Lorsque j’étais un jeune adulte, dans les années 70, j’avais été frappé par ce que disait Reiser des frontières. Pour lui, les seules frontières naturelles sont celles de nos corps. Une définition que n’auraient pas renié les Roms, eux pour qui la Terre appartient à tout le monde et qu’il n’existe aucune barrière pour les entraver. J’y repense souvent et, bien sûr, ces derniers mois avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Poutine estimant qu’il a le droit de modifier à sa guise les frontières reconnues par la communauté internationale.
L’animation qui suit est une belle leçon de modestie, en ce qu’elle rappelle à quel point les frontières sont quelque chose d’éphémère à travers le temps, du 12e siècle au début du 21e. Il est fascinant de voir que certains pays ont atteint leurs contours actuels il y a plusieurs siècles (comme la Suisse, l’Espagne ou le Portugal), là où d’autres se sont stabilisés bien plus récemment (l’Italie) mais avec des remises en causes brutales au fil des conflits.
Très belle journée à vous