Il y a de cela quelques mois, j’ai lu un article sur le blog de Kasimir, intitulé : Le rite de passage chez les indiens Cherokee – La providence divine – Le besoin de se sentir protégé – Le rôle de la foi –. Vous pourrez le lire en entier en cliquant sur le lien précédent, car pour aujourd’hui, je ne reproduirai que l’histoire du rite de passage Cherokee cité. Comme pour Kasimir, la véracité de l’histoire m’importe peu tant le message est fort. Chacun pourra en avoir son ressenti personnel, mais pour ma part, il me touche particulièrement. J’y repense quasiment tous les jours depuis ma première lecture.
lui place un bandeau sur les yeux
le fait asseoir sur un tronc d’arbre
puis s’en va, le laissant seul.
L’enfant a l’obligation
de rester assis sur le tronc d’arbre toute la nuit
et il ne doit retirer son bandeau que le matin
seulement après l’apparition des premiers rayons du soleil.
Il ne peut demander l’aide de personne.
S’il survit à cette épreuve
il sera un homme.
Il ne devra rien communiquer
au sujet de cette expérience
avec les autres jeunes gens
car chacun d’eux doit la vivre de la même façon.
L’enfant est naturellement terrorisé.
il entend toutes sortes de bruits :
des bêtes sauvages qui rôdent alentour
le hurlement des loups.
Des êtres humains pourraient lui vouloir du mal.
Il écoute le vent gémir dans les branches.
Des crissements.
Il doit rester stoïque, assis sur le tronc d’arbre,
sans retirer son bandeau.
C’est la seule façon pour devenir un homme.
Finalement, après cette horrible nuit,
il peut retirer son bandeau.
C’est alors qu’il voit son père assis à côté de lui.
En fait son père n’était pas parti.
Il avait veillé toute la nuit en silence
assis sur le même tronc
pour protéger son enfant du danger
et ce sans que celui ci le sache.
anti
Photos prises en Bretagne 1, 3, 5 et au Bois des Espeisses 2 et 4
Une très belle histoire, d’une sagesse dont on ne se lasse pas et qui parlera en particulier à n’importe quel parent, mais pas uniquement.
Cet accompagnement bienveillant est aussi celui que font bien des personnes que nous croisons, transformées en guides par les circonstances, de façon plus ou moins passagère, plus ou moins identifiée, tout au long de notre vie.
Et en plus, superbes photos.
Waoh ! Ca laisse songeuse ! Ca remue !
En premier, j’ai pensé à ce que peut ressentir l’enfant lors de cette nuit… Et puis, je me suis mise aussi à la place du père ! J’imagine qu’ils auront là matière à penser encore et encore… Et à le revivre aussi !
faut pas que le père s’endorme et ronfle sinon ça ruine tout o.o hum.. pardon.. c’est une belle histoire, et j’espère que beaucoup de gens la comprennent et se reconnaissent dans son vrai sens.
Sinon ça me rappelle l’histoire que l’on raconte pour savoir quel est notre animal totem.. ça commence un peu pareil sauf qu’on doit tout imaginer les yeux fermés, ensuite dans l’histoire une fois qu’on est seul au milieu d’une clairière, le premier animal à apparaitre à travers les arbres est l’animal totem. Moi c’était le loup.. pas étonnant, fidèle en amour, protecteur, et qui met la femme au sommet (et quelques autres points communs dont je ne me souviens plus)
C’est un grand plaisir de te revoir passer ici, Catherine 🙂
Euh… Netsah aussi, hein ? Mais toi c’est beaucoup plus souvent xD !
« faut pas que le père s’endorme et ronfle sinon ça ruine tout o.o hum.. pardon… »
Mdrrr ! Tu n’en LouPes pas une toi 😉
Contente de te relire ici Catherine ! (Netsah aussi, voir commentaire Anna ;-))
« Cet accompagnement bienveillant est aussi celui que font bien des personnes que nous croisons, transformées en guides par les circonstances, de façon plus ou moins passagère, plus ou moins identifiée, tout au long de notre vie. »
Absolument de acuerdo contigo mon amie !
« Et en plus, superbes photos. »
Merci toi.
anti, bigleuse. Loupe ? Y es-tu ?
Au petit matin j’ai rêvé d’un rite de passage qui se nomme rite de passage du loup dans mon rêve, une femme qui me personnifiait avait les yeux fermé et le visage peint avec des dessins très fins. Je ne voyais que son visage et entendais les hurlement de loup mais je n’avais pas peur du tout