Après une aube absolument sublime et une journée à la fois riche et détendue, grande partie de plaisir hier au crépuscule quand l’heure des courses hebdomadaires est venue. Pour nous, c’est toujours un moment agréable. D’abord parce qu’on est ensemble, juste nous deux (et parfois Enzo, mais il adore ça aussi). Et ensuite, parce que tout est prétexte à rire quand nous parcourons les rayons et, surtout, quand nous arrivons à la caisse.
Nous faisons nos grandes courses toujours aux deux mêmes endroits : Satoriz pour nos achats bio et Inter pour le reste. Et comme on est d’un naturel joyeux et extraverti (ah ? vous aviez remarqué ?), les caissières et les caissiers nous connaissent bien.
Chez Satoriz, c’est tout petit, il n’y a que cinq ou six personnes pour tenir les rayons et les caisses, on se sent vraiment comme chez des copains. Hélène (prénom changé) était à la caisse pour notre passage. On a pas mal d’accointances avec elle. Elle est arrivée à Nîmes il n’y a pas très longtemps – avant, elle habitait Toulouse. Elle vient d’aménager dans le vieux centre et elle nous a raconté ça, toute excitée. Il lui tarde de mieux connaître la ville et ses environs. On a commencé à lui donner quelques idées de balades. Elle a aussi très envie de s’intégrer dans le petit cercle bouddhiste tibétain local, elle sait que nous nous y impliquons pas mal. De toute évidence, le peu de glace qu’il reste à briser ne va pas tarder à se volatiliser complètement. J’imagine que, très bientôt, on l’invitera à passer à la maison, au lieu de ne la voir que dans le cadre de son boulot.
Chez Inter, le personnel est bien plus nombreux mais nous avons des atomes crochus avec quelques caissières plus qu’avec d’autres. Hier, quand j’ai approché des caisses avec notre chariot plein à ras bord, France (son vrai prénom, bien trop joli pour que je le modifie) a vu que j’hésitais à choisir une file plutôt qu’une autre et m’a fait un grand signe de la main, avec un sourire d’une oreille à l’autre. A peine avais-je commencé à poser mes achats sur le tapis roulant qu’elle me demandait : « Et votre amie, elle n’est pas là ? ». Je lui ai répondu qu’Anti était juste en train de chercher un dernier truc dans les rayons, elle est d’ailleurs arrivée quelques secondes plus tard. On n’a pas arrêter de se marrer pendant le passage des articles. Sa voisine de la caisse d’à côté (une autre de nos grandes copines) s’est jointe à nous pour papoter aussi quand j’ai raconté comment je m’y prenais pour réveiller Anti en douceur tous les matins avec des massages et une tasse de café fumant – ça les faisait rêver. Enzo était mort de rire à nous voir faire les pitres et ça faisait d’autant plus rire les caissières.
Les courses, quand c’est comme ça, je vous assure que ça n’a rien d’une corvée. Surtout qu’en général, nous deux, on continue à rire de nos blagues à deux balles en rejoignant le parking puis sur la route du retour. Je veux croire qu’un peu de toute cette joie de vivre flotte dans les têtes de nos caissières longtemps après notre départ. Et que, elles aussi, se disent comme nous : vivement samedi prochain qu’on recommence.
Très belle journée à tous
Photos : l’aube depuis la maison, le crépuscule depuis le parking de Satoriz
Tout à fait d’accord! Un petit sourire, un petit mot gentil ou marrant, c’est gratuit et ça fait tellement chaud au coeur à celui qui le reçoit. Tout se passe mieux avec un petit sourire, notemment en milieu hospitalier où les malades n’attendent que ça. La période de Noël, normalement période de Joie et de Paix, est aussi une période de déprime pour beaucoup de personnes, alors apportons leur un peu de chaleur!
J’ai également mes petites habitudes de magasins où j’ai sympathisé avec les vendeurs(euses) et une petite réduction à la caisse est toujours la bienvenue!!!
« comment je m’y prenais pour réveiller Anti en douceur tous les matins avec des massages et une tasse de café fumant »
Alors là, chapeau! Anti a bien de la chance!!!
Bon dimanche à vous.
« Anti a bien de la chance!!! »
C’est aussi ce qu’ont dit les caissières 🙂
Eh oui ! Comme dit le poète :
Un sourire
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
Il ne dure qu’un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
Personne n’est assez riche pour s’en passer,
Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter,
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
Il est le signe sensible de l’amitié,
Un sourire donne du repos à l’être fatigué,
Donne du courage au plus découragé
Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler,
Car c’est une chose qui n’a de valeur qu’à partir du moment où il se donne.
Et si toutefois, vous rencontrez quelqu’un qui ne sait plus sourire,
soyez généreux donnez-lui le vôtre,
Car nul n’a autant besoin d’un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.
Raoul Follereau.
« »Anti a bien de la chance!!! »
Ah ça ma p’tite Dame ! je me le dis je ne sais combien de fois chaque jour !
Pour les courses, c’est tellement vrai ce que raconte Anna ! A tel point que lorsque vendredi elle m’a dit : « Qu’est-ce que je prends pour les courses samedi matin? » je lui ai répondu » ben rien, on ira ensemble samedi après-midi ! »
anti, la magie est partout, et ce qu’il y a de merveilleux, c’est que nous la voyons 😉
Ah, des courses comme ça, j’en rêve ! (mais j’ai connu, il y a 40 ans… Comme le temps passe !)