Je vous disais lundi que je prévoyais une semaine chargée, ça se confirme, en effet. Oh rien de grave, il ne s’agit que du boulot avec une accumulation de réunions internes et de rendez-vous à l’extérieur.
Ce matin, par exemple, je prends la route pour le Sidobre. Tout se présente bien. Les différents mouvements de grève arrivant à leur fin, je n’ai eu aucun mal à trouver hier soir une station où refaire mon plein avant mon petit périple de 450 kilomètres aller-retour. Je me réjouis par avance des paysages que je vais traverser, dans les reliefs de la Montagne Noire. J’espère y revoir des scènes hors du temps comme cela m’était arrivé la dernière fois, il y a presque un an. D’après ce qu’annonce la météo, c’est tout à fait possible. Et ma réunion ? On verra bien.
Demain, si mon TGV est maintenu, je me rendrais à Paris pour un autre rendez-vous. Là, c’est un peu moins sûr puisqu’une nouvelle journée d’action est prévue pour ce jour-là. Mais bon, si je ne peux pas y aller, on reportera à un peu plus tard et puis voilà.
Peu importe, en fait. Les choses se font quand elles se font. On va pas se prendre la tête ou se faire des cheveux pour ça. Le bonheur n’a pas d’horaire. Il ne dépend que de notre façon de voir les choses.
Tiens, vous voulez voir comment on se prend la tête ou on se fait des cheveux, chez nous ?
Comme ça :
Vous souriez ?
Très belle journée à vous
blancs*
Ouh ce Che ! Che ! Crô meuhgnon 😉
« Peu importe, en fait. Les choses se font quand elles se font. On va pas se prendre la tête ou se faire des cheveux pour ça. »
Tu es un modèle pour tout créateur d’entreprise.
» Le bonheur n’a pas d’horaire. Il ne dépend que de notre façon de voir les choses. »
Ça m’évoque les mots reportés par Rinpoche :
« Il est inutile de chercher le bonheur,
Il est là, tout près,
Dans le lâcher prise, la détente et l’abandon.
Tout ce qui surgit dans l’esprit
N’a aucune réalité ni existence propre
Il ne sert à rien de s’y attacher
Les choses apparaissent puis disparaissent
Comme elles sont venues.
Laisse faire
Les choses s’évanouissent et reviennent sans cesse.
Tout comme l’arc-en-ciel
Qui est là mais qui est intouchable
Car n’a aucune réalité propre.
Les expériences bonnes ou mauvaises
N’ont également aucune réalité
Il ne faut pas s’y attacher
Elles apparaissent puis disparaissent aussitôt
Tout comme l’arc-en-ciel.
A vouloir saisir l’insaisissable, on s’épuise en vain
Dès lors qu’on relâche cette saisie
L’espace est là
Ouvert, grand, accueillant et agréable.
Alors, ne cherche plus
Il n’y a rien à faire, rien à forcer, rien à vouloir,
Tout s’accomplit spontanément. »
Encore mieux en images ici : http://www.annagaloreleblog.com/archive/2009/01/06/tout-comme-l-arc-en-ciel.html
Belle journée !
anti