Vendredi, j’ai passé le plus clair de ma journée dans une longue réunion, aussi intense qu’utile pour la boîte dont je m’occupe. Et, dès lundi matin, ça va repartir sur les chapeaux de roues avec toute une série d’autres réunions, de coups de fil et de décisions clés à prendre qui vont engager les dix ou douze mois à venir. Aussi, lorsque l’un des participants m’a dit avant de repartir pour Paris « Tu as prévu de faire quelque chose, ce weekend ? », je lui ai répondu « Oui, ne rien faire du tout. »
Un programme que j’ai respecté consciencieusement. Bon, bien sûr, ne rien faire, c’est quand même faire quelque chose. Mais sans horaire, sans contrainte, juste comme ça vient.
C’est ainsi que j’ai enfin pu terminer Le don de Qâ, après l’avoir abandonné à mi-parcours sur ma table de nuit pendant des jours et des jours. Je confirme que c’est une vraie merveille à bien des points de vue.
Dans la foulée, j’ai entamé avec gourmandise La forêt des mânes, le nouveau thriller de Jean-Christophe Grangé, certainement l’un de mes auteurs favoris. Je n’en ai lu pour le moment qu’une centaine de pages mais, d’ores et déjà, je peux vous dire que c’est du très bon.
Côté écriture, j’ai aussi laissé en cours de route il y a quelques jours la quatrième nouvelle de J’ai treize envies, faute de disponibilité suffisante, tout simplement. Il faut dire qu’entre la disparition d’Imhotep, l’arrivée des trois nouveaux chats et la venue des moines du Ladakh, notre temps libre a été très vite rempli et de quelle façon !
Cela dit, pendant que je ne faisais rien, les téléchargements de mon roman Les neuf soeurs se sont envolés par centaines, probablement à la suite de sa mise en ligne sur le site de Livres pour tous, où il apparait sur la page d’accueil, en tête des nouveautés depuis quelques jours.
Et notre blog ne désemplit pas, avec autour de 600 visiteurs par jour sans discontinuer. Parmi eux, certains fidèles qui parlent de nous de façon touchante ailleurs sur le web. Et certains nouveaux venus, identifiés grâce à Feedjit, au parcours tout à fait remarquable dont nous vous parlerons prochainement.
Aujourd’hui, je ne fais rien non plus. A part deux ou trois trucs, comme… mais je vous raconterai demain.
Très belle journée à vous
Bon allez ma Caille ! Viens ! On a plein de choses à rien faire là ! Zou !
Belle journée à tous !
anti
« Mais sans horaire, sans contrainte, juste comme ça vient. »
Rentrer les patates, lire un peu de poésie, palabrersocial avec les gens du coin, rire avec fiston de la délicate interprétation du mode d’emploi de cuisson des pates comparée à notre capacité innée à s’en passer, partager un pti Montepulciano en un silence dominical plein de douceur et de tranquilité, aller décaper un peu la grande porte pour le plaisir de bronzer au soleil d’automne, savourer le blog pendant les pauses… mmmmm c’est bon de ne rien faire..je vous comprends!
On ne reste jamais sans rien faire, tant que le cerveau est en ordre de marche… C’est lui qui élabore, même au repos, les stratégies qui nous permettent d’agir, le moment venu.
Je ne sais ce qu’il faut penser de la télépathie, mais j’ai vécu hier deux évènements totalement imprévisibles :
1) Alors que je me souvenais de moments heureux partagés avec des amis au Caire, dont je n’avais plus de nouvelles, ils m’ont envoyé un e-mail chaleureux.
2) J’ai pu échanger quelques mots, de façon très informelle et inattendue, avec l’Amiral commandant la Force d’Action Navale, alors que je ne cesse de penser à ce pilote perdu en mer, suite à la collision de 2 Rafale du porte-avions Charles de Gaulle. Son humanisme et sa simplicité m’ont touché.
Bonne fin de week-end à tous !
Télépathie ou prémonition ? (surtout dans le premier cas, celui des amis qui t’écrivent).
Quoi qu’il en soit, ce genre de choses nous arrive très souvent, aussi bien à Anti qu’à moi. Dans un de mes livres (La femme primordiale), Charlie donne sa théorie (qui est la mienne) sur ce qui pourrait expliquer de tels phénomènes, des sortes d’échos temporels pour faire simple.
Je m’explique : lorsqu’on jette un caillou au milieu d’une mare, les ondes provoquées par l’impact partent dans toutes les directions en même temps – les fameux ronds dans l’eau. Le temps est une dimension comme une autre, comme l’ont démontré Poincaré et Einstein. Si on le représente par l’eau de la mare, on peut imaginer qu’un évènement qui le perturbe (le caillou qui traverse la surface) va se propager aussi bien vers le futur que vers le passé. Et parfois, on « voit » cette onde qui revient vers nous, à la surface du temps.
Un article sur la puissance et le pouvoir des pensées, qui ne recoupe pas forcément ta théorie (quoique), mais qui me convient assez…
http://www.graal-france.net/index.php?mm=5302
Ceci dit, je ne suis pas prêt d’intégrer le « Mouvement international du Graal » d’Abd Ru Shin, qui est considéré en France comme une secte !