Mille mercis à toi Anna de me donner cet espace dans lequel je peux continuer à partager ce que j’aime, m’émeus, me fait réagir avec qui le souhaite. Je pense à cette exposition sur les chamanes vue l’an dernier et intitulée » Marcher dans la beauté » :
De fil en aiguille puisque c’est toujours mieux avec les liens, le Beau c’est toi, la marche c’est toi, de celle qui nous fait avancer et de celle qui nous élève car de tout temps, depuis que je te connais, je t’ai toujours vu élever celles et ceux qui croisent ta route.
Tu possèdes ce don merveilleux de révéler la beauté en toute chose, tout lieu, toute personne. Tu es pour moi le fil à plomb, l’axe de mon Univers que je vois à présent en l’R moi qui l’ai si souvent envoyé en l’air auparavant. La seule personne à avoir vu les cicatrices et plus encore.
En écho à ton nouvel espace, j’entends dans un souffle de vent la phrase de Beaumarchais dont tu me parlais l’autre jour et qui te sied si bien :
« Le vent qui éteint une lumière allume un brasier »…
Anti
Anti YES!
Let the Anti shine in !
Anti namaskar !
Here comes the Anti !
Mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!
C’est que le début d’accord, d’accord !
Anti, in/out… in !
MORTE DE RIRE !!! Heureusement, pas de café dans la bouche !!! T’es chienne quand même !!! Dim ? J’ai jeté aussi l’écran hein ? marche pu… c’t’à cause du café…
Anti, lej’R
J’ai mon écharpe… Rouge, l’écharpe… mais vous m’faites chiâler là, de rire, d’émotion, de bonheur !
Anti, le rouge te va si bien… Toro !
Le toro? Il va rentrer dans la r… euh… dans l’arène!
Anna, denim pleine peau
Je viens de lire ce texte. Merci. Je suis heureuse (purée je dis tout le temps ça) que le brasier continue de chauffer, réchauffer… C’est super.
La souffrance vient de l’attachement.
Je lisais hier cette très belle phrase « Celui qui peut partir a les cartes en mains ».
A méditer.
Anti, dix de der.
Elle me rappelle le très beau titre d’un poème écrit il y a très longtemps par un vieil ami à moi:
« Le vent, l’aurore et la liberté »
…et, bien sûr, cette phrase de Lao-Tseu que tu m’as apprise, Anti:
« Celui qui apprend à céder maîtrise la force ».
Définitivement, nous marchons dans la Beauté…
« Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
– Votre compassion, lui répondit l’Arbuste,
Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. »
Anti, des Chaînes et son Ro Zo le clown
Oui, bonne idée que nous avons eu là, de simplement marcher vers la Beauté…
« « Le vent qui éteint une lumière allume un brasier »…
Je crois que la phrase exacte est quelque chose comme : le temps tue les petites passions et augmente les grandes, comme le vent souffle la bougie et attise le feu.
J’ai dû la citer dans l’un de mes livres.
Coucou au passage.
La souffrance vient de l’attachement.
oh combien c’est vrai !!! mais que de chemin à parcourir n’est ce pas ??
Tu t’amuses toujours aussi bien Anti quel plaisir de te retrouver.
Qu’entends-tu par attachement ? Peut-on aimer dans l’indifférence ? Ne souffrirais-tu pas, si on tuait un de tes enfants ?
Juste qqs questions qui me taraudent…
Il ne faut pas confondre attachement et affection, attachement est à considérer dans le sens de lier. Le détachement dans certaines philosophies dont le Bouddhisme
est considéré comme un but à atteindre. Ne plus avoir à subir mais à diriger. C’est dans ce sens qu’Anti je pense l’a exprimé et que je l’ai repris.
D’autre part je pense qu’on n’aime vraiment que dans la liberté
Je suis d’accord Voiedoree. Seulement même su tu aimes dans la liberté. SI tu perds ton amour, s’il meurt, tu souffres.
Du moment où on vit, on n’est jamais totalement libéré(e) de la souffrance. Non ?
C’est vrai Slayras, du moment ou on vit, on n’est jamais libérée de la souffrance, je suis d’accord avec toi.
La libération de la souffrance passe par le détachement et représente un but à atteindre mais reste l’apanage des maîtres.
Je pense que pour se sentir détaché de tout, il faut vivre en solitaire, isolé, se refuser à avoir une vie de famille… Sinon, est-ce vraiment possible ?
La confusion sur le terme se résume à ce que tu écris. Le détachement ne signifie pas que nous devions vivre seul mais simplement que nous pouvons considérer tout ce qui nous arrive sans que cela nous affecte.
oui mais je ne pense qu’on puisse considérer ce qui nous arrive sans être affecté… S’il arrive un malheur à nos enfants ou à un qq1 qu’on aime énormément. Je pense que ce détachement n’est possible que dans la solitude. Mais là c’est juste mon avis.
Y a-t-il beaucoup de sage qui ont une vie de famille ? lol
L est couillonne quand elle veut mais l est trop vraie elle ! mdr
« Je crois que la phrase exacte est quelque chose comme : le temps tue les petites passions et augmente les grandes, comme le vent souffle la bougie et attise le feu. »
Selon Saint Google, la phrase est bel et bien celle citée de Beaumarchais, extraite de « Le barbier de Séville », cela dit, elle peut, a pu, est certainement déclinée par d’autres auteurs, l’abstraction dont elle parle étant si vraie…
Heureuse de te lire Moni,
Anti
« Tu t’amuses toujours aussi bien Anti quel plaisir de te retrouver. »
Hey !!! Voiedorée !!! J’te saute au cou !!! Trop contente la Anti ! Euh, une petite réflexion au passage, non je ne m’amuse pas toujours aussi bien, non, c’est malheureux, mais force est de reconnaître que je ne me suis jamais autant amusée ! En fait, plus les personnes autour de moi sont heureuses, plus je m’amuse, alors là, je peux te dire que ça dépasse tout 😉
« La souffrance vient de l’attachement. »
Oh Putée ! Ca commence fort pour un lundi matin !!!
Ayant lu la suite des échanges, une première réflexion que je me fais est qu’il ne faut pas confondre détachement et indifférence, que se détacher des perceptions que l’on peut avoir ne signifie en aucun cas ne pas pouvoir faire preuve de compassion bien au contraire ! Heureusement ! Quelle horreur ! Mais je souris, car les propos de Saly étaient les miens quand j’avais 20 ans, souvenir d’une discussion oh combien houleuse où j’envoyais tout le monde pêtre et vivre en ermite en haut de sa montagne dans l’indifférence totale. 14 ans plus tard, j’ai fait un petit bout de chemin…
Une autre reflexion que je me faisais pas plus tard que la semaine dernière sur la perception de la douleur. Face à la douleur deux solutions : 1/ supprimer l’origine de la douleur 2/ jouer sur les récepteurs de la douleur. C’est là, dans ce deuxième point, que je situerais le détachement.
Bref, tout cela nécessite bien d’autres développement, mais là, c’est quand même que lundi matin… pouce !
Anti, pas pousser !
Euh ? J’m’appelle pas Saly !!! Non mais qu’est-ce que c’est que ça ???? 😀
Non mais ce que je veux dire, c’est que quand on perd un être cher (comme un enfant), tout ce qu’on aura pu apprendre, toutes nos idées sur le détachement, et bien à ce moment-là, on les remet en question. Et comme tu dis il faut bien séparer détachement et indifférence.
Aussi,
Il faudrait tjs comprendre pourquoi l’autre souffre, sans jamais lui dire ce qu’il devrait faire ou penser, sinon cette attitude est forcément mal perçue. Chacun a son chemin. Il est différent pour tout le monde. La vérité on l’a en soi-même pas ailleurs et c’est ce que dit le bouddhisme si je ne m’abuse.
LOL : je ne veux pas que tout me monde devienne Ermite ! Sinon on dit bye-bye à la procréation, aux plaisirs, aux amitiés… 🙂
Je dis simplement que se détacher est plus facile, lorsqu’on vit en ermite. Il y a une nuance. Ce que je voulais, c’était pousser la discussion plus loin, parce j’aime bien… 🙂
Oh eh ! j’me suis levée à 6h, là !!!! est-ce cohérent tout ce que j’ai dit ? 🙂
Lol Saly ! Quand Harry rencontre Sally !!! Mdrrrrrrrr, j’en parlais ce matin au p’tit déj !
Beaucoup de choses à te répondre un peu plus tard m’z’elle !
Notamment, je pense à France Gall quand tu parles de la perte d’êtres chers et particulièrement un enfant…
A plus tard
Anti
Pas de souci AntI… Purée ! toi ! Tu fais une fixette sur les « I ». 😉
« I » ? J’voIs pIs ? Ce côté dressé du I peut-être ? Mon côté bretonne, menhIrs, tu voIs ?
AntIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII 😉
Cela me fait penser à Leo.
Leo nous guidait et on faisait un cercle en se tenant par la main, tout en marchant et en chantant :
« Je marche sur le chemin de la beauté, de la beauté, de la beauté…
De la beauté tout-au-devant de moi ! de la beauté tout-derrière moi ! de la beauté tout-au-dessus de moi ! de la beauté tout-en-dessous de moi! de la beauté tout autour de mo i!… » et on faisait les gestes en même temps.
On aimait beaucoup !
C’est très joli !
Et j’ai oublié une capitale dans le texte de Leo :
« et la beauté tout-en-dedans de moi ! »