« Celui qui ne se sent pas offensé par l’offense faite à d’autres hommes, celui qui ne ressent pas sur sa joue la brûlure du soufflet appliqué sur une autre joue, quelle qu’en soit la couleur, n’est pas digne du nom d’homme. » José Martí
Au cœur de l’hiver, petits souvenirs d’été et retour à Cuba pour vous parler d’une des choses qui m’a surprise là-bas en plus de toutes les merveilles dont regorgent cette île et ses habitants : la place importante et publique de la Franc-Maçonnerie.
Pour situer les choses, Cuba (11 423 952 habitants) et la Franc-Maçonnerie, c’est 300 loges, 20,000 membres d’après le « Guide maçonnique du monde », Henderson, 1990 soit presqu’autant qu’en Allemagne (400 loges, 21 000 membres), un peu plus qu’au Philippines (200 loges, 15 000 membres), un peu moins qu’en Italie (560 loges, 24 000 membres), Australie ( 580 loges, 30 000 membres), Canada (1600 loges, 180 000 membres), France (3200 loges, environ 360 000 membres), Angleterre (8000 loges, 600 000 membres) et Etats-Unis (15 300 loges, 1 509 000 membres).
Nous étions dans la Grand rue de Viñales en train de faire la queue pour retirer de l’argent, quand mon regard a été attiré par cette peinture de Soleil avec des traits qui partent comme des rayons. J’étais sidérée par la ressemblance de ce dessin avec celui figurant sur le drapeau tibétain, suffisamment pour quitter la queue et foncer vers le bâtiment tout rose tout mignon… très étonnant finalement qui l’arborait.
Et là ! Surprise ! Je me trouvais devant un Temple ! Et un Temple Maçonnique, ça, aucun doute là-dessus.
Ce qui m’a étonné aussi, c’était d’apprendre que la grande figure cubaine, José Martí, était franc-maçon.
Son buste figure partout dans les grandes comme dans les petites villes. On trouve des citations affichées de lui, partout aussi.
Être cultivé est le seul moyen d’être libre
La Masonería no es mas que la forma activa del pensiamento liberal. J. Martí.
La Maçonnerie n’est rien de plus que la forme active de la pensée libre
Il faut dire que c’est La figure indépendantiste cubaine, bien avant Che Guevara. José Martí, dès l’âge de 15 ans, s’engage dans la lutte anti-coloniale et fonde un journal nationaliste. Il est arrêté pour trahison et condamné à six ans de travaux forcés un an plus tard. Libéré six mois plus tard et assigné à résidence, il fut déporté en Espagne durant quatre années.
Son exil se poursuivit entre la France et le Mexique. Une amnistie des prisonniers politiques lui permet de revenir à Cuba, où il fut de nouveau arrêté et de nouveau renvoyé en Espagne. Il s’installe à New York, où vivaient de nombreux exilés cubains, et durant les quinze années qui suivirent il se consacra sans relâche à l’activité politique au sein du parti révolutionnaire cubain. Il débarque sur Cuba en 1895, et est tué lors de sa première bataille contre les Espagnols. (Source Evène)
Au sein de la Franc-maçonnerie existent des sources de vraie morale et de bonheur. L’homme qui réussit à s’abreuver dans celles-ci, se convertit dans bon et parfait, et il n’oublie pas que le bien est Dieu… Si tous les hommes connaissaient l’enseignement sublime maçonnique, le monde serait heureux parce qu’il s’alimenterait d’Amour, de justice, de beauté… La franc-maçonnerie n’a pas plus de secret que l’intelligence et l’honnêteté. Elle se fait le ballot des passions mauvaises à l’entrée, et contracte le devoir d’agir irréprochablement en son sein.
El hombre que logra beber en ellos, se convierte en bueno y perfecto, y no olvida que “el bien es Dios…
Si todos los hombres conocieran las sublimes enseñanzas masónicas,
el mundo seria feliz porque se alimentaría de amor, de justicia, de belleza…
La masonería no tiene más secreto que la inteligencia y la honradez.
Se deja el fardo de las malas pasiones a la entrada, y se contrae el deber de obrar irreprochablemente en ella.
Agir irréprochablement, perfectionner l’exercice de la liberté, préparer les citadins à la vie publique, aider à la réussite de toute idée noble, ceci, sans rien de plus, sans rien d’inconnu, sans rien d’occulte sont les mystères de l’ordre maçonnique.
Obrar irreprochablemente, perfeccionar el ejercicio de la libertad, preparar a los ciudadanos a la vida publica,
ayudar al logro de toda noble idea, estos, sin uno mas, sin nada incógnito, sin nada oculto
son los misterios de la orden masónica.
La franc-maçonnerie trouve sa raison d’être dans l’utilité quelle apporte au milieu social dans lequel elle se développe.
La Masonería funda la razón de su existencia por lo útil que resulta al medio social en que se desenvuelve.
Devant ce Temple donc, encore une fois il y avait le buste de José Martí. Et, à l’intérieur que nous avons eu la chance de visiter : aussi ! Tout comme le drapeau cubain. Parlons-en.
Le drapeau Cubain, œuvre franc-maçonne
Le drapeau cubain a été dessiné en juin 1849 par le poète Miguel Teurbe Tolon y de la Guardia (1820-1857) et son épouse Émilia (un couple cubain exilé à New York) qui créera également les armoiries nationales, à la demande du général vénézuélien Narciso Lopez (1797-1853), militaire (flibustier ?), devenu homme d’affaires à Cuba après avoir épousé une riche propriétaire cubaine.
Le général Narciso Lopez avait organisé une conspiration en vue de libérer l’île du joug colonial espagnol mais en vue de l’annexer aux Etats Unis d’Amérique ! Ceci explique la similitude du drapeau cubain avec le drapeau des États-Unis – auquel il emprunte les bandes et les couleurs puisqu’il souhaitait voir Cuba rejoindre la fédération américaine et ainsi y intégrer une nouvelle étoile. L’analogie se poursuit avec le Texas, ancienne colonie espagnole puis détaché du Mexique, qui dispose d’un drapeau identique à celui de Cuba.
Narciso Lopez étant franc-maçon (le Grand Orient de Cuba et des Antilles GOCA fut fondé en 1862), on n’est donc pas surpris de découvrir dans le drapeau des symboles maçonniques (triangle, étoile à cinq branches).
Il dut s’exiler aux Etats-Unis d’où il organisa deux tentatives d’invasions qui échouèrent (il fut exécuté par le supplice infamant du garrot).
C’est lors de la première expédition que ce drapeau sera hissé pour la première fois à Cardenas le 19 mai 1850… pour une journée.
Une version plus simple du drapeau (mais avec les mêmes couleurs) fut utilisée en 1869 lors de la guerre de Dix Ans déclenchée par Carlos Manuel de Céspedes, franc-maçon, propriétaire sucrier qui libéra ses esclaves.
Ce drapeau fut adopté comme emblème national par l’Assemblée Constituante de la République de Cuba le 11 avril 1869 puis le 20 mai 1902 lorsque la République Cubaine est instauré, après que Cuba soit devenu indépendante de l’Espagne en 1898.
Symbolique
Les trois couleurs (bleu, blanc et rouge), rappellent le triptyque de la Révolution française : »liberté, égalité, fraternité ».
Le triangle équilatéral, symbole maçonnique, traduit aussi les idéaux révolutionnaires et républicains (liberté, égalité et fraternité), sa couleur rouge exprimant le sang versé par les patriotes cubains. L’étoile solitaire (La Estrella Solitaria) à cinq branches, autre symbole maçonnique, traduit l’indépendance nationale.
Les trois bandes bleues représentent les anciennes provinces (centrale, occidentale et orientale) qui contrôlaient l’île et les deux blanches symbolisent la pureté de la révolution et la justice (Source).
On peut ajouter que la symbolique de ce drapeau ne s’arrête pas à cette description loin de là ! On note aussi la symbolique des chiffres : 3 (bandes bleu), 5 (bandes) et 7 (éléments), etc.
Je vous le disais un peu plus haut, nous avons eu la chance de visiter cet endroit exceptionnel et inattendu par un heureux hasard.
Un soir que nous rentrions chez notre logeuse, j’ai eu envie de changer de route, pour visiter, quoi ;-), et là, en marchant dans une rue on ne peut plus banale, je tombe nez à nez avec une maison arborant le Compas, l’Équerre et la lettre G !!! (Comme… Galore ;-))
Moi : « Ben, ça alors ! »
Anna : « Toi qui parles espagnol, demande-leur comment ça se fait qu’il y ait ces symboles sur leur maison. (A Cuba, les gens vivent toujours dehors, ça aide ;-))
Moi : Ben… J’sais pas… euh…
Finalement, je me suis dit que je regretterai toujours si je ne le faisais pas. Anna avait raison !
Et c’était parti mes kikis ! Ainsi, nous avons passé un bon moment à discuter avec le Grand Maître de la Loge que nous venions de prendre en photos quelques jours plus tôt. Il nous a indiqué que bien sûr, le Temple était fermé, mais que la Tenue ayant lieu le samedi matin, nous serions les bienvenues si nous voulions le visiter juste après.
Par ailleurs, il nous a raconté qu’à Cuba comme ailleurs, les francs-maçons sont de tous bords : paysans comme enseignants, riches comme pauvres, jeunes et moins jeunes etc. pourvu qu’ils soient motivés par la même quête : la perfectibilité de l’Homme.
Il nous a dit aussi que les frères de Viñales bénéficiaient de l’aide de frères américains, notamment de Floride qui parvenaient à leur apporter ce dont ils manquent cruellement et particulièrement, des médicaments.
Enfin, il nous a indiqué où trouver le grand Temple de La Havane où nous devions retourner le jour même.
Encore une bien belle rencontre dont je garde un souvenir très fort dans mon cœur.
Temple National Maçonnique, avenue Salvador Allende, La Havane
Détails de la façade
José Martí. Drapeau Cubain
Présence de la Maçonnerie dans l’histoire de Cuba
Ainsi donc, sans le savoir, nous étions en voyage dans l’un des pays où la présence de l’idéologie maçonnique est très forte.
D’après le site Masoneria cubana en el exilio, les premières traces de la franc-maçonnerie en Cuba datent de 1763, bien que quelques enquêteurs pensent qu’elle a pu être présente avant, en prenant en compte certaines marques et les inscriptions de symbolisme maçonnique évident, gravées dans les pierres de taille de la muraille qui a entouré La Havane, dont la construction s’est initiée au XVIe siècle.
Le premier document officiel qui témoigne du travail de cette fraternité dans l’île, est un certificat du degré de Maître étendu au nom d’Alexandre Cockburn, en date du 3 mai 1763 durant l’occupation militaire de la Havane par les Anglais. C’était la Loge Militaire Anglaise un nombre 218 du Registre de l’Irlande, assignée au Régiment 48 de l’armée anglaise d’occupation, le premier corps maçonnique qui a réalisé ses fonctions en Cuba.
Après que les Anglais abandonnent l’île, toute trace d’activités maçonniques disparaît et jusqu’à 1791, avec la Révolution de Haïti, et que les colons français qui fuient la situation, s’installent à La Havane et à Saint-Jacques-de-Cuba et ouvrent quatre de ses loges (Persévérance, Concorde, Amitié et Bénéfique).
Cette influence française est confirmée dans « L’histoire générale de la Franc-Maçonnerie » de Paul Naudon :
Des loges sporadiques furent constituées à Cuba au début du XIXe siècle, les unes par des Francs-Maçons français que l’insurrection chassa de Saint-Domingue , les autres par la Grande Loge de Pennsylvanie. Ce n’est qu’en 1859 que trois loges existantes constituèrent la « Gran Logia de Colon », avec siège à Santiago. Un suprême conseil fut institué la même année. Les deux obédiences s’unirent et formèrent Le Grand Orient de Colon.
A partir de 1867 le clergé catholique donna le signal de la persécution des Maçons, plusieurs furent fusillés et les 30 loges de l’île furent bientôt réduites à 7. Celles-ci restaurèrent, en 1874, une Grande Loge Souveraine de Colon. En 1876 étaient fondées deux autres Grandes Loges. Les années qui suivirent furent marquées par des scissions et des regroupements, qui aboutirent en 1880 à une union sous le nom de Grande Loge Unie de Colone t de l’Île de Cuba.
Actuellement (1987), il existe trois obédiences. La plus importante est la Grande Loge de Cuba des Francs-Maçons Anciens et Acceptés. Le nouveau régime politique n’est pas hostile à la Franc-Maçonnerie.
De nombreux révolutionnaires castristes étaient francs-maçons.
Ainsi donc, non seulement Cuba est imprégnée de Franc-Maçonnerie, mais l’influence française est énorme. Peut-être avons nous ressenti cela dans l’enthousiasme vis-à-vis des français et de la culture française là-bas ?
Pour poursuivre, je vous conseille bien sûr l’article en entier sur l’histoire de la Maçonnerie à Cuba et aussi, ce pdf : L’influence de la franc-maçonnerie française dans le Département Oriental de Cuba dans les années 1820 – Les apports de la prosopographie.
A consulter : La Grande Loge de Cuba a célébré ses 150 ans depuis sa fondation le 5 décembre 1859
Site non officiel de la Grande Loge de Cuba
Sur José Martí (Source Wikipédia) :
Il a créé la revue L’Âge d’or en 1889. Les publications de la revue étaient : des contes, essais et poésies qui incarnaient l’idéalisme et l’humanisme de Martí. L’universalité des valeurs humaines est dépeinte à travers un grand spectre de thèmes et d’époques traités dans la revue. L’Âge d’or incitait les jeunes à la recherche de la connaissance, l’amour et la justice.
Les quatre numéros de la revue furent compilés dans un livre du même nom et sont considérés comme des classiques de la littérature cubaine et latino-américaine.
Ce dernier possède un monument en son honneur, situé dans la ville de Québec, au Canada.
Sa modeste maison natale, Calle Paula n°314 à La Havanne, est transformée en musée à sa mémoire.
Il y a aussi un monument qui lui est dédié à La Havane, sur la Plaza de la Révolución, dans lequel on retrouve un musée sur la révolution (et José Martí) et aussi où se déroulent des réunions politiques (d’ailleurs le musée est parfois fermé à cause des réunions). Il existe une autre statue de José Martí, sise sur le Malecon havanais face à l’immeuble des intérêts américains, cette statue présente le poète philosophe portant un enfant (Elian Gonsalez) dans ses bras et pointant un doigt comminatoire vers l’immeuble.
Des bustes de José Martí sont visibles dans la plupart des édifices publics de Cuba.
Une de ses citations les plus célèbres : « là ou il y a du cœur il y a de l’avenir »
Le 28 janvier 2009, à l’occasion du 156ème anniversaire de sa naissance, un buste de José Marti a été inauguré, Boulevard Louis Blanc à Montpellier, qui devient ainsi la seule ville en France à posséder l’effigie de l’illustre poète et homme politique. Ce buste, œuvre du scupteur cubain Alberto Lescay Merencio est un don de l’ambassade de Cuba à la ville de Montpellier.
Sur l’île de la Réunion, dans la ville du Port, une rue du quartier des grands hommes porte son nom.
Et bien sûr, téléchargez gratuitement Le Septième livre de Anna Galore 😉
anti
Vraiment passionnant, cet historique !
Oui, ça a été une vraie surprise pour nous de découvrir là-bas l’omniprésence de la franc-maçonnerie – pas forcément prévisible dans un pays au régime non démocratique. Mais il se trouve qu’en effet plusieurs des pères fondateurs de la nation cubaine étaient des francs-maçons et qu’à la différence d’autres pays où cela a également été le cas, la franc-maçonnerie a non seulement pignon sur rue (même dans une bourgade aussi rurale que Vinalès) mais est vue de façon très positive partout et par tous à Cuba.
Une bien belle rencontre avec ce Grand Maître, d’une gentillesse parfaite, accompagné de quelques autres maçons qui nous attendaient pour nous faire visiter leur temple et nous parler de la FM à Cuba avec force détails, bien loin du fatras de bêtises qu’on entend ou lit régulièrement sur ces humanistes pas comme les autres.
En effet ; c’ est très étonnant. Jamais je n’ avais entendu parler de la maçonnerie à Cuba. J’aimerais savoir comment les rapports se font avec les autorités gouvernementales ; avez-vous une idée ? Et le gouvernement y aurait-il aussi ses entrées ?
Concernant les rapports entre franc-maçonnerie et autorités à Cuba, la seule chose qu’on peut dire c’est qu’ils sont bons puisque les loges maçonniques sont non seulement autorisées mais parfaitement visibles (à Vinalès, par exemple, le temple dont parle Anti est dans la rue principale, face à l’église et à la banque et tout près de la station de bus) et que, de plus, les francs-maçons qui ont joué un rôle dans l’indépendance de Cuba sont largement représentés sur l’île au travers de statues à leur effigie (comme José Marti, qui est aussi adulé que Che Guevara et Fidel Castro) et de citations nombreuses de leurs écrits.
Difficile de répondre à ta deuxième question, si ce n’est qu’entrer en franc-maçonnerie ne se fait pas sur simple demande et que, de ce fait, « le gouvernement » ne me semble pas être une expression appropriée dans ce contexte. La maçonnerie est un mouvement humaniste et spirituel, la rejoindre ne peut donc être qu’une décision personnelle et non collective. De plus, le processus même d’acceptation d’un nouveau frère (ou soeur) est à la fois long et incertain, n’entre pas qui veut. Que certains membres du gouvernement soient devenus maçons à titre personnel, pourquoi pas mais il ne pourrait pas s’agir (il me semble) d’une action concertée et organisée dans ce but. De plus, si des membres du gouvernement sont effectivement présents dans les loges maçonniques, ce n’est pas là qu’ils y apprendront quoi que ce soit de directement utile politiquement (je veux dire vis à vis du gouvernement cubain), le travail maçonnique visant à élever chaque individu par rapport à lui-même et en relation harmonieuse avec tous les humains – le but n’est certainement pas de dominer ou de contrôler qui que ce soit.
Merci Anna pour ta réponse ; donc le tout cohabite très bien et l’on ne peut que s’ en réjouir.
Bon, ben je vois que Anna a très bien répondu à ta question. Je ne vois rien à ajouter si ce n’est que pouvoir et franc-maçonnerie est l’un des marronniers préféré des médias français.
anti
Intéressant le terme de « marronnier » ! l’ image fait réfléchir !!!!!!!
A l’origine, l’expression viendrait du fait que sur la tombe des Gardes Suisses tués par les émeutiers le 20 juin 1792, au Cours-la-reine à Paris, fleurissait un marronnier tous les ans au premier jour du printemps. De la même façon, tous les ans, un article paraissait dans la presse pour relater l’évènement, de faible importance il est vrai, mais attendu par les lecteurs.
La liste des marronniers qu’on trouve sur Wiki fait sourire tellement on les a tous lu et relu !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marronnier_%28journalisme%29
anti
la lettre G comme…. Galore !!! Alors là chapeau bas Anti, tu as fait très fort :-))) Un élément à ajouter à la longue réflexion sur le sens de la lettre G (pour autant que ce ne soit pas « qu’une » spirale) :-)))
Trisous à vous deux
Salut à toi, p’tit Peket !
Ah, ce fameux point G, si profondément excitant…
Anna, GADLU – Galore Ann&Anti Drôlement Lutines Uniques (ta race)
« la lettre G comme…. Galore !!! Alors là chapeau bas Anti, tu as fait très fort »
Merci. Merci. C’est tout naturel 😉
« pour autant que ce ne soit pas « qu’une » spirale »
Ah ! Ah ! La spirale Galorienne ! Où ça peut vous mener !!!
anti, et vogue la Galore !
bonjour , de retour de cuba en 2011, étonné de voir les signes maçonniques sur les demeures des maçons : libre ou imposé ?
merci d’avoir la gentillesse de répondre.
Libre à notre connaissance, d’après les quelques échanges que nous avons eus avec les francs-maçons que nous avons rencontrés, tel que le Grand Maître de la Loge installée dans la rue principale de Vinalès dans les circonstances qui sont racontées ci-dessus dans l’article.
bonjour et merci pour votre gentille réponse ma curiosité est satisfaite et puis tant que j’y suis votre article et passionnant et enrichissant.
L’article a été écrit par Anti, corédactrice de ce blog, avec qui j »étais à Cuba. Vos compliments (que je partage) lui sont transmis.
Merci à vous pour votre passage ici.
bonjour, je vais partir dimanche 15/07/12 pour 3 semaines à cuba pour la 1ere fois et y faire du tourisme, un peu de plongée et si je peux j’irai assister à une réunion fraternelle, je travaille de midi à minuit.
je n’ai pas de contact pour l’instant sur place; je vais me renseigner mais si tu as quelques infos pour pouvoir rentrer en contact avec des amis FF sur place cela serait bien. tres Frat
hervé
Bonjour Hervé,
Quelle chance de partir à Cuba ! Nous en parlions encore hier ! J’ai grand hâte d’y retourner, surtout maintenant que j’ai mon niveau 1 de plongée, ce qui n’était pas le cas en 2009.
Pour ce qui est des contacts, je ne sais que te dire de plus : rentrer en contact via le Temple National Maçonnique, avenue Salvador Allende à La Havane ou, si tu passes à Vinales, demander aux gens qui te renverrons certainement vers quelqu’un qui pourra te renseigner au mieux. T. le samedi matin à Vinales.
Très bon voyage en tout cas 😉
anti
je viens aussi de passer mon niveau 1 avec le club de plongée des pompiers du gard, je vais donc voir sur place pour faire quelques plongées en particulier à marie la gorda
merci bien pour ton info, j’ai tel à la rue cadet, ils n’ont pas de contact particulier, je verrai aussi sur place
à bientôt
Hervé
« le club de plongée des pompiers du gard »
Très sympa comme association on dirait ! Affaire suivre, car je connais quelques personnes que cela pourrait intéresser.
Bon séjour !
Ah, sur la fin de la note ci-dessus, tu trouveras une liste de « Tags ». Si tu cliques sur Cuba, tu trouveras tous les articles que nous avons écrits à son sujet. Bonne lecture !
C’est une école de plongée très sérieuse qui vous forme plus haut que le niveau que vous passez (en plus 2 entrainements et préparation en piscine par semaine et au moins un entrainement en fosse 1 fois par mois, cotisation annuelle 130 €).
Il semble que le courant à Cuba soit en 110 V, il doit falloir un transformateur alors pour charger ordi portable et batteries d’appareil photo ???
Je vais aller voir les tags, merci.
Merci beaucoup de toutes ses informations qui confirment mes questionnements.
Je rentre d’ un voyage de 3 semaines à Cuba accompagné d’amis non FM, je ne pouvais demander explications au risque de me dévoiler. Mais le drapeau, l’étoile et, la stèle de José Marti sur lequel était porté ses fonctions de GM ne laissèrent aucun doute. La lettre G formant un delta lumineux avec l’équerre et le compas vu sur la façade de beaucoup de maison du Nord au sud et de l’est à l’ouest, démonstration d’une présence apaisée.
Bonjour Alex,
C’est un plaisir que d’avoir écrit cet article et je suis bien contente qu’il ait apporté des réponses à certaines de vos questions. Merci de l’avoir commenté, cela m’a donné l’occasion de le relire et de revivre un peu ce voyage et même, tous les voyages 🙂
Au plaisir de vous lire.