Il y a des instants que rien n’annonce. La journée est presque finie. La fatigue se fait sentir. Il fait frais dehors, on se prépare à passer une soirée douillette, bien au chaud dans la maison.
– Je dois passer à la pharmacie et à la poste. Tu viens avec moi ? me dit Anti.
Je suis en train d’écrire une petite note sur les coraux, vous la verrez un peu plus tard dans la journée. Je pourrais rester là, tranquillement devant mon PC, à terminer mon article en attendant qu’elle revienne. Mais, comme presque toujours, je préfère l’accompagner, histoire d’être avec elle, tout simplement.
On prend la voiture, on fait nos deux courses, on parle, on rit. En faisant demi-tour pour rentrer, on se retrouve face à une vision qui nous arrache des exclamations d’émerveillement.
Quel ciel incroyable, sublime !
Je tâte la poche de ma veste. Oui, j’ai bien mon appareil sur moi.
– On fait un petit détour par le bois des Espeisses ?
– Oh oui alors.
Pendant qu’on roule vers le couchant, on est comme deux gosses devant une montagne de bonbons. On arrive quelques minutes plus tard, on se gare, on marche sur l’allée pierreuse pour trouver le meilleur point de vue. On est comme ivres.
La beauté nous enveloppe,
nous nous y fondons,
nous en faisons partie.
En repartant, je ramasse un caillou rouge brique au milieu d’un champ de pierres blanches, grises et noires. C’est comme si un bout du crépuscule était resté en lui alors que la nuit tombe sur les autres. Anti me dit que nous devons donner quelque chose en échange. Nous nous embrassons.
Très belle journée à vous
Je reste en extase devant ces photos !
Le ciel ce soir là encore était splendide, oui…
« En repartant, je ramasse un caillou rouge brique au milieu d’un champ de pierres blanches, grises et noires. C’est comme si un bout du crépuscule était resté en lui alors que la nuit tombe sur les autres. Anti me dit que nous devons donner quelque chose en échange. Nous nous embrassons. »
Il est primordial de sentir et de maintenir l’équilibre du monde dans lequel nous vivons. J’aime beaucoup l’idée de donner quelque chose de matériel ou d’immatériel quand on se permet de se servir dans la nature. A mon sens, ça nous oblige à prendre conscience de notre entourage, quel qu’il soit ; ça nous oblige à cesser de nous comporter en égoïstes. Un premier pas sur le chemin 😉
anti
wow.. superbe.
Magnifique! La nature nous offre en ce moment une palette de couleurs sublimes et votre façon de la remercier est bien jolie. Moi aussi j’aime cette idée de partage.
Devant cela on est vraiment tout petits…
« on est comme deux gosses devant une montagne de bonbons »
une montagne de bonheur ? 😉