Stéphanie est partie hier en fin d’après-midi pour Toulouse, elle est arrivé vers 22 h. C’est elle qui va conduire toute la journée la navette entre la gare Matabiau et Rieumes pour les manifestants qui arriveront par le train dans la ville rose. Elle fera trois rotations le matin et autant à partir de 17h30 pour ramener les mêmes personnes à la gare. Chaque rotation prend 1h30. Autant dire qu’elle ne verra pas grand chose de la manif pour permettre à d’autres de la faire. L’engagement, c’est aussi ça…
Et c’est, bien sûr, exprimer par tous les moyens son rejet de la corrida, écrire pour la combattre sur les réseaux sociaux et dans les médias, en parler partout autour de soi pour convaincre, mettre des milliers de courriers sous enveloppe, protester sur le terrain… Tous les moyens d’action, des plus spectaculaires aux plus invisibles, comptent.
Hier soir vers 20 h, coup de fil de David. Il était à Paris, prêt à partir avec le bus qui allait rouler toute la nuit en faisant deux escales sur le trajet et il fallait régler un ultime problème avec le chauffeur pour que ce dernier se décide à prendre la route. Tout s’est arrangé rapidement, c’est juste pour dire que rien ne se passe dans la facilité.
Quant à moi, comme beaucoup d’autres, j’ai pris ma voiture très tôt ce matin, avec à bord cinq amis anticorrida, pour aller dans ce village honteux en ce dimanche ensoleillé afin de dire non à ces spectacles de torture infamants. Nous y retrouverons trois personnalités éminentes du Réseau International Antitauromachie, Marta Esteban, Rita Silva et Estefania Pampin, venues d’Espagne, du Portugal et des Pays-Bas juste pour être à nos côtés. Et nous serons avec nos partenaires de longue date, Animaux en Péril dont un groupe de militants est descendu de Belgique, la Fondation Brigitte Bardot, la FLAC et l’association locale, l’ARAC, ravie de recevoir un tel soutien à son combat depuis des années.
Aujourd’hui, nous serons tous à Rieumes contre la barbarie.