Hier soir, vers 22h45, j’entends depuis la cuisine un drôle de tintamarre sur la terrasse. Mais il est fou, le voisin, de faire des travaux à une heure pareille ? Je remonte le volet roulant, j’allume l’éclairage extérieur, je regarde par la vitre de la porte-fenêtre : rien. J’ouvre et je sors. Taddaaah ! Là, devant moi, un bon gros hérisson s’est coincé le nez dans un beaucoup trop petit pot de pesto.
C’est le bruit du verre contre le carrelage de la terrasse que j’ai entendu. En fait, il a toute la tête à l’intérieur du pot et il faut le dégager vite, sinon il va étouffer, ce goinfre. Je soulève délicatement le pot de plus en plus haut jusqu’à ce que le poids de son corps fasse son effet : tirée vers le bas, la tête glisse doucement et se dégage enfin. Bien sûr, il se met aussitôt en boule mais il me fait un petit signe de la patte pour dire que ça va mieux et il reprend enfin son souffle, après avoir roulé un peu sur le côté.
Les papparazzis, informés de l’évènement, se précipitent pour prendre des dizaines de photos, malgré la pluie qui s’écrase à grosses gouttes. Santiago puis Paloma viennent inspecter les lieux mais, ne sachant pas trop par où parvenir à glisser leur nez pour sentir l’odeur du visiteur, ils se contentent de le regarder de loin.
Le petit mystère, c’est comment ce hérisson a-t-il bien pu faire pour monter jusqu’à la terrasse. Il y a une bonne quinzaine de marches à grimper, chacune aussi haute que lui. L’odeur du fond de pesto a dû être sacrément tentante. Il faut dire que c’était du pesto bio, un régal, mais quand même.
Nous l’avons reposé en bas dans le jardin pour lui éviter de devoir tout redescendre tout seul. Un dernier au revoir…
…et quelques minutes plus tard, il avait disparu.
C’est vrai ; comment a-t-il pu arriver en haut de l’escalier ?
Bon c’est une histoire qui finit bien ; il a eu de la chance d’arriver chez des gens compréhensifs !
Ah ça, depuis qu’on fréquente les gens du voyage, on connaît pas mal de variations dans la préparation du hérisson. Hier c’était hérisson à l’italienne, au pesto.
Pauv’ bèbè !!! (enfin,maousse quand même le bèbè…)
anti qui rit, gâtée.
« anti qui rit, gâtée. »
C’est vrai que c’est bien mieux que d’être peinée.
Anna, s’pas, gaîté
T’as du bol !
honni S.
anti
Un hérisson heureux qui piquait, qui piquait et qui voulait qu’on le caresse, resse…resse…
http://www.youtube.com/watch?v=z_Hch-pOhYc
Oh oui !!! Merci !!! Valentine !!!
anti
« T’as du bol !
honni S. »
Mais pourquoi j’ai une grosse envie de manger des pâtes, moi ?
Elle n’est plus triste, cette chanson
J’ai caressé le hérisson
Il n’est plus triste, le hérisson
Elle a caressé la chanson !
personnellement je ne suis pas étonnée, les hérissons sont très agiles… Anti planque tes croquettes, ils adorent ça ! Il m’est souvent arrivé d’en voir manger dans la gamelle des chats …Un jour d’été il y une vingtaine d’année j’avais des amis à déjeuner, un hérisson a partagé notre repas au milieu de la table et bizarrement, personne n’ a rien trouvé à redire. Il faut dire que c’était une belle journée d’été, et les plus récalcitrants n’ont pas osé gâcher la fête. Ils n’ont pas peur des chats (ce serait même l’inverse) mais par contre les pauvres, ils ont énormément de tiques. Je pense que cela doit leur provoquer des maladies à l’instar des chiens et chats, mais je n’en suis pas certaine ! Mais le plus grand danger, ce ne sont pas les gitans, mais la route… A+
« Anti planque tes croquettes, ils adorent ça ! »
Mdrrrr ! Ce matin, le bol devant la cuisine est vide. Notre goinfre serait-il repassé la nuit dernière ? En tout cas, le bol, c’est carrément moins dangereux que le pot de pesto !
Trop mimi le dîner en compagnie du hérisson. Ça ne m’étonne pas de toi 😉
En parlant de Hérisson, je suis retombée là-dessus : http://www.kostar.fr/une_ville_ailleurs/11_pougne-herisson.html
anti
Elle est marrante cette mésaventure avec le hérisson, du coup cela m’a donné envie d’écrire un conte pour enfants avec 3 hérissons , je suis dessus quand les enfants font la sieste.
Trop bien ! Tu nous le montreras, hein, dis ?
Au fait ? Il en est où ce conte Zaza ???
anti
Mais Anti dans mes poèmes je crois.
Le revoilà :
Les trois hérissons
C’est l’histoire de trois hérissons qui avaient élu domicile, à l’insu des occupants dans le jardin d’une belle propriété au pays des cigales.
Il y avait le grand hérisson, le moyen et le tout petit hérisson.
Un soir pour tuer le temps alors que la nuit était chaude, ils décidèrent de partir en balade, ils s’aventurèrent jusque sur le seuil du perron de ladite maison, alléchés par une forte odeur de je ne sais quoi.
Devant leurs yeux trainaient par terre trois pots vides de pesto, un grand, un moyen et un petit pot de pesto, laissés par la famille qui avait festoyé assez tard ce soir là.
Ni une ni deux sans réfléchir notre grand hérisson bousculant ses amis, aveuglé par sa gourmandise enfila son museau dans le plus petit pot et il se mit à lécher avec avidité.
Le moyen hérisson plus malin que le grand s’approcha de l’autre pot, il renifla timidement avança tout doucement rentra son museau puis le ressorti sans aucune difficulté, commença alors lui aussi le nettoyage du récipient, mon Dieu que c’était bon. Puis vint le tour du tout petit hérisson il ne restait que le grand pot, quelle belle aubaine pour lui, il pouvait rentrer et sortir comme il le voulait, il lécha aussi tout le reste du pesto.
Le grand hérisson ayant fini le premier voulu se dégager mais alors là panique à bord, impossible de ressortir son museau, il était coincé le bougre. Il commença à s’énerver et à agiter la boite de gauche à droite ça faisait un boucan je vous dit pas, ses deux potes le regardait avec un air ahuri. Il ne voulait pas mourir étouffer ça non, le tintamarre reprit de plus belle qu’il fini par réveiller les occupants qui se levèrent sur le pied de guerre.
Ils allumèrent le perron, ouvrirent la porte et là surpris par la scène qui se déroulait sous leurs yeux, la contemplait avec amusement. Ils s’empressèrent de délivrer le grand hérisson celui-ci leva la patte en signe de soulagement, enfin il était sauvé.
Toute la famille retourna se coucher et nos trois compères retournèrent au jardin, là ou le danger est moindre, le grand hérisson se dit qu’on ne l’y reprendrait plus, mais après tout il était le seul fautif, il n’avait qu’à être moins gourmand !
C’est une très bonne idée de l’avoir remis là, ce petit conte !
Merci Zaza ! Au moins, ici, je suis certaine de le retrouver 😉
Bises !
anti