Autour de l'arbre échoué

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Depuis la lecture (je devrais dire depuis les multiples lectures) du livre « Écorces, voyage dans l’intimité des arbres du monde« , ma passion pour les arbres n’a fait que grandir. Après la balade derrière chez nous, petit tour autour de l’arbre échoué, quelques photos prises lors de notre escapade printanière d’hier.

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anti

25 Replies to “Autour de l'arbre échoué”

  1. Colors

    Superbes photos. Regard sur la souffrance dans ces têtes qui parlent en silence. La preuve que les arbres vivent autant que les humains qui sont simplement plus apte à les maltraiter ou les ignorer !
    Bravo Anti.

  2. Zaza

    J’aime bien la 6eme elle ressemble à une tête d’une carcasse d’un animal que l’on trouve en plein désert !

  3. Anna Galore

    Cet arbre nous a « appelé », au milieu de la plage immense où nous sommes arrivés hier. Nous nous sommes dirigés vers lui sans hésiter, comme si un chemin nous y menait et c’est là que nous nous sommes installés.

    Tout un univers dans un simple morceau de bois échoué, quelles superbes photos, en effet, et quel voyage sans fin !

    Le moindre vestige, même le plus modeste, devient d’une richesse et d’une diversité incroyables lorsqu’on le regarde de près, avec une âme d’explorateur et un esprit d’harmonie.

  4. valentine

    Voilà un arbre qui raconte mille et une histoire! Plus toutes celles qu’il ne nous dit pas………
    Moi aussi j’aime bien la deuxième. Je la trouve joyeuse: on dirait deux animaux, dont l’un pourrait être un loup, en train de jouer

  5. anti

    L’arbre nous a appelé et nous avons entendu son appel… C’est effectivement incroyable tous les univers qui sont à notre portée si simplement nous avons la volonté de les pénétrer. « Ce n’est pas parce que les choses sont invisibles qu’elles n’existent pas. Ça veut juste dire qu’on ne les voit pas » dirait notre ami jean-Gabriel Foucaud. C’est encore plus fou de penser que l’infiniment petit est… infini et que derrière ces gros plans on pourrait encore parcourir des myriades de nouveaux univers.

    Comme Colors, j’ai été étonnée par le côté souffrance, martial, lutte qui se dégageait de cet arbre échoué. Une des photos qui m’impressionne le plus est la sixième en partant du haut, du fait de la lumière qui tombe sur ce que j’appelle son œil, on dirait que l’animal est vivant. Tout comme la dernière photo où l’on peut voir une larme crier (oups ! couler !), la troisième, un animal hurler qui aurait été transformer en bois pour rester ainsi figé dans le monde végétal. Au fait, ça existe un mot pour dire transformer en bois ? Transformé en pierre, il y a pétrifié. Transformé en eau, il y a liquéfié, mais transformé en bois ???

    anti, explorannatrice, ravie de votre présence à mes côtés dans ce voyage. Merci 😉

  6. ramses

    Très belles photos ! (le choix « sépia » renforce encore l’imaginaire)

    Certains arbres resteront présents pour l’éternité. C’est le cas de fragments de bois « pétrifiés » que l’on trouve dans le désert (Plus de 200 millions d’années…)

  7. anti

    « le choix « sépia » renforce encore l’imaginaire »

    En fait, c’est le choix de la nature 😉 Je n’y suis pour rien.

    « Certains arbres resteront présents pour l’éternité. C’est le cas de fragments de bois « pétrifiés » que l’on trouve dans le désert »

    C’est fou !

    « Les racines d’un arbre à terre expriment toujours une souffrance, une torture même. »

    Comme me disait un jour un Dorian haut comme trois pommes (6 ans) lors d’une balade en forêt devant des arbres à terre : « Maman ! Regarde ! Ils sont abattus de désespoir… »

     » Cela me rappelle une autre vision d’arbres déracinés que j’avais croisés en Corse et dont la photo est ici : »

    Magnifique photo que ces mains entrelacées !

    anti

  8. ramses

    Anti,
    Je pensais vraiment que tu avais pris ces photos en mode « sépia », mais si c’est naturel, du fait de la lumière du jour, elles sont encore plus fantastiques !

    Valentine,
    Kathy m’a également transmis ce lien, il fourmille d’informations intéressantes, avec des cartes, des plans, qui permettent de repérer les plus beaux specimen d’arbres, recensés par Département. D’innombrables buts de balades pour les amoureux de la nature…

  9. Kathy Dauthuille

    Le regard est happé dans ces sortes d’arbres, on part en une longue rêverie ; tous les détails réveillent notre imaginaire et c’est aussi un miroir de la vie que l’on trouve dans les branches, les noeuds, les racines, comme s’ il y avait écho dans cet autres monde.
    Ce monde du bois parle aussi, se manifeste et s’approche de nous. C’est cette approche boisée que je trouve envoûtante.

    Anti, on ne voit pas la photo de Corse (le ici ne donne pas le lien)

  10. anti

    Coucou Kathy,

    Le lien est indiqué en entier en fait, dans le commentaire de Anna un peu plus haut 😉

    anti, écho logique.

  11. Le Roy

    A lui seul ce tronc d’arbre est un voyage entre la faune, la flore, l’infini de l’espace…J’y ai même vu un désert… L’arbre est un pays d’émerveillement…On peut se laisser aller à l’introspection et retrouver dans les veines d’un échoué un peu de nos intimes naufrages. Merci pour ce travail photographique, Anti !
    Adi Le Roy

  12. anti

    Bonjour Adi ! Quel plaisir de te lire pendant ma micro pause 😉 Ton commentaire est plus qu’un poème…

    anti

  13. Le Roy

    Merci ! Je ne m’attendais pas à un si bel accueil pour une revenante !
    Voilà, mon dernier texte s’intitule « Mère » …Pour les enfants que nous sommes et qui n’ont pas les mots.
    J’y pense à cet arbre…il me dit des choses…A bientôt ou Kenavo , au choix.

  14. anti

    « Merci ! Je ne m’attendais pas à un si bel accueil pour une revenante ! »

    Ici, tout le monde est toujours le ou la bienvenu(e), même les revenants 😉 Pas de problème avec les spectres 😉

    « J’y pense à cet arbre…il me dit des choses… »

    « Un individu écoutant intensément un bruit qui l’intéresse, le craquement d’un arbre, la chute d’une cascade, le souffle d’un animal ou la plainte d’un homme, n’est pas un contemplatif perdu dans des abstractions, mais un méditatif qui aime et souffre avec le monde, qui partage avec lui la nuit obscure et le plein soleil. Il est l’adorateur du monde, le fou d’amour qui écoute respirer l’univers à travers lui.

    Sagesse amérindienne

    « Voilà, mon dernier texte s’intitule « Mère » …Pour les enfants que nous sommes et qui n’ont pas les mots.  »
    Et tout plein de textes d’Adi Le Roy à retrouver ici et là :
    http://www.annagaloreleblog.com/archive/2009/02/18/voyages-d-ici-et-d-ailleurs.html et http://adi.blog4ever.com

    Au plaisir,

    anti

  15. Anna Galore

    « Il est l’adorateur du monde, le fou d’amour qui écoute respirer l’univers à travers lui. »

    Magnifiquement dit, en résonance totale avec ce que nous ressentons.

    (souvenir d’un moment extraordinaire avec Anti, au milieu d’une forêt de bambous à Anduze qui s’est mise à nous parler à l’aide du vent quand nous avons exprimé l’admiration que nous lui portions)

  16. anti

    Mmmm… Oh oui alors… Cet instant magique est toujours présent d’ailleurs. Je nous revois ralentir dans le silence émerveillé, les visiteurs continuaient leur promenade… deux mondes parallèles…

    anti, quand tu veux, où tu veux.

  17. Le Roy

    Coucou Anti !

    Puis-je reprendre cet extrait de sagesse amérindienne sur ma page d’accueil de blog ? Où l’as-tu trouvé ? En quelques mots il y a tout notre lien d l’intime de soi à l’infini du Monde.
    L’ex-spectre 🙂

  18. anti

    Bien sûr !!! Je ne sais plus d’où il provient, mais où là où il voyage, il apporte toujours quelque chose de bon.

    anti

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