J’adore les jours fériés. Encore plus s’ils tombent suffisamment près d’un weekend pour faire un pont. C’est dire si, en ce moment, je me sens vraiment au max.
Le fait qu’en plus il y ait ces temps-ci des gros soucis au boulot ne fait qu’amplifier ma satisfaction de prendre quelques jours de détente totale et de revenir aux seules choses qui comptent vraiment, c’est-à-dire à la vraie vie.
Et ce n’est pas le ciel pluvieux qui s’est installé justement autour de ces mini-vacances qui va pouvoir altérer ma bonne humeur. Je n’aurais rien contre aller faire un tour à deux ou plus à la mer ou ailleurs si le temps était plus clément, mais rester à la maison sans trop mettre mon nez dehors n’a jamais été un problème pour moi.
Sans parler du confort suprême de pouvoir faire des vraies grasses matinées. Celle d’hier était idéale, on s’est offert un tour d’horloge. Les enfants se sont levés aussi tardivement que nous, c’était parfait.
Sur les dernières heures avant que nous nous levions, certains des chats sont passés sur notre lit, altérant à peine notre sommeil, et de façon on ne peut plus agréable. Nous avons senti dans une demi-inconscience le massage de leurs pattes sur nos corps allongés. En étendant la main sans ouvrir l’œil, nous avons caressé leur pelage doux et chaud pendant qu’ils s’installaient en ronronnant pour finir la nuit avec nous. Rien de mieux pour repartir en douceur au pays des rêves. La plénitude…
Bien des gens s’inquiètent du jour où ils devront prendre leur retraite. Ils ont peur de s’ennuyer, de perdre une dimension essentielle de leur vie en arrêtant de bosser ou de matérialiser ainsi l’entrée dans la dernière partie de leur vie.
Moi, c’est l’inverse. Ce moment me tarde. Je le vois comme un but à atteindre, une promesse de vacances sans fin et de liberté totale. Certes, ce n’est pas encore pour tout de suite mais la bonne nouvelle, c’est que ça approche un peu plus à chaque jour qui passe. J’ai plein d’idées sur comment remplir mon temps et je n’ai aucune appréhension sur ce que je ressentirai.
Le travail n’a jamais été pour moi une valeur mais simplement un moyen. Je ne veux pas dire par là que, lorsque je n’en aurai plus le besoin, je me contenterai de glander à longueur de journée. Je continuerai à écrire des histoires pour mon plaisir et pour les offrir, à prendre des photos pour garder la mémoire des petites et grandes merveilles qui nous entourent. Je m’impliquerai plus aux côtés d’associations ou d’ONG dont je partage les valeurs et les buts. J’aurai plus de temps pour parcourir le monde, avec mon amour bien sûr. Et le plus beau, c’est que tout cela n’est pas un rêve irréaliste mais ce qui sera un jour ma vie quotidienne.
Alors voilà, pour toutes ces raisons, j’adore les jours fériés et j’aime vieillir. C’est ce qui me rapproche de la vraie vie.
Très belle journée à vous
La deuxième photo est d’Anti, les autres de moi
« mais rester à la maison sans trop mettre mon nez dehors n’a jamais été un problème pour moi. »
Là, je te crois sur parole !
« j’adore les jours fériés et j’aime vieillir. »
Voilà qui est bien dit !
Que te souhaiter de plus qu’un excellent pont 😉
anti, doudou Yves Duteil
Moi je dis tout comme toi Anna. Des vacances à vie c’est mon rêve, et ça ne s’arrange pas depuis que j’habite dans le sud. L’ennui c’est que je ne me vois pas du tout attendre jusqu’à la retraite 🙁
Dieu de Pont ! (José si tu me lis…)
Doudou Yves Duteil : excellent !