Ce matin, je vous propose ma dernière composition, tout juste terminée. Je l’ai mise en place en une heure, j’étais super content que ça se concrétise en si peu de temps. Sauf que, ensuite, j’ai retouché des micro-détails à plein d’endroits différents, passant une heure sur deux notes que je modifiais à chaque écoute, une demi-journée sur la couleur sonore d’un instrument, ajoutant une quatrième batterie sur quelques mesures alors que j’en utilisais déjà trois (sans parler des trois basses), puis réajustant le mixage, autrement dit l’équilibre entre toutes les parties, qui, du coup, n’était plus satisfaisant – du moins à mes oreilles, tout cela est forcément très subjectif.
Bref, ça m’a occupé toute la semaine dernière jusqu’à dimanche matin, comme en moyenne chacun de mes morceaux précédents.
Mais foin de bavardage, place au résultat : voici Deus ex machina dont je recommande, pour l’écouter, d’utiliser un casque ou des baffles de bonne qualité, sinon une large partie des sonorités seront étouffées ou absentes.
Pour le visuel, j’ai superposé et retouché trois photos prises ces derniers temps lors de ces merveilleux relâchers d’oiseaux dont je vous ai parlé souvent (et ce n’est pas près de s’arrêter).
Très belle journée à vous
Yeah! Tu nous surprends à chaque fois. Le visuel ( magnifique montage) comme source d’inspiration, que rêver de mieux.
Et pourquoi le titre?
Ah oui, le titre… Tu vas rire : il ne signifie rien de particulier si ce n’est que je voulais qu’il contienne un mot tel que mécanique ou machine en raison des multiples percussions qui se superposent. Ca m’est venu d’un coup : Deus ex machina, le dieu (mélodique, joyeux, mystérieux et fort à la fois) qui sort de la machine (rythmique). Ce qui n’est pas du tout le sens habituel de l’expression « deus ex machina » mais voilà, c’est comme ça 🙂
Surprenant et le visuel me plait énormément , bravo l’artiste !