« Moi, du bonheur, oui je crois que l’on peut en parler »
Qui se souvient de cette chanson? Qui se souvient d’Hervé Watine, le chanteur? Bon, au moins moi, c’est déjà quelque chose (Hervé, si tu nous écoutes…). Un indice: il faisait partie de la première troupe française de Hair (oui, j’étais déjà née à l’époque). Les hippies venaient de marquer le monde entier en disant ces simples mots: « Paix et amour ». Et ceux-ci: « Seul le bonheur est révolutionnaire ».
Je ne vais pas vous faire une longue dissertation sur le bonheur. Juste une envie d’en parler parce que le mot bonheur ressort souvent quand nous parlons de ce blog. Et le bonheur, oui je crois que l’on peut en parler, du plus simple au plus rare: un enfant qui joue, un sourire dans la rue, une inquiétude qui s’envole, une fleur au milieu de cailloux, une aube aux teintes sublimes, un arbre aux branches harmonieuses, un oiseau qui chante, un chat qui ronronne, un repas qui ravit, un mot qui rassure, un nuage coloré par le soleil couchant, un rêve qui illumine, des gestes d’offrande, des corps qui s’unissent, des âmes qui se caressent, des mots qui enchantent… la vie, la vie précieuse et belle, la vie qui emplit et qui comble pour peu qu’on l’aime et qu’on s’aime et qu’on aime aimer.
Le bonheur d’être ici et maintenant. Le bonheur de commencer cette nouvelle journée avec vous. Le bonheur de nous retrouver pour encore plus de bonheur.
Que du bonheur !
Les photos sont de Cybeeljays, le groupe de photographes dont fait partie ma fille, Pomdamour.
La journée a commencé par un sourire au réveil, un souvenir de rêve qui n’est en fait qu’une réalité. Puis, le ciel s’y est mis, lui aussi, bleu, radieux, le sourire de tes yeux luisait dans les premiers rayons. Les mots d’enfants, le ronronnement du chat, la promesse de vous retrouver, de partager, encore…
Un pas. Un pas de plus, un tout petit pas, un pas de moins dans la négation du bonheur.
Belle journée à toutes et à tous.
anti, steph by steph.
Steph by steph… T’es vraiment la plus forte, toi 🙂
Allez ma Caille, fait comme si je ne l’avais jamais fête celle là !!!
anti, fort Reine
Alors là, je Krak, comme on dit en Syrie quand on est fort.
Anna, ovomaltine
Ma Syrie ? Ze t’aime !
anti, marsienne dès le matin
Mars attaque, comme dirait Louise.
Anna, maiiiiiiiiison
« Anna, maiiiiiiiiison »
Ou l’E.T. néraire d’un enfant gâté…
anti, une île au large de l’espoir
C’est dans le film de Lelouch du même nom « Itinéraire d’un enfant gâté » que j’ai entendu pour la première fois cette magnifique chanson :
Jacques Brel, Une île.
Une île
Une île au large de l’espoir
Où les hommes n’auraient pas peur
Et douce et calme comme ton miroir
Une île
Claire comme un matin de Pâques
Offrant l’océan langueur
D’une sirène à chaque vague
Oh viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous disent d’être sages
Ou que vingt ans est le bel âge
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d’aimer
Une île
Une île au large de l’amour
Posée sur l’autel de la mer
Satin couché sur le velours
Une île
Chaude comme la tendresse
Espérante comme un désert
Qu’un nuage de pluie caresse
Oh viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Oui nous cachent les longues plages
Viens mon amour
Fuyons l’orage
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d’aimer
Une île
Et qu’il nous reste à bâtir
Mais qui donc pourrait retenir
Les rêves que l’on rêve à deux
Une île
Voici qu’une île est en partance
Et qui sommeillait en nos yeux
Depuis les portes de l’enfance
Oh viens
Viens mon amour
Car c’est là-bas que tout commence
Je crois à la dernière chance
Et tu es celle que je veux
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d’aimer
Une île.
anti, il est venu le temps de vivre.
Mon île, c’est l’île aux dragons.
Chaque fois que je lis les paroles d’une chanson de Brel, je suis émerveillée par leur beauté.
Mon Il, c’est mon Elle. C’est mon Air. C’est Toi.
Je me sens comme une frêle et fraîche petite fleur sur le quai où tu viendras me chercher.
On va s’aimer
Sur une étoile, ou sur un oreiller
Au fond d’un train, ou dans un vieux grenier
Je veux découvrir ton visage où l’amour est né
On va s’aimer
Dans un avion, sur le pont d’un bateau
On va s’aimer, à se brûler la peau
A s’envoler, toujours, toujours plus haut
Où l’amour est beau oh oh oh oh oh
Anna, écho de toi
« Anna, écho de toi »
J’ai ri ‘cho !
anti
Je me souviens de quelqu’un qui tous les matins me disait « On a jamais été aussi près du but »… Il avait raison le bougre !
Eh non chuis pas morte… Juste Overbookée mais il paraît que c’est bon signe.
Bisoussss sans réveiller l’autre
Heureuse de te revoir toi !!! May the force be with you !!!
Voilà qui ne manque pas de ressort.
Non, je ne ferai pas de vannes sur les matelas à boudins.
Anna, toile
Mais c’est du bonheur ce texte ! Et c’est du bonheur de voir des gens heureux ! mdr alors ! >O
Coucou Slay ! Bizouzatoi >O
bizouille à toi aussi ! et aux autres bien-sûr.. J’suis pas avarde ni harvard d’ailleurs…………..
…ni même avare, on dirait 😀
Anna, sans D cette fleur
oups… 😀 j’avais dit que j’étais pas HARVARD ! lol
http://hoplasurinternet.free.fr/lafrancequiselevetot/affiche_sarkozy-feignasse-neuilly.jpg
anti, (euh ? Bonjour ;-))
Le bonheur
Si tu ne trouves pas le bonheur,
c’est peut-être que tu le cherches ailleurs…
Ailleurs que dans tes souliers.
Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.
Tu n’aimerais sûrement pas mieux leur cas.
Comment peux-tu aimer la vie
si ton coeur est plein d’envie,
si tu ne t’aimes pas,
si tu ne t’acceptes pas ?
Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
c’est de rêver d’un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes :
ce sont de toutes petites qui font les océans.
Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l’avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C’est là et là seulement qu’il t’attend.
Le bonheur, ce n’est pas un objet
que tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n’est qu’un projet
qui part de toi et se réalise en toi.
Il n’existe pas de marchands de bonheur.
Il n’existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.
Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n’est pas ton miroir qu’il faut casser.
C’est toi qu’il faut changer !
Charles-Eugène PLOURDE, Une lumière sur mes pas, Trois-Rivières 2003
Comme un air de chanson de colonies de vacances dans la tête, un air des Colocs, Love :
LOVE
Love, c’était son nom
Love, un vagabond
Qui vivait de soleil
D’espace et de chansons
Il est venu chez nous
Guitare en bandoulière
Venant d’on ne sait ou
Il parcourait la terre.
Et dans ses longs cheveux
Le vent semblait chanter
Tout au fond de ses yeux
Chantait la liberté
Il écoutait le vent
Les fleurs et les rivières
Jouait comme un enfant
Parlait a la lumière
Il partageait ses rires
Ses rêves et ses pensées
Et dans chaque sourire
Dansait la liberté
Il est parti un jour
Nul ne sait ou il est
Au pays de l’amour
Tu peux le rencontrer
Mais dans notre maison
Il aura la hisse, avec cette chanson
Un peu de liberté
anti
Un petit mot de Ronron avec qui je viens de parler sur MSN:
« j’ai lu ton petit texte sur le bonheur. Il s’en dégage un vrai parfum de fleur-sourire et un air de printemps… Bizarre la pensée qui vient de me passer par l’esprit… il neige des fleurs… il neige des étoiles des fleurs… Ton texte-poème m’a ouvert un coin de ciel. « La vie, la vie précieuse et belle, la vie qui emplit et qui comble pour peu qu’on l’aime et qu’on s’aime et qu’on aime aimer. »
« Bizarre la pensée qui vient de me passer par l’esprit… il neige des fleurs… il neige des étoiles des fleurs… »
Tu sais quoi ? Ben ça, c’est exactement Isa…
anti, sur le cul !
Extrait de Wiki:
Isa est la onzième rune du Futhark (alphabat des runes). Cette rune se traduit par « glace » et symbolise la glace, le froid et le manque de mouvement. Īsa est liée à Hel(« accomplissez », « chance », « santé »), la déesse de la mort. Cette rune représente un glaçon. Pour la première fois les créatures vivantes sur terre, y compris l’homme, peuvent mourir de veillesse. L’âge n’était pas un problème quand tout existait au delà du temps. Mais avec l’introduction du temps sont venus également le vieillissement naturel et la mort.
Anti m’en a parlé hier soir au téléphone…
Désolée en ce moment je n’ai pas trop le temps de venir… Mais c’est vrai, ce texte sur bonheur ZAZA est magnifique et je pèse mes mots :
« Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n’est pas ton miroir qu’il faut casser.
C’est toi qu’il faut changer ! »
cette dernière phrase… Superbe. Moi aussi je veux te serrer dans mes bras ! Gros bisous ma ZAZA.