Le 30 mars, mon site anna-galore.com – celui où se trouvent mes livres en téléchargement – s’est retrouvé provisoirement inaccessible pendant deux jours. Dans l’après-midi du 30, j’ai voulu aller voir mes stats de téléchargements et il n’y avait plus rien que ce message d’erreur :

Non, ce n’est pas un poisson d’avril, mais une grosse bêtise de ma part. Mea culpa, mea maxima culpa. Lorsque j’ai transféré mon site de chez mon ancien hébergeur vers le nouveau, je pensais l’avoir fait complètement. Erreur… j’avais oublié de transférer également mon hébergement d’adresse DNS.

L’adresse DNS (domain name system), c’est la correspondance entre l’adresse physique où se trouve un site (l’adresse IP, une suite de chiffres un peu comme un numéro de téléphone) et le nom du site (dans ce cas, anna-galore.com). Et le DNS, dans cette analogie, c’est l’annuaire : à chaque nom d’abonné correspond un numéro de téléphone, à chaque nom de site web correspond un numéro IP.

Quand mon ancien hébergeur m’a envoyé un mail pour me dire que le nom anna-galore.com arrivait à expiration, je n’en ai pas tenu compte, croyant à tort qu’il était désormais géré par mon nouveau. Du coup, le 30 au matin, mon abonnement a expiré et mon site est devenu introuvable. En fait, il était toujours là, bien au chaud, sur l’un des serveurs de mon hébergeur actuel au Canada mais l’annuaire des sites web ne savait plus à quel numéro on pouvait le joindre.

J’ai compris assez vite ce qui venait de se passer et j’ai régularisé aussitôt ma situation chez mon ancien hébergeur en payant le renouvellement de mon adresse DNS. Pendant deux jours, j’ai cliqué régulièrement sur mon lien anna-galore.com pour voir si mon site était de nouveau localisable. Faute de mieux, j’avais mis l’info ici, dès le 30 au soir, sur le bandeau en tête du blog.

Le service technique de mon ancien hébergeur m’a dit que tout rentrerait dans l’ordre dans les 24h qui suivraient la réception du paiement. Ce qui voulait dire dès que ma banque aurait physiquement réalisé le transfert d’argent vers la banque de l’hébergeur, que l’administratif de service aurait fait savoir au service technique que c’était bon, que le service technique aurait envoyé l’info sur le net là où il faut et que l’info diffuserait enfin partout autour du globe pour que tous les ordinateurs du monde puissent y accéder.

Cette nuit, à 2 heures du matin, un orage violent est passé au-dessus de Nîmes. Éclairs, tonnerre, pluie battante, le grand jeu. C’était mon site web qui revenait dans le cyberespace après une déchirure dans le continuum spatio-temporel, aucun doute. Ou alors, un signe que m’envoyaient les Grands Ancêtres Des Temps Disparus Et Retrouvés. Ou le Doigt de Dieu sur la Souris du Webmaster Suprême. Enfin, un truc comme ça, quoi. La preuve, ce matin en me levant, j’ai vu qu’il faisait beau. Alors, j’ai tout de suite vérifié et shazaaam gloria alleluyah ! Mon site était là à nouveau.

Petite anecdote très sympa pour finir : hier, j’ai reçu un mail d’une lectrice qui me disait que mon site avait disparu et me demandait si je pouvais lui envoyer La femme primordiale parce qu’elle avait adoré les cinq tomes précédents et qu’elle voulait absolument lire la suite. Je lui ai expliqué la situation en deux mots et je lui ai envoyé le PDF, bien sûr. Même pendant les travaux, la distribution des romans continue.

Très bonne journée à vous