L’un des grands événements de 2021 côté cinéma sera la sortie du nouveau film de Peter Jackson, « The Beatles: Get Back ». Inutile de présenter Peter Jackson, le génialissime réalisateur néo-zélandais de quelques monuments de l’histoire du cinéma : Le Seigneur des Anneaux, King Kong, Le Hobbit et donc, d’ici peu, The Beatles: Get Back.
Peter Jackson a créé son film à partir d’un trésor incroyable, 56 heures d’images inédites des Beatles tournées en studio du 2 au 31 janvier 1969 pour enregistrer l’album Let It Be, sorti en 1970, dernier opus des Beatles avant leur séparation. A ces archives s’ajoutent plus de 150 heures d’audio jamais écoutés. Parmi les scènes que Jackson a pu restaurer et inclure dans le montage final, le cultissime concert surprise des Beatles sur le toit du studio, en plein Londres.
Pandémie oblige, le film, qui aurait dû arriver en salle en 2020, ne sortira qu’en 2021. Aussi, Peter Jackson a eu l’excellente idée d’en diffuser dès à présent sur Youtube l’une des séquences – avec le mythique concert sur le toit mais également des images tournées dans le studio pendant les répétitions, où tout le talent et tout l’humour des Fab Four percent l’écran.
Un petit gag en passant : John Lennon annonce le morceau qui va suivre, Get Back, comme étant des Bottles (les bouteilles, jeu de mot avec Beatles).
Des moments exceptionnels ! Enjoy !
Très belle journée à vous
Oh la la, ça va nous faire du bien ce film. Comme toi, on a grandi avec les Beatles. Oh yeah!
Oui ! Ca a l’air tellement génial comme film ! Les voir au naturel, en train de répéter, de monter leurs morceaux, c’est unique. Et puis, il y a eu une interview très récente de McCartney qui a dit, après avoir vu le film, que cela l’avait apaisé de voir à quel point il s’entendait bien avec John pendant tout cet enregistrement, alors que le bruit s’était amplifié après la sortie du disque qu’ils n’avaient pas arrêté de se disputer et que le groupe avait explosé suite à cela. McCartney avait tellement été immergé dans ces rumeurs pendant des années qu’il avait fini par se sentir coupable de la fin des Beatles et le film restitue qu’il n’en a rien été, du moins pas à cette période bien précise de la vie du groupe.
Cela dit, chère Valentine, je n’ai apprécié les Beatles que bien après leur séparation. Pendant mon adolescence, j’étais Rolling Stones à fond – une rivalité qui était, elle aussi, largement exagérée par les médias puisque les musiciens des deux groupes se voyaient régulièrement et ont même participé à des shows communs. Ce n’est que beaucoup plus tard, après les deux ou trois premier albums solo de Lennon (dont j’adorais la fibre rock et la voix incroyable), que j’ai (re)découvert les plus belles pépites des Beatles, à commencer par l’album Sergeant Peppers et surtout Abbey Road, un chef d’oeuvre de recherche harmonique et de paroles à l’imagination poétique débordante.