Ma fille a une passion pour le street art, c’est à dire l’art de rue dont nous parlons régulièrement sur le blog sous toutes ses formes : les graffs, les flash mobs, les freezes, les affichages comme ceux de J.R. et tout autre évènement artistique se jouant dans la rue. Il y a quelques jours, elle m’a fait découvrir dans un mail une initiative extrêmement sympathique dont je n’avais jamais entendu parler, bien qu’elle existe depuis 2008.
A son origine, l’artiste Luke Jerram, à qui il faudra qu’on consacre dès que possible un article à part entière tellement il fourmille d’idées géniales.
« Play me I’m yours » (Joue, je suis à toi) consiste à mettre dans diverses villes du monde des pianos dans les rues et les laisser en libre accès. Plus d’une centaine de pianos ont ainsi été installés dans des parcs, des abribus, des gares, des galeries, des marchés, etc.
Chacun décide de jouer ou pas, et pendant combien de temps.
Depuis la création de cet évènement, les pianos ont été posés à Birmingham, Bristol, Londres, Bury St Edmunds, Sydney et Sao Paulo. En 2010, il y en aura à Londres, Belfast, Barcelone, Pécs, Cincinnati et San José.
Plus d’infos et plein d’autres photos sur le site web de Street Pianos : http://www.streetpianos.com/
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Excellente initiative… J’espère que la bâche qui va bien a été prévue pour protéger des intempéries ? Rien de prévu en France… Sage décision, compte tenu du vandalisme ambiant…
Il n’y a eu que très rarement des cas de vandalisme dans les lieux où les pianos ont été installés (y compris Sao Paulo ou certains quartiers chauds de Bristol ou de Londres), c’est plutôt réjouissant à constater. Sur le site de Street Pianos que j’indique dans ma note, dans la galerie de photos, on voit un seul piano qui a été bousillé au point de devenir inutilisable.
Ta fille c’est l’Amour de ma vie, et ça m’étonne pas d’elle son intérêt pour le Street Art ^^
J’adore l’idée de Luke Jerram, surtout en tant que joueur de piano. En ce qui concerne le vandalisme je ne pense pas que la France soit vraiment pire que d’autres pays, c’est juste qu’on en entend plus souvent parler puisqu’on y vit… Je pense que le choix de l’Artiste doit venir d’autres motivations (ou il n’a pas eu le choix…).
Ooopps… Anti, qui a une mémoire sans faille à la différence de la mienne, m’a fait remarquer que Miss avait déjà parlé de « Play me, I’m yours ».
C’est ici : http://www.annagaloreleblog.com/archive/2009/06/16/swinging-london.html
Ah mes petits poissons rouges… Une mémoire de quelques notes…
Bref, j’aime toujours autant.
anti