Notre ami Voiedorée m’informe qu’il va commenter une fois par semaine sur son blog une actualité selon son point de vue. Cette semaine, le décès de soeur Emmanuelle, après celui de mère Térésa, l’a conduit à s’interroger sur les notions d’aide et de dévouement. En voici un extrait :

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La transition de Mère Térésa et son travail de toute sa vie à l’égard des pauvres et des enfants amène à s’interroger sur les motivations de l’aide aux autres, aux déshérités. Chacun est-il capable d’accomplir ce genre de mission? Y-a-t-il à se culpabiliser de ne pas agir pour les autres ? Faut-il, comme le disent les religions, « s’oublier soi-même pour être sauvé »?

Il existe plusieurs façons de considérer l’aide, principalement deux :

– La première est une aide « de compensation » c’est à dire tenter de reproduire envers les autres des comportements qui ont manqué lors de différentes étapes de sa vie. Cette aide est destinée inconsciemment à attirer une forme de reconnaissance grâce aux actions bénévoles accomplies afin d’en tirer un profit moral. Ce genre d’aide finit toujours par décevoir celui qui l’utilise car les « retours » ne sont jamais suffisamment à la hauteur de ce qu’il a entrepris de donner. C’est ce que j’appelle l’aide « compensatoire ». Il est évident que ce genre de mise à disposition de soi-même de façon intéressée n’apporte rien à celui qui l’utilise et renforce son statut de victime et de dépendance à autrui. Cette forme d’aide n’apporte à terme rien non plus aux personnes aidées, rapidement dépendantes.

– L’aide véritable qui provient d’un besoin fondamental du coeur est par contre totalement désintéressée. Les résultats obtenus ne provoquent pour la personne qui les met en oeuvre ni satisfaction ni déception. Elle agit dans ce qui lui semble juste et n’attend pas le regard des autres ni le « retour » pour continuer à entreprendre.

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La suite se trouve sur le blog de Voiedorée : http://voiedoree.oldiblog.com/.

Très belle journée à tous