Je viens de découvrir le site Géo Communauté photo. Un vrai régal !
Le magazine Geo propose de partager et de découvrir des photos de voyage prises à travers le monde par tous ceux qui souhaitent déposer leurs clichés.
Les deux photos ci-dessus sont tirées de l’album sur Le Népal.
Mais, plus que les belles photos qui réjouissent, sur le site du magazine, il y a les webreportages.
Jean-Luc Marty, directeur éditorial et rédacteur en chef : « Ce travail de passeur qui est le nôtre, le web nous le permet tout comme les magazines imprimés, la radio ou la TV. C’est sur le terrain que nous travaillons, sur les « dessous » d’un monde qui nous échappe, à hauteur d’hommes et de femmes qui l’habitent. «
En ce moment, Géo dénonce la violence faite aux femmes au Guatemala.
Depuis 2000, plus de 3500 personnes ont été assassinées au Guatemala au seul motif qu’elles étaient des femmes. Les WebReporters de GEO ont enquêté sur cette tragédie d’une telle ampleur qu’on la qualifie aujourd’hui de « fémicide ».
Pendant les cinq semaines du reportage, Patrick Bard et Marie-Berthe Ferrer ont vécu, selon leurs mots, une véritable descente aux enfers : meurtres, insécurités, intimidations… Nos webreporters se sont retrouvés confrontés à une société utltra-violente dans laquelle machisme et corruption font la loi.
Vidéo : Les femmes sacrifiées du Guatemala
Sur le même triste sujet au Guatémala :
Patrick Bard, photoreporter de « Femmes sacrifiées du Guatemala »
Amnesty 2007.
Amnesty
Frères des Hommes
Murmures
Sur le même triste sujet au Mexique :
Le site de La cité des mortes et le blog .
Triste monde mais bravo à ce magazine qui fêtera ses 30 ans en France l’année prochaine (1979-2009) et à toutes les personnes qui dénoncent et à celles qui agissent.
anti
Ca me rappelle un truc que j’ai lu hier, je ne sais plus où: en ce moment, au RDC, une région est tenue par des… des quoi, d’ailleurs? des ordures qui tuent autour d’eux tous ceux qui ne sont pas des femmes. Je vous laisse deviner la suite, aussi abjecte que prévisible…
Pour le Guatemala ce n’est pas d’aujourd’hui hélas mais il y a encore trop d’ombre autour de cela