Plus que deux heures de boulot et je suis en long weekend. Je dois ce petit privilège au fait que l’école d’Enzo ferme aujourd’hui à 11h20. Elle est, en effet, située aux abords des rues occupées par les festivités de la féria, ce qui rendra le quartier impraticable pour les voitures dès le début de l’après-midi. Donc, je vais aller le récupérer et profiter de l’occasion pour prendre mon après-midi.
Hier soir, c’était la pégoulade, un défilé de chars genre carnaval très sympa… mais cette année, nous avons eu la flemme de sortir pour aller le voir. En dehors des corridas – dont nous pensons le plus grand mal – la féria de Nîmes a quelques chouettes aspects. C’est la fête dans tout le centre, les forains déploient leurs attractions, les bodegas de fortune se multiplient et il y a de la musique partout. Très très envahissante, la musique. A mon arrivée dans la ville, il y a une douzaine d’années, j’ai habité un certain temps en plein centre et pendant les férias, c’était tout simplement l’enfer jusqu’à quatre ou cinq heures du matin.
En fait, il n’y a que deux possibilités pour que ce soit agréable : faire la fête en même temps que les fêtards (mais il faut une sacrée résistance pour tenir plusieurs jours nuits d’affilée à ce rythme) ou partir passer quelques jours ailleurs, ce que font bien des Nîmois trop proches de l’épicentre. Parce que, bon, faire la mégateuf du jeudi au dimanche, c’est à la limite sympa une fois mais ensuite, en général, on n’a plus trop envie de le refaire chaque année, d’autant qu’il y a trois férias par an (féria primavera en février, féria de pentecôte fin mai et féria des vendanges en septembre).
Heureusement, la maison que j’ai achetée il y a sept ans est un îlot de sérénité permanente. Elle se trouve dans un quartier suffisamment éloigné du centre pour que nous puissions décider en toute quiétude et sans entraves de la façon dont nous occupons notre temps.
Cette année, notre long weekend de pentecôte sera centré sur les Saintes Maries, entre la première séance de dédicaces de Kathy samedi après-midi dans la salle occupée par Gitans et Amis, la seconde lundi matin chez un libraire face à l’église et surtout, la procession de Sara la Noire lundi après-midi. Quant à dimanche, nous aurons une célébration très personnelle à fêter, celle de notre rencontre et de tous ses échos.
Très belle journée à vous
Belle l’image du chat dans la lumière orangée !
Une remarque : ce n’est pas du jeudi au dimanche la feria, mais du jeudi au lundi ; souvenez-vous du grand débat sur le lundi de Pentecôtes ! Nîmes a réagi la première à l’idée de supprimer ce jour intégré dans la feria.
Ca fait de nombreux jours où tout est en désordre ; les voitures n’ont pu accès au centre ville et doivent rester sur les parkings extérieurs, les bus changent leur itinéraire, les restaurations sont sur tous les trottoirs, qu’il y ait ou pas restaurant d’ailleurs. Bref, pendant cette période, Nîmes vit autrement.
Photo sans retouche ! Et tu as raison, en effet, c’est jusqu’à lundi, c’est vrai que ça a pourtant fait un sacré foin, à Nîmes plus qu’ailleurs, quand Raffarin avait décidé de supprimer le caractère férié du lundi de Pentecôte, suivi du rétropédalage en autorisant les maires à le « re-férieser » à leur choix.
Moi, c’est la petite plume bleue qui me fait de l’oeil! Peu importe que l’on se trouve dans l’épicentre de la fête ou sur le pourtour, pourvu que la joie circule…Et apparemment, elles ne manqueront pas tout le long de ce week-end de Pentecôte…
Ton trio de choc tient bien la rampe Miss 🙂
Super la photo !
Très drôle la photo Miss You ; ça montre à quel point la feria fait perdre les repères !