Lundi matin vers 10 h, j’ai croisé un petit hérisson en train de manger des croquettes. Une vivante illustration de l’expression « les pieds dans le plat ». Le problème, comme on vous l’a déjà dit, c’est qu’un hérisson dehors en plein jour est en danger de mort. En effet, les mouches viennent pondre leurs œufs sur lui et comme il ne peut rien faire pour les retirer, les larves le tuent. Nous l’avons donc aussitôt mis en sécurité dans notre grande salle de bain en rez-de-jardin. De plus, ce hérisson pesait à peine plus de 400 g et n’était donc pas assez gros pour supporter une hibernation (il faut qu’il pèse minimum 700 g).
Dans la soirée, Anti a croisé un autre tout petit hérissons, qui ne pesait lui que 300 g. Il a vite rejoint son copain dans la salle de bains, les deux sur une couverture chauffante douce. Anti a contacté Goupil pour voir comment les transférer là-bas pour qu’ils soient pris en charge jusqu’au retour des jours chauds. Le voyage jusqu’à Gange aura lieu cet après-midi, une personne ayant prévu de s’y rendre à partir de Quissac, lieu où je la retrouverai en début d’après-midi avec mes deux loustics pour qu’elle les récupère.
Très belle journée à vous