Le WWF a rendu public son rapport Planète Vivante. Il aurait fallu l’intituler Planète Survivante tellement la situation des formes de vie sur Terre est catastrophique au-delà de l’imaginable.
68 % des vertébrés ont disparu depuis 1970. Les seuls responsables et coupables de cette hécatombe hallucinante sont les êtres humains : conversion de sols au profit de l’agriculture et de l’alimentation, surexploitation des ressources, pollutions et réchauffement climatique ont conduit à ce massacre silencieux et qui est loin d’être terminé.
Dans certaines parties du monde, les chiffres sont encore plus effroyables : La chute de la biodiversité est plus forte dans certaines régions du monde. Ce sont 94% des vertébrés qui ont disparu en Amérique Latine et dans les Caraïbes. Malgré le braconnage et autres exactions, l’Afrique s’en sort mieux que les pays occidentaux, avec 65 % de disparitions (on n’ose pas ajouter « seulement »).
La conversion des sols a conduit à la destruction des territoires où vivaient bon nombre des animaux – 80 % de déforestation, 70 % de destruction de zones humides et il reste à peine plus de 10 % de la surface des océans sans activité humaine. Quant au réchauffement climatique, il est en train de devenir la principale cause de ce génocide généralisé.
Colère, désarroi, immense tristesse…
Dans les choix de vote que les Suisses auront à faire le 27 septembre il y a entre autre une demande de révision de loi sur l’abattage des animaux sauvages. Il est demandé de pouvoir abattre loup, lynx, héron cendré, castor sans aucune impunité.
Colère, grosse grosse colère. Et ce sont toujours les mêmes, partout, qui soutiennent ces actes barbares. Même profil, même courant de pensées, position sociale.
Ca me fout hors de moi quand je lis ça !