On entend régulièrement dire que, tôt ou tard, Internet va tuer le livre, voire même la lecture. Le réseau des réseaux qui nous semble si familier aujourd’hui est apparu sous la forme de pages web au début des années 90 – difficile de donner une date exacte. Il est donc entré dans nos vies depuis une quinzaine d’années au point d’être devenu rapidement omniprésent, alors que le livre existe depuis cinq siècles et demi.
Internet est-il pour autant un danger pour les livres ? Rien ne permet de l’affirmer, bien au contraire. Le ministère de la Culture vient de publier une étude intitulée Livre – Chiffres-clés 2010. Elle montre qu’en France, on lit de plus en plus et que l’édition se porte de mieux en mieux.
Nombre total de livres édités : 29 500 en 1985, 66 000 en 2003, 76 000 en 2008.
Nombre total d’exemplaires imprimés : 388 millions en 1985, 532 millions en 2003, 739 millions en 2008.
Chiffre d’affaires Livres de l’édition : 2,2 milliards d’euros en 1994, 2,5 milliards en 2003, 2,8 milliards en 2008.
Nombre de titres édités au format Poche : 12 000 en 1996, 13 000 en 2003, 16 000 en 2008.
Nombre d’exemplaires au format Poche : 140 millions en 1996, 153 millions en 2003, 165 millions en 2008.
Droits d’auteur versés : 217 millions d’euros en 1993, 355 millions en 2005, 466 millions en 2008.
En fait, Internet, loin de concurrencer les livres, est directement responsable de l’augmentation de leur vente, en offrant à la fois une diffusion globale, un support de promotion hautement efficace et une facilité d’achat incomparable. Même si rien ne remplace le fait de tenir le livre dans ses mains et de le feuilleter avant de l’acheter, l’achat en ligne séduit un nombre croissant de lecteurs. Le livre n’est pas près de devenir un vestige des temps anciens.
Note basée sur un article de Philippe Douroux dans Slate
Ah ! Voilà un article qui va complètement dans le sens de ce que je pense malgré les rumeurs de révolution d’E-book et autres livres virtuels qu’essaient de nous vendre les services commerciaux des boîtes qui les produisent.
En tout cas, personnellement, je préfère toujours avoir un livre entre les mains, même si j’en ai déjà lu une version sur ordinateur. Comment voulez-vous prendre des notes sur un écran, gribouiller sur les pages, le reprendre au milieu de la nuit. Et la poésie du murmure des pages que l’on tourne ? Et le parfum du papier ? La caresse des fibres ? Tssss…
anti
Ben bien sûr o.O ça ne m’étonne pas non plus. Internet c’est la meilleur pub pour les livres.
Et pour moi en tous cas, ce n’est pas près de changer, je ne supporte pas de lire trop longtemps sur un écran. L’écran est stressant en lui-même, et le fixer des heures (oui parce que quand je lis un livre c’est parfois plusieurs heures d’affilé) des caractères sur un écran lumineux en se concentrant sur le sens, au final tu dois avoir un mal de tête terrible. Alors qu’à la base un livre, ça a plutôt tendance à me détendre.