Nous avons passé l’après-midi d’hier avec Sylvana. Grande protectrice de dizaines de chats à qui elle offre généreusement tout son cœur, elle nous a offert encore une fois une parenthèse de paradis.
La raison initiale de notre visite était d’aller avec elle chez un producteur bio, Monsieur Poirot, pour y faire quelques courses en pleine nature. Mais on n’entre pas chez Sylvana pour en repartir aussitôt. Ce n’est pas possible. En tout cas, pas si on aime les chats et nous, on les aime.
Il faisait chaud, c’était l’heure de la sieste et il y en avait un peu partout qui somnolaient sur l’herbe, certains choisissant leur coin d’ombre avec une précision extrême, d’autres préférant la fraîcheur de l’intérieur de la maison.
Plusieurs pièces leur sont réservées. La plus craquante est la pouponnière, où sont gardés à l’abri les nouveau-nés.
Inutile de dire qu’on fondait devant eux. Sylvana nous a encore plus fait craquer quand elle nous a montré comment elle leur donnait le biberon pour les nourrir à tour de rôle. Anti a pris le relai, bien sûr, impossible de résister.
Ensuite, Sylvana nous a dit qu’elle allait nous montrer encore mieux : l’appel. Elle s’est mise sur le pas de la porte, avec un emballage empli de viande hachée et s’est mise à crier très fort : « Mi mi mi mi mi ! Mi mi mi mi mi ! »
Les minous sont arrivés de partout aussitôt. Elle leur a jeté des petites boulettes de viande, veillant à ce qu’aucun n’en manque, du plus jeune au plus vénérable. Parmi eux, un sosie parfait de Metallica (que nous avons aussitôt surnommé AC-DC), un superbe chat sacré de Birmanie au poil plus épais que celui d’un mouton mérinos, un qui avait un drôle de problème musculaire le forçant à tenir sa tête penchée de côté en permanence, un rouquin à la face de lion, des noirs, des tachetés, des tigrés, bref de tout, sans oublier celui qui a sur le flanc le dessin d’une énorme paire de cojones au-dessus d’un pénis pendouillant et qui se donnait des airs de statue décorative, bien posé sur un pot de fleurs.
Au milieu d’eux, allaient et venaient en toute quiétude les deux chiens qui vivent là depuis toujours, soi-disant classés hautement dangereux mais doux comme des agneaux avec les chats comme avec les humains.
Un tout petit minou n’a pas arrêté de me faire du gringue en jouant avec moi tout le temps. Je l’aurais bien embarqué s’il n’avait été déjà retenu pour un monsieur qui doit venir le chercher prochainement.
Nous avons fini par nous arracher et avons pris la voiture pour aller chez Monsieur Poirot. Il a une exploitation bio où il cultive toutes sortes de légumes et le fils de famille, qui s’appelle également Monsieur Poirot donc, tient la caisse du point de vente installé à l’entrée de la propriété. Ambiance paisible, détendue et bercée par les cri-cri-cri de dizaines de cigales… le paradis était toujours autour de nous.
Nous avons pris plusieurs cagettes de produits plus beaux les uns que les autres, à des prix bien plus bas que n’importe quelle grande surface, tout l’intérêt de la vente directe.
Après une nouvelle pause chez Sylvana, il n’a pas été facile de repartir chez nous, en laissant derrière nous toute l’harmonie que Sylvana a installée chez elle par la seule force de son amour pour les animaux qu’elle recueille et qui illuminent sa vie.
Très belle journée à vous
Bravo Anti, tu as fait un travail considérable ! Il y a un an, la seule perspective de venir chez moi sans Anna, était impossible, de peur que tu ne repartes avec un chaton. Là c’est l’inverse, Anna voulait repartir avec la petite Lenny, déjà adoptée ! (mais c’est peut-être aussi pour cela qu’elle désirait tant l’emmener, l’inaccessible est toujours plus attrayant !!!)
Ah j’oubliais ! Merci pour cet après-midi un vrai bonheur de vous voir tous les deux. A bientôt !!!
Peuchère qu’ils sont beaux ces melons!
Quant au chien, c’est vrai qu’il a l’air vraiment féroce 😉
Et j’oubliais, bravo à Sylvana, ce paradis pour chats est vraiment extraordinaire.
Merci Valentine ! Je ne vous connais qu’à travers le blog, mais je vous apprécie beaucoup. Il ne faut pas oublier que beaucoup de chats viennent des chats libres, donc la finalité reste l’adoption !
J’oubliais : Sylvana nous a aussi offert un pain fait maison. On l’a entamé au repas aujourd’hui – un délice !
Merci pour tout, Sylvana.
Ah oui ! Toute une histoire chez Sylvana …. Le calme, le moment de la sieste où, effectivement, chacun trouve sa place. Un moment relaxant pour nous, rien que de les regarder. Merci pour ces belles photos et un clin d’oeil spéial pour SWAN, le chaton roux à qui il manque un bout de queue : un amour de petit chat, un vrai clown, une joie de vivre incroyable ! Il est à adopter 🙂
Quelle magnifique parenthèse que voilà, tous ces animaux heureux dans cet havre de paix et entourés de beaucoup d’amour. Sylvana à fait du pain italien ou français lol ?
Ah là là… Que de belles histoires… Nous sommes déjà dimanche matin très tôt, mais comment ne pas dire un mot avant d’aller au dodo ? Le pain de Sylvana est un délice et l’après-midi que nous avons passé ensemble un régal. Chez Sylvana et avec elle, c’est le paradis ! Pour la première fois de ma vie j’ai donné le biberon à un chaton et j’en suis encore toute retournée. Si je n’avais pas fait la grasse matinée et que je n’avais pas enchaîné avec une multitude de choses, je serais retournée dard dard chez elle 😉
Un énorme merci madame !!! Et la bise à Samandra 😉
anti
Je suis toute retournée par tant d’éloges ! N’empêche que j’ai failli à mon devoir de maîtresse de maison ! J’ai offert de l’eau pétillante à mes prestigieux invités (qui attendaient sûrement l’ouverture d’une bonne petite bouteille) J’avais complètement oublié que le midi même, des personnes à qui j’ai rendu service pour une histoire de petit lapinou que j’aurai « sauvé », m’ont offert une bouteille de vin « fait maison » que j’avais soigneusement conservé au frais pour mes invités. En même temps à 16 H ….. Coucou Véro !!! Bonjour à toi. Je vois que toi aussi tu as pris le « virus Anna Galore ». Ah! il faudra que j’organise une petite journée « amis-chats ». Bonne journée à tous !!!
Zaza, je réponds à votre question
sur mon pain : c’est une farine multiracéréales achetée chez Dia, pétrie par mon robot, et cuite par mon four. pas de quoi ouvrir une boulangerie !Mais c’est vrai, bon quand-même, de l’avis générale (à mon avis s’est psychologique -parce que « fait maison » ou plutôt « fait à la maison ! Mdrrr… Salutations !
Merci à Sylvana pour ce merveilleux paradis félin (et à Anne Galore pour le reportage) et son souci des petits félins.
Une nouvelle découverte pour moi aujourd’hui !
Les productions de M. Poirot sont appétissantes. Oui il vaut mieux être locavore
« Ah! il faudra que j’organise une petite journée « amis-chats ». »
Alors là, on est preneurs ! C’est quand tu veux ! Et pour l’eau pétillante, tu ne pouvais pas mieux choisir, vu l’heure qu’il était, c’était parfait. Mais bon, on n’est pas contre une découverte de crus locaux à une autre occasion (autour d’une bonne table, sinon c’est nous qui allons faire la sieste !!!)
« Oui il vaut mieux être locavore »
Tout à fait d’accord. Ce n’est pas forcément possible pour tout mais dans notre région, on ne doit pas être loin de pouvoir le faire.