Plein de choses sont en train de s’approcher en ce moment. Vous me direz, une affirmation comme celle-là, on peut la faire n’importe quand. Bien sûr que, à tout instant, quelque chose qui va se produire tôt ou tard se rapproche. Une lapalissade, une banalité.
C’est vrai, mais en regardant s’accumuler sur une période très courte divers petits bouts de petites choses, anodines ou pas, j’ai eu cette sensation d’imminence plus fortement (ou consciemment) qu’à d’autres moments. Je peux me tromper, bien sûr. Comme disait un chercheur facétieux que je côtoyais à une époque, la prédiction est un art difficile surtout quand il s’agit du futur. Sauf que là, c’est plutôt facile.
Dans la catégorie du sérieux, plusieurs évènements doivent se produire dans le courant de la semaine prochaine qui auront des conséquences majeures sur mon boulot. Je ne vais pas m’étendre dessus, ce blog n’est pas le lieu où le faire. Mais ce qui va se passer aura un gros impact pour moi, même si rien ne se passe. Là, je ne risque pas de me tromper.
Sur un mode plus enjoué, nous allons célébrer deux dates exceptionnelles dans les tout prochains jours et ça, c’est une certitude absolue. Le 23 mai est pour Anti et moi un jalon magique dans l’histoire de notre fusion à de multiples titres. Le 24 est celui du pèlerinage gitan des Saintes-Maries, désormais un rendez-vous incontournable pour nous. Nous y retrouverons nos amis Roms pour faire la fête avec eux. Quelques belles rencontres sont déjà planifiées, nous en reparlerons.
Côté anecdotique, d’ici quatre ou cinq jours, notre blog verra passer sa millionième visite et mes livres franchiront le cap des 1 200 000 lecteurs. Comme ça, l’air de rien, sans effort. Là encore, sauf bug planétaire qui ferait imploser Internet, je ne vois pas ce qui pourrait empêcher cette prédiction de se réaliser.
Ce qui me fascine dans tout ça, c’est l’accumulation. Tous ces moments particuliers vont se produire dans un mouchoir de poche spatio-temporel, en quelques jours à peine. Y aurait-il une conjonction cosmique particulière qui se prépare ? Ou encore un effet mystérieux de résonance dans la rotation infinie de la roue des existences ? A moins que ce ne soit l’Univers / Dieu / le Grand Architecte / le hasard (rayez la ou les mentions inutiles en fonction de vos convictions) qui s’amuse à nous faire des clins d’œil ?
Je n’en sais rien, mais une chose est sûre : ça approche.
Parfois, on a l’impression d’avancer de façon à peu près linéaire, comme dans un couloir, et puis on traverse une porte et tout change de l’autre côté, même si ce n’est que le temps de passer au couloir suivant. Le cerveau étant ainsi fait qu’il essaie en permanence de relier des sensations à des souvenirs (j’en connais qui ont écrit des livres entiers là-dessus), m’est revenu à la mémoire ce lieu étrange et beau, déniché par le flair explorateur d’Anti qui m’entraînait à travers les rues de Barcelone il y a deux ans. Quand j’ai pris cette photo, je me suis dit qu’elle aurait un sens un jour. Voilà qui est fait.
Très belle journée à vous
« Ce qui me fascine dans tout ça, c’est l’accumulation »
A l’image des nuages qui s’amoncellent avant l’orage salutaire. Joliment écrit encore une fois. Tes notes d’accueil sont toujours riches ma chère et douce Anna. J’aime. Quant à la photo, encore une fois, très bien choisie. Je me souviens parfaitement de ce voyage à Barcelone qui avait été pour beaucoup dans la célébration d’un certain 23 mai.
anti, toujours proche.
En effet, tu as tapé dans le mille avec cette magnifique photo qui illustre à merveille ta note.
Quelle splendide photo ! couleurs, atmosphère : c’est absolument magique.
« »Parfois, on a l’impression d’avancer de façon à peu près linéaire, comme dans un couloir, et puis on traverse une porte et tout change de l’autre côté, » oui, tout-à-fait, comme si on passait une « porte induite ».
J’apprécie particulièrement cette note, je me sens en phase.
Merci à vous pour vos commentaires chaleureux 🙂