Rythmes Croisés est une revue en ligne qui publie des articles très fouillés et toujours très bien documentés sur des musiciens, contemporains ou plus anciens. Notre cher ami Philippe Perrichon a déjà publié plusieurs articles passionnants dans ce cadre. C’est lui qui nous a signalé ce nouvel article, écrit par Stéphane Fougère (que je ne connais pas, mais que je remercie chaleureusement), consacré à Evohé et, plus particulièrement, à notre double CD chez Musea, sorti il y deux ans et regroupant l’intégrale de nos morceaux, du moins ceux dont nous avons pu retrouver des enregistrements : « Evohé 79-81« .
En voici le début :
Si certains artistes et groupes dits « obscurs » des décennies précédentes ont évité de sombrer dans l’oubli le plus total, c’est parce qu’ils ont laissé une trace palpable de leur existence, même éphémère, sous forme d’un support vinyle, un LP ou même quelques « singles », et qu’il s’est trouvé quelques années plus tard un généreuse maison de disques, le plus souvent obscure elle aussi, pour rééditer ces supports vinyles en formats CD, et ainsi permettre à une histoire musicale de se rappeler au bon souvenir d’un public ou bien de se découvrir un nouveau public.
Dans le cas d’un groupe qui a existé pendant une poignée d’années mais qui n’a pas eu le temps ou les moyens de graver un disque, son exhumation et sa réhabilitation, faute de documents, risquent fort d’être plus compliquées. Mais pas impossibles, dès lors que certaines mémoires finissent par être réactivées, et que l’on retrouve miraculeusement la trace d’enregistrements que l’on croyait perdus ou inexistants. C’est ce qui est arrivé à ÉVOHÉ, formation toulousaine forcément obscure de la seconde moitié des années 1970, et dont le propos musical s’inscrivait dans ce qui était appelé à l’époque les « musiques nouvelles européennes », suite au vaste champ créatif ouvert par le mythique MAGMA, prolongé par ses excroissances ZAO et WEIDORJE, et dûment investi par les ART ZOYD et autres UNIVERS ZÉRO.
Ce sont ces potions musicales typiquement marginales de l’époque qui ont abreuvé les quatre musiciens d’ÉVOHÉ, à savoir le batteur et percussionniste Roger LAHANA, le pianiste Stéphane CONSALVI, le bassiste Michel MATHERN et le guitariste Philippe PERRICHON. Bien sûr, chacun d’eux s’est également nourri à d’autres sources ; mais on peut citer dans leurs centres d’intérêt communs la musique de STRAVINSKY, de BARTOK, de HENRY COW et, plus singulièrement dans le cas de MATHERN et de PERRICHON, la musique classique hindoustani (de l’Inde du Nord).
La suite de l’article est à lire en cliquant ici : https://www.rythmes-croises.org/evohe-77-81/
Encore merci à Philippe Fougère pour la qualité de cet article !
Très belle journée à vous
Justement j’ai fait ce matin une photo devant la pyramide d’Égypte