Disons-le, la journée se déroula sous le signe de la détente. Non que nous ayons passé tout notre temps à paresser, ce qu’après tout nous aurions pu faire par ce beau dimanche ensoleillé. En fait, nous avons même plutôt fait pas mal de choses. Mais déjà, pour prendre un bon départ, nous avons pris notre petit déjeuner tardif sur la terrasse, nous régalant d’une bonne baguette bien fraîche tartinée de beurre salé.

Anti a fait un grand ménage puis a décapé au Kärcher le carrelage du coin douche de notre salle de bain et aussi, de retour du ciné, la terrasse et l’escalier qui la dessert. De mon côté, j’ai mené à bien un grand nettoyage de la piscine qui en avait vraiment besoin après les orages quelques jours plus tôt. Profitant de la température estivale – 32° dans l’après-midi – j’en ai profité pour trainer un bon moment dans l’eau.

En début d’après-midi, nous avons fait une sortie ciné avec Gwlad et sa copine. Elles voulaient voir Salt et nous n’étions pas contre. Il s’agit d’un solide thriller, au scénario béton, très bien filmé et très bien joué, sur un rythme qui ne faiblit jamais et des rebondissements souvent imprévisibles mais jamais invraisemblables. Dans le premier rôle, Angelina Jolie, parfaitement à l’aise dans son personnage de super agent secret qui ferait passer n’importe quel James Bond pour une berceuse.

A notre retour à la maison, nous avons à nouveau vaqué à nos activités de nettoyage.

J’ai également un peu traîné dans le jardin pour regarder les abeilles dans la haie. La floraison a été précoce, elles sont de retour quinze jours plus tôt qu’il y a deux ans, si j’en crois une note que je leur avais consacrées à la même époque en 2008.

Nous avons pris un petit café vers 18h sur la pelouse. Mirou, Paloma et Kundun sont venus assister à ce moment de détente – ils adorent quand on se pose sur le gazon.

Nous étions à côté de minuscules champignons, sortis après les pluies. Ils forment des colonies compactes. Cela fait maintenant quelques années qu’ils ont élu domicile chez nous. Ils apparaissent aussi vite qu’ils disparaissent.

Le soir venu, Anti nous a mitonné sa délicieuse recette vietnamienne à base de porc. Nous avons revu, avec toujours autant de plaisir, Love actually en compagnie de Dorian, qui déteste pourtant les films romantiques mais que nous avions appâté en lui parlant des séquences jouées par Bill Nighy en vieux rocker ringard déjanté. Puis tout le monde est parti se coucher à une heure raisonnable.

Dans nos rêves, l’homme-bélier et la femme-papillon qui ouvraient la marche de la manif anti-corrida parcouraient les rues désertes en silence.

Très belle journée à vous