Mirra Alfassa, ces français qui ont charmé l’Inde.

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Ce nouveau fil est né de l’initiative de Jayshree sur le fil de Marianne Chaud.

Elle avait émis le souhait de nous parler de ces français qui ont ajouté du charme à la culture indienne. Pour ceux qui ne la connaissent pas encore Jayshree est indienne, professeur de français dans son pays et poétesse.

Ses poèmes sont lisibles ici sur le blog et sur son site Sentiments Verdoyants.

Elle pourra poster ici tout ce qu’elle souhaite partager avec nous de ces personnes.

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Pour commencer, Jayshree nous invite à lire la biographie de Mira Alfassa, très connue en Inde.

Mirra Alfassa (Paris le 21 février 1878 au 62 boulevard Haussmann – 17 novembre 1973 à Pondicherry) aussi surnommée Douce Mère ou la Mère a pour identité Mirra Richard. Elle est connue pour son parcours spirituel et ses écrits et pour être à l’origine avec Sri Aurobindo de la cité d’ Auroville, La cité de l’Aurore, située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichéry en Inde.

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Dès l’enfance, elle fait une expérience mystique qui montre la possibilité de manifester une nouvelle conscience qui unit spirituel et matériel, la vie conduisant à une nouvelle évolution de l’homme. C’est cette nouvelle conscience que Sri Aurobindo plus tard définit comme la Conscience Supramentale.

Mira Alfassa étudie l’art devient une artiste accomplie et musicienne. Elle se marie tout d’abord avec le peintre Henri Morisset, disciple de Gustave Moreau, à 19 ans. En 1904, elle rencontre pour la première fois Max Theon et son épouse. Avec eux, lors de son séjour en Algérie, de 1905 à 1906, elle commence à étudier la parapsychologie et les sciences occultes en Algérie, puis fonde sa première association de demandeurs d’asile spirituel : Idea. Elle divorce en 1908 et se remarie avec Paul Richard, homme politique français, en avril 1910. Elle l’accompagne en 1914 à Pondichéry et rencontre Sri Aurobindo.

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Elle commence avec Sri Aurobindo et Richard Paul la revue « Arya », qui devient le lieu de naissance de la plupart des écrits de Sri Aurobindo.

Elle passe une première année à Pondichéry puis quatre ans au Japon avec son mari et revient définitivement près de Sri Aurobindo en 1920, à l’aube de ses 42 ans et développe avec lui le yoga intégral.

Lorsque Sri Aurobindo se retire en 1926, il laisse à celle qu’il a commencé à appeler Mère la direction de l’Ashram de Sri Aurobindo, qu’il a fondé et qu’elle termine d’organiser.

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Mira Alfassa – La mère – a poursuivi le travail de la conscience Evolution jusqu’en 1973, laissant un magnifique héritage de la sagesse, de connaissances.

Elle meurt le 17 novembre 1973 à Pondicherry. Elle laisse derrière elle une œuvre écrite importante, notamment les nombreux tomes de son journal (« l’Agenda de mère ») qui raconte ce qu’elle nomme sa percée au cœur de la matière, celle de son propre corps, pour donner naissance à ce qu’elle nomme « l’espèce nouvelle » ou « la vie sans mort ».

Sri Aurobindo écrit dans « The Mother »(25.49) : « Elle travaille ici, dans le corps, pour faire descendre quelque chose qui ne s’est pas encore exprimé en ce monde matériel et qui transformera la vie ici-bas. »

L’un de ses disciples, le français Satprem complète son œuvre, notamment par la trilogie Mére (1977) puis suivent de nombreux ouvrages dont La genèse du surhomme et Le mental des cellules. Satprem qui fut son  » proche disciple et confident » a été exclu de l’ashram aprés la mort de Mère.

Sources :

Mirra Alfassa sur Wikipédia

I love india.

Sri Aurobindo et ALFASSA MIRA – la mère – BIOGRAPHIE

Merci Jayshree pour cette belle découverte et au grand plaisir d’en lire d’autres ici !

anti

13 Replies to “Mirra Alfassa, ces français qui ont charmé l’Inde.”

  1. Anna Galore

    Renversant de beauté… Je connaissais un petit peu l’histoire de Sri Aurobindo et d’Auroville et j’avais entendu parler de « la Mère » à ses côtés, mais je ne savais pas que c’était elle.

    Merci pour cette très belle découverte.

  2. sapotille

    HARI OM TATSAT.
    Merci merci merci

    En moins de quinze jours j’ai reçu, venus d’horizon si différents que c’en est ..un miracle?

    SAVITRY trad. Raymond Thépot 1991de Sri Aurobindo,
    (venu d’une connaissance ma fois assez éloignée avec qui je n’avais jamais vraiment parlé jusqu’alors. )

    SRI AUROBINDO ou l’aventure de la conscience.
    ..de mon vieil ami Jean-Claude: « tiens ce sont les livres de ma mère, j’ai pensé à toi.. »
    (je jure ne JAMAIS lui avoir parlé de rien de tout celà auparavant)

    MERE de Satprem.
    .. de Zoé, compagnonne du SEL (Système d’Echange Local )de Nemours, à l’occasion d’un échange farine d’épeautre.. sisisisi je vous jure!  » tiens, Flo! je vide mes étagères, çà c’est pour toi » (avec Dolto en prime! lol)

    Nous sommes donc les instruments d’une musique subtile de l’esprit qui résonne en harmonie sur les cordes de la harpe de la Vie.. yeeeeeeeesssssssssssss!

    Et je vous passe les retrouvailles d’Aseem (qui vient de devenir fan d’Assema çà ne s’invente pas!) ou la découverte , d’ADiNa, jamais rencontrée jusqu’alors..qui me parle de Ducatillon.. et..et..
    Les âmes se rassemblent.
    La Vie est une merveille.

    Coeur touché.

  3. voiedoree

    Je pense que tu sais où trouver le livre de Ducatillon Sapotille ?

    Il est gratos sur le net et rrès intéressant sous son air de ne pas y toucher, un peu dans la manière de Tracks.

  4. patricya

    Merci pour cette découverte.Je suis très intéressées par l’Inde qui est ma prochaine destination et ce genre d’articles me confortent dans mon idée d’y aller.
    Merci.

  5. anti

    Ma Sapotine, je t’attendais au tournant… C’est carrément dingue ! Une période de l’année surprenante c’est peu de le dire. Les Vautours sont à l’oeuvre, c’est clair. La chair se sépare de l’os… Il ne restera rien de mauvais. On n’a plus le temps.

    Hello Patricya, je pensais justement à toi en rédigeant la prochaine note 😉

    anti, à suivre.

  6. Jayshree

    Je suis si heureuse que cet article vous a plu… j’ai déjà envoyé une autre information sur un architect français à Anti, je pense nous le lissons bientôt…

    J’ai beaucoup aimé lire « Hari aum Tat Sat  » par vous sapotille… Merci `a vous…

    Belle journée à tous…

  7. Jayshree

    Un tout grand merci pour nous faire un tour magnifique chez Auroville…Merci Anti… es-tu de retour de ton voyage…?

  8. sapotille

    Oui!! je viens d’y passer via F …… en fait. Magnifique Emma! mille mercis.
    Ce que dit Mère là est à faire sien à chaque battement de coeur..

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