Pour mon noyel, Nico m’a offert 2 BD de Joséphine, et Joséphine, c’est trop bien ! Souvenez-vous, je vous avais parlé de son auteure, Pénélope Bagieu il y a quelque temps déjà, sur la note Mon beau sapin où pour Noël 2008 elle avait mis en place le site web en partenariat avec la Croix-Rouge et Orange, dont le but était d’offrir des cadeaux aux enfants défavorisés.
Pénélope Bagieu.
Avec son sourire coquin, un faux air d’Amélie Poulain, je la trouve craquante comme tout cette jeune fille, née le 22 janvier 1982 dans le 14e arrondissement de Paris, illustratrice française de son état.
Elle s’est fait connaître grâce à son blog BD Ma vie est tout à fait fascinante, où elle expose avec humour des instants de sa vie quotidienne.
Un baccalauréat économique et social en poche, elle passe une année en classe préparatoire, puis entre à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Multimédia et animation sont au programme. En décembre 2006, Pénélope Bagieu sort diplômée de cet établissement. Elle décide alors de revenir à une activité d’illustratrice, et trouve rapidement un agent.
Entre-temps, elle réalise tout de même un court métrage d’animation, intitulé Fini de rire, qui connaîtra une diffusion sur Canal+ et diverses nominations dans des festivals de films, notamment en 2006 au Festival international du film d’Amiens et en 2007 au Festival international du film d’animation d’Annecy.
Elle est également à l’origine des illustrations d’une campagne de communication pour les surgelés Marie, sur support télévisuel, en affichage et sur Internet.
En septembre 2008 sort le premier volume de Joséphine, une bande dessinée dont elle assure elle-même les textes et les illustrations, qui met en scène un personnage commandé par le magazine Femina.
Joséphine
Joséphine a « la trentaine », comme elle dit pudiquement. Elle n’est pas mariée, n’a pas d’enfant, mais elle a un chat.
Elle est blonde et menue, mais s’épaissit sensiblement au niveau des hanches. Elle travaille dans un bureau, avec plein de gens qui ne connaissent pas son nom, et un macho abject dont elle ne parvient pas à clouer le bec. Elle a aussi une sœur qui est mariée, et a des enfants blonds, souriants et polis plein sa grande maison.
Elle a des parents qui n’habitent pas la même ville mais qui réussissent à l’envahir et à la culpabiliser par téléphone. Elle a des copines mais aucune n’arrive à la cheville de Rose, sa meilleure amie, solidaire de ses misères quotidiennes. Elle est terriblement fleur bleue et ne désespère pas de rencontrer l’homme idéal, ce à quoi elle s’emploie activement (bars, salles de gym, clubs d’oenologie, Meetic…).
En attendant, elle pleure devant les films à l’eau de rose. Joséphine a des tas de malheurs dont elle est bien souvent à l’origine : elle est maladroite, ne gère pas très bien ses relations professionnelles, peine à se faire entendre, fait des gaffes assez embarrassantes, et enchaîne les faux-pas dans sa vie amoureuse. Elle est en quelque sorte l’artisan de son propre malheur, mais veille à ne surtout jamais tirer de leçons de ce qui lui tombe dessus.
Bref, Joséphine est terrible !!! J’suis fan 😉
Les choix de Pénélope Bagieu (source) :
Sa BD-list :
La série des Paul (Paul à la pêche…), de Michel Rabagliati (La Pastèque, Montréal)
Manuel du puceau, de Riad Sattouf (Bréal Jeunesse)
L’ascension du haut-mal, de David B. (l’Association)
Monsieur Jean, de Dupuy et Berbérian (Dupuis)
Lucille, de Ludovic Debeurme (Futuropolis)
Sa play-list :
David Bowie
Queen
Beastie Boys
Queens of the stone age
Django Reinhardt
Merci Nico !!!
anti, elle avait une belle jambe de bois !
J’ai dé-vo-ré ces deux BD hilarantes. J’en adore l’humour autant que le graphisme. J’ai pensé plus d’une fois, bien sûr, à la pionnière du genre, Claire Brétécher, et la comparaison vaut compliment.
Une découverte vraiment sympa grâce à Nico, merci à lui !
Osez, Joséphine… (Bashung)
« Elle est blonde et menue, mais s’épaissit sensiblement au niveau des hanches »… Tu m’étonnes, avec tout le Nutella qu’elle s’enfile…
« Sa BD-list : La série des Paul »… Faut absolument que je la rencontre, moi c’est la série des « Martine »