’humanité est reine en route pour l’échafaud.
Bloo, sharpness and candies
Bloody j’adore !!! je l’ai reçu dans ma boîte mail… quand j’ai vu le titre j’ai douté, j’me suis dis c’est pas du « Bloody » et j’ai lu ! wouah ! je t’ai reconnu. J’aime. Bravo !
Hélas… Trop vrai.
Superbe as usual. Une tueuse d’insouciance bienvenue.
Je vais le remettre sur le fil de Vargas aussi.
anti
« tueuse d’insouciance », oui c’est un beau compliment Anti. Pour ça que j’l’aime la bloodie. 😉
Merci les chouquettes ! Et le chou of course !
Tueuse d’insouciance ça m’inspire grave ! merci anti pour cette piste 😉
FFFiiiiuuuuuuu !
Décidemment elle décape la Bloody !
A chaque fois je me dis que c’est toujours plus beau, plus juste, plus…
Bref j’adoooore !
J’te comprends. Pareil. Des fois, j’me dis : je vais pas encore dire la même chose et du coup, je mets rien. C’est con. C’est ffffffffffffffffffffffffffffffffff ! Bravo So bien !
anti
Pareil aussi. J’ose plus rien dire.
Bon, allez, pour une fois : So ? C’est magnifique, ce que tu écris.
Pas mieux.
Bloody Mary ce que tu écris,
c’est beau.
je peux te lire pendant très longtemps, et quasi en apnée…
respect.
« hé hé, alors je vous laisse imaginer comme c’est difficile de choisir 😉 »
Ca, c’est salaud !
mdrrrr !
anti
Bah… écoutez… euh Merci hein…
BlooBloo toute chochose
Je suis passée sur la pointe des pieds et j’ai apprécié ce que j’ai lu !
Les ruptures sont toujours un déchirement dont personne ne sort indemne.
Pas d’accord avec toi, pour une fois Ramsès! ;-))
Pareil ! mdrrrrrr !
Les ruptures permettent heureusement souvent d’aller vers une vie plus belle. En ce qui me concerne, je ne regrette aucune de celles que j’ai connues. Je leur dois mon bonheur d’aujourd’hui.
Instant Lipstick
Bâtonnet de fièvre signataire d’adultères,
Tes saveurs de désirs se déclinent par milliers…
Je trace l’invitation aux portes de ma bouche,
Dans un va et vient souple qui colorie les angles
Et les commissures pâles de ma fragilité…
De l’incarnat au purpurin, l’appétit se déguise ;
Reni ses convoitises, se voile de fantaisie…
La courbe rouge ouvre ma voix
Change le souffre en Ambroisie,
Et la salive nous monte aux yeux…
Bloo, Bisou.
Voilà madame ! T’es plus à poil 😉
Entre les poils et les plumes… J’sais plus où donner de la tête ;-))))))
anti, mon truc en…
Maousse costo les photos ! j’adhère !
Merci m’dame !
Bloo, suivant les pointilleuses
Ah ça, c’est une fine lame que nous avons là.
Anna, au poil
Bon, ben si t’adhères, ça va alors.
Bon après-midi !
anti
Beau mais étrange ; j’avais ressenti la première strophe comme positive et patatras…
Merci moni, l’étrange c’est mon dada…HiiHaa !
Coïtus interruptus
De nos pulsions hermaphrodites
Cachées derrière les souffles courts,
Il reste un avant-goût de petite mort.
L’immolation tardive de l’amour
En préambule au dernier mot.
Je m’accroche à ces prémisses,
A tes promesses analgésiques,
Je bois ta force jusqu’à la lie…
Je sombre en douce sous ta chaleur…
Poupée plastique jetée au feu.
Au bout de la ligne du dernier trip,
Je rampe au long de tes signaux…
J’oublie le glas de mes pulsions
Pour une extase en extension.
Quand tout fini, je me retire
Ad libitum…
Pénitence
Un enfant s’est assit sur mon cœur.
En tailleur sur mes émotions,
Il me tourne le dos.
Ses cheveux de coton suivent les courbes du vent.
Je contourne le vide pour capter son regard
Et ma présence glisse au long de ses murailles…
Je crie derrière la porte, je hurle à en mourir…
Mais il ne m’entend pas,
La porte reste close,
Et mon poitrail explose.
Reviendras-tu vers moi ?
Au creux de mes chaleurs,
Aux tréfonds de mes chairs ?
Si on recommençait le parcours à l’envers ?
Refondre dans l’essence cette vie disqualifiée…
Celle que je t’ai donnée…
Il regarde ses doigts qui tricotent l’invisible.
Il aligne des pieux où j’éventre l’espoir…
Il psalmodie les lettres sans comprendre les mots.
Je m’écartèle sur sa peau à la recherche de l’étreinte…
Mais ses ailes brassent, ses mains rejettent ;
Ses cris embrassent l’écho hagard.
Et je ne suis rien sous ses regards.
Ses prunelles magnétiques qui capturent l’invisible…
Dieu de l’amour au purgatoire,
Ce corps d’enfant est ta prison.
Et je fais pénitence en ton nom.
Absolument magnifique Bloody…merci d’écrire ainsi pour nous tous!
Merci à vous , Sacamytrille et Mi SSIoux 😉
Kissss dentelé
J’adore ce qu’écrit Bloody, je ne manque jamais de faire un tour sur son blog avant d’aller dormir.
Merci rams’ ça me fait toujours plaisir de t’y voir 😉
Très beau, Bloody, j’aime les chemins de traverse !
Merci Bloody de te déshabiller ainsi.
Merci à toi Colors 🙂
Trop classe la Sanglante ! Grand’hâte de tenir entre mes mains tes mots khôlés sur papier 😉
anti
Oui, Miss, c’est superbe…
Je passe régulièrement chez Bloody et j’y découvre toujours de jolies poésies, d’une rare clairvoyance…