Entre la mi-avril et la mi-mai, l’Irak a subi neuf gigantesques tempêtes de sable, un peu plus d’une par semaine. Le front s’étendait sur plusieurs centaines de kilomètres de large et déferlait du nord vers le sud. Un désastre sans précédent, qui a bloqué le pays à de multiples reprises et envoyé plusieurs milliers de personnes à l’hôpital pour des problèmes respiratoires, sans parler du trafic aérien bloqué et des nombreuses entreprises qui ont dû fermer pendant les tempêtes.
Cela m’a inspiré la composition suivante, intitulée Shamal, du nom de l’un de ces vents qui sévit dans cette région du monde.
La photo ci-dessus n’a pas été prise en Irak mais en Algérie, elle donne une bonne idée de ce que c’est qu’une tempête de sable en approche.
Faut-il s’étonner d’événements climatiques aussi violents ? Certainement pas, ils sont annoncés par le GIEC depuis vingt ans. Cette fois, on y est : « Nous sommes déjà entrés dans l’ère du réchauffement climatique » a déclaré Pascal Canfin, président de la commission de l’environnement du Parlement européen, il y a deux jours en parlant de la série d’orages qui a dévasté en quelques minutes de nombreuses cultures en France ce weekend.
Dramatiquement désespérant,
impressionnant.
Dans ta composition je ressens la puissance que la nature prend sur les humains quand on la cherche.
Quand j’entends de ci de là les politiques européens parler de mesures de protection du climat pour 2050!!! Je frémis.