En cette journée mondiale des animaux 2021, je m’en vais vous conter l’histoire de « Kiki ».
Le 10 septembre dernier, je recevais un appel au secours de l’ange gardien des chats des Jardins de La Fontaine. Cela faisait plusieurs jours qu’elle voyait un chat roux qui présentait une grosseur affreuse à la patte et qu’elle cherchait, en vain, de l’aide pour l’attraper et le faire opérer. Ce jour-là, elle avait réussi à repérer l’endroit où il vivait la journée et elle m’avait appelée, désespérée pour ce bébé (en réalité, c’est un papy de plus de 10 ans). Ce lieu est une cour d’immeuble qui se situe à à peine 1 km de notre maison, je suis donc arrivée rapidement sur les lieux. Ouh ! Pauvre minou ! Ce n’était pas joli à voir. Il fallait le piéger et l’emmener chez le vétérinaire, aucun doute là-dessus !
Nous sommes restées un bon moment, mais monsieur, pourtant charmant, avait clairement peur du piège et nous avons fait chou blanc plusieurs jours de suite. Pendant ce temps, nous avons fait connaissance avec plusieurs personnes vivant sur place, l’épicier du coin dont je squattais – avec son accord – la place de livraison et les dames de L’Apef, un organisme de services à la personne dont le bureau donne sur la cour. Tout le monde ou presque était touché par ce qui arrivait à ce chat et se réjouissait du fait qu’il allait voir un docteur. Mais bon, il fallait commencer par l’attraper. Faute d’y arriver, j’ai rappelé notre ancien vétérinaire à domicile et ami, Christophe, pour lui demander un coup de main, ce qu’il a tout de suite accepté. Avec son planning chargé, nous n’avions que le mardi 14 septembre au matin de possible. Mardi 14 septembre ? Ça ne vous rappelle rien ? Si hein ? L’alerte rouge météo… À 9 h nous étions sur le pont et sous une pluie battante aussi. Kiki s’était réfugié sous un pauvre arbuste tout maigrichon, mais nous l’avons loupé et il s’est enfuit… En fin de journée, le soleil étant revenu et les dames de L’Apef m’ayant gentiment prévenue que Kiki était de retour, j’ai retenté ma chance, en vain. À ce moment, j’ai décidé de le laisser tranquille sur son territoire, prévenant les dames qui veillaient sur lui que si par bonheur elles arrivaient à l’enfermer dans leur bureau, là, je pourrais l’attraper et l’emmener chez le véto. Entre temps, j’ai acheté une petite cabane en bois pour lui, pour qu’il puisse s’y abriter et pourquoi pas, se laisser enfermer dedans.
Les jours ont passé, et puis jeudi dernier, coup de théâtre ! Nathalie et Magalie m’annonçaient que Kiki était dans leur bureau ! Ni une, ni deux, après avoir passé un coup de fil à la clinique vétérinaire pour m’assurer qu’on pouvait l’amener dans la foulée, nous étions en route avec une caisse de transport. Les filles sur place l’ont mis dedans sans difficulté et avec tellement de joie ! Nous étions toutes très émues de savoir que Kiki allait enfin pouvoir être opéré.
Ce fut chose faite vendredi matin. Nous avons pu le récupérer vendredi en fin d’après-midi. L’opération s’est bien passée, mais nous n’avons pas fait faire d’analyses plus poussées pour savoir exactement ce qu’était cette masse, faute de moyens financiers. Peu importe, Kiki est opéré, a reçu de l’antipuces et un vermifuge, c’est déjà énorme. Compte tenu de l’opération, des médicaments à donner et surtout de la météo annoncée (alerte orange avec risque de virer au rouge), nous avons décidé de lui offrir le gîte et le couvert. Pour le moment, il loge dans la chambre d’Enzo où après avoir passé 24 h sous son lit, il a finalement sorti le bout de son museau pour accepter quelques câlins d’ado. Quand je venais, il retournait sous son lit tranquillement, mais depuis ce matin, c’est le festival des caresses et des gratouilles ! Kiki semble se remettre de ses émotions et commence à apprécier l’auberge, comme vous pouvez le constater sur les photos qui suivent :
Voilà, c’était la belle histoire de cette journée mondiale des animaux. Je remercie Monique, l’ange-gardien, les dames de l’Apef, Christophe, les habitants et commerçants du quartier, la clinique vétérinaire, mon cher et tendre qui me soutient dans mes opérations de sauvetage et m’accompagne chez le véto, Enzo dont on squatte la chambre, et bien sûr, Les Chats Libres de Nîmes Agglo qui ont tout de suite répondu oui quand il s’est agit d’aider ce chat des rues.
Alors, si cette histoire vous a émue, un petit geste, un achat sur la boutique, un petit (ou un gros) don pour aider les Chats Libres de Nîmes Agglo à tendre la patte à d’autres chats, c’est par là : Plick ! car si sauver des vies ça n’a pas de prix, ça a un coût. Merci pour eux !
Très belle journée à toutes et à tous,
Anti
Respect! Les chats de Nîmes sont chanceux.
Bien le bonjour à Kiki.
Quelle est belle cette chaine de solidarité envers nos amis a 4 pattes , bon rétablissement à Kiki !
Merci les copines, je vais lui transmettre 🙂 Pour l’heure, c’est notre Lulu qui est chez le vétérinaire avec Anna. Il est (encore) rentré hier soir avec une plaie au popotin et il est plus sage de la faire nettoyer correctement par un professionnel, même si j’ai désinfecté sur le champ.
Ah que oui, une bien belle histoire que le sauvetage de ce matou qui vit depuis des années dans une cour d’immeuble (avec pelouse, tout de même, mais quand il pleut ou en hiver, c’est pas rigolo). Mais ça y est, c’est réglé, il vient d’arriver au Paradis des Chats et, s’il s’y plait, nous l’accueillerons définitivement avec grand plaisir !